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Par Albert Lupus le 25 Avril 2021 à 18:06
10 juin 2020 : je flâne dans Béziers, loin des sites touristiques et dans une ville que je ne connais pas. Mon esprit est libre et vagabonde au hasard des images que je collecte.
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Une première surprise m'attend en découvrant ce panneau publicitaire dont l'enseigne interpelle. Et surtout je retrouve la Vache qui Rit de chez moi, mais un peu terne la pauvre. Quant au Phénix, il va falloir qu'il y mette du sien pour renaître de ses cendres...
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Puis ici, une fresque en trompe-l'œil nous rappelant que la pièce, le "Dépit Amoureux", comédie de Molière, a été créée à Béziers en 1656.
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Etonnement encore devant ces façades bien ouvragées mais qui me semblent appartenir à des types d'architecture différents.
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Voilà une enseigne qui ne veut plus dire son âge, mais mène telle encore au magasin indiqué? La réponse est non ! La fabrique d'édredons n'est plus.
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De temps en temps, j'aime jouer au jeu du miroir, à ne plus savoir de quel côté du miroir on se trouve. Comme ici avec la façade du marché.
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Autre curiosité avec cette église Sainte Madeleine. Le clocher est surélevé au XIVe siècle puis flanqué d'une tourelle d'escalier au XVe siècle. Petit cours d'histoire : "Cette église fut le théâtre du plus sanglant épisode de l'histoire de Béziers : le 22 juillet 1209, l’armée de la "croisade des Albigeois" menée par Simon de Montfort, y extermina une partie de la population biterroise, hommes, femmes et enfants, qui s'y était réfugiés."
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Une manière originale de décorer les rues, mais que j'avais déjà vue à Montpellier, il me semble.
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Encore une fois un trompe-l'œil pour marquer la façade du théâtre et Arlequin semble bien dubitatif face au monde d'aujourd'hui...
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Enfin une dernière publicité que je vous laisse déchiffrer là où deux panneaux semblent se superposer, délavés par le temps.
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À bientôt.
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9 commentaires -
Par Albert Lupus le 16 Mars 2021 à 17:03
6 juin 2020 : Avant de trouver une place à une terrasse, pour étancher la soif (nous étions en période hors confinement pour les vacances), quelques photos de port si caractéristique.
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Tout d'abord, une vue que je n'ai pas retravaillée car il y a une telle palette de couleurs avec ces pointus ...
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Par contre ici, un petit traitement "sélénium" (gris métallique).
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Mais je vous offre quand même l a photo originale avec toute sa gamme de bleus.
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Une autre couleur très présente sur le port, mais pas seulement, celle du bougainvillier.
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Façade d'un hôtel à la décoration maritime, proximité oblige? avec un style vaguement new orléans...
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Et enfin cette photo "à l'ancienne" sur fond de château médiéval.
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À bientôt pour une autre visite ailleurs...
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11 commentaires -
Par Albert Lupus le 14 Mars 2021 à 15:07
06 juin 2020 : Petite déambulation sur le port de Cassis (13). Ne cherchez pas les calanques, je n'y suis pas allé...
Juste une simple promenade pour faire quelques photos. Avec le piège de faire des photos cartes postales.
Et en regardant plus tard mes clichés, je me suis dit que le mal était fait. Alors autant poursuivre et donner à certaines, un côté ancien, suranné.
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Sur la place de la République, trône une fontaine ... et beaucoup de monde, d'où cet effet tronqué du monument.
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Du monde, il y en avait, tout comme les pointus pittoresques de la flotte locale.
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Sur les hauteurs, les connaisseurs apprécieront la silhouette du château médiéval transformé aujourd'hui en demeure de chambres d'hôtes d'exception... hors de portée de mon budget !
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Allez, ici je vous laisse la photo originale pour que vous profitiez de la luminosité propre à la région.
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Encore un traitement à l'ancienne...
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Le port de Cassis n'est pas constitué que de pointus. La preuve avec cette flottille de bateaux modernes, du simple hors-bord au plus gros yacht.
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Voilà pour cette première partie, en espérant ne pas vous avoir trop déstabilisé avec mes post-traitements.
À bientôt.
6 commentaires -
Par Albert Lupus le 15 Décembre 2020 à 22:51
19 septembre 2019 : Pour finir ma promenade du côté de l'étang de Thau, mes pas me mènent à Marseillan.
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Pour un temps, on oublie les parcs à huîtres pour la plaisance.
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Ici une partie du petit port de Marseillan qui abrite voiliers et autres bateaux
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Une trop courte promenade, à mon gré, permet de découvrir le charme des petites rues fleuries par endroits.
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Quelques façades s'ornent de décorations en phase avec l'ambiance languedocienne.
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Autre aperçu méridional, du plus pur style provençal, l'église de la Nativité de Saint-Jean Baptiste et son campanile.
Édifice datant du XVIIe siècle, l'église a été construite sur le site d'une église romane du XIe siècle.
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Et puis c'est le moment de reprendre la route. Celle-ci surplombe les installations des pêcheurs.
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On s'arrête afin de jeter un dernier regard sur les tables à huîtres et à moules sur fond de Mont Saint Clair surplombant Sète.
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À bientôt.
1 commentaire -
Par Albert Lupus le 4 Décembre 2020 à 22:44
19 septembre 2019 : Étang de Thau, endroit bien connu pour ses productions d'huîtres et de moules.
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Direction le Mourre Blanc où l'on trouve une grande partie des éleveurs de moules et huîtres.
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On trouve une multitudes de petits hangars, les lotissements conchylicoles, dans lesquels les récoltes sont nettoyées puis ensuite préparées pour les expéditions.
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Les moules sont élevées dans des filets en suspension accrochés aux tables, ces piquets que l'on aperçoit au loin.
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Des enrochements protègent les lieux des colères de l'étang et de vastes parkings ont été créés pour accueillir les norias de camions frigorifiques.
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Partout, sur les pontons et dans les hangars c'est rempli de seaux, bassines et autres récipients, tandis que les bateaux attendent l'heure de la prochaine récolte.
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Là-bas, sur l'étang, derrière les herbes, hélas, passe une plate, cette barque qui permet de rejoindre les champs de récolte.
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Sur terre, entre filets et caisses, certains y trouvent leur bonheur.
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Tout heureux, ce goéland arbore son trophée, une moule parmi d'autres délaissées par le producteur.
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Personne à l'horizon, c'est le moment de déguster et il peut, car les moules de Bouzigue sont grasses et charnues, rien à voir avec les Bouchots de Bretagne (mais ce sont celles que je préfère ...)
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À suivre et à bientôt.
6 commentaires -
Par Albert Lupus le 26 Novembre 2020 à 23:04
18 septembre 2019 : la visite des salins de la Baleine à Aigues Mortes touche à sa fin.
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Il s'agit bien de montagnes de sel. Difficile à croire, mais après traitement ce tas gris sale deviendra ce beau sel tout blanc qui accompagne nos plats.
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De biens grosses machines sont au travail, un peu comme lors de la construction d'une autoroute.
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L e cristallisoir, là où la magie opère, là où l'eau va disparaître.
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L'endroit est un havre de paix pour de nombreuses espèces d'oiseaux dont les flamants qui se délectent des crevettes qui elles mêmes se sont nourries de la micro algue, la Dunaliella Salina donnant cette fameuse teinte rose.
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Inlassablement, ces magnifiques oiseaux, les pattes dans l'eau sont en quête de nourriture.
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Ce jour-là, la nature m'a autorisé à lui tirer le portrait. Et sur ce coup-là, je ne peux que lui dire merci.
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Un endroit qui semble être marqué par la désolation mais qui en fait est d'une grande richesse.
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Une dernière photo, pas très nette, de la cité d'Aigues Mortes, devant laquelle des oiseaux se prélassent.
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Mais au fait, pourquoi la Baleine?
Icone légendaire des animaux marins, la Baleine fut choisie pour représenter/défendre le sel de mer face au Lion, roi des animaux terrestres, symbole du sel de terre raffiné de la région Franche-Comté. C'est le dessinateur Benjamin Rabier, le célèbre illustrateur de "La Vache qui rit", qui dessina la première baleine en s'inspirant de l'aventure d'un de ses personnages fétiches: Gédéon traverse l'atlantique.
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À bientôt
11 commentaires -
Par Albert Lupus le 20 Novembre 2020 à 22:09
18 septembre 2019 : près un détour par chez moi, nous voici de retour à Aigues-Mortes. Et plus précisément du côté de la Baleine.
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Sur la dernière photo de mon reportage à Aigues Mortes, on pouvait distinguer une mince bande rose présageant de ma destination future. Et sur cette photo un peu retravaillée (le gris et le rose s'harmonisent) on découvre ces immenses marais salants appartenant au groupe la Baleine.
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L'eau de mer est devenue rose en se chargeant d'une micro algue, la Dunaliella Salina, qui permet de nourrir les crevettes et donner la couleur rose aux flamants.
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Petite précision avant d'aller plus loin, toutes ces photos ont été réalisées à partir du petit train qui nous a servi pour la visite et certains clichés seront peut-être douteux ...
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À côté des bassins où l'eau s'évapore au fur et à mesure grâce à l'action du soleil et du vent, se dressent des montagnes de sel...
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Des vraies collines dont l'une se prête à l’ascension pour mieux découvrir le paysage environnant.
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Peut-on imaginer en voyant cette photo, que l'on gravit un tas de sel? Et l'on grimpe sur une croûte de sel aussi dure que de la boue séchée.
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Et du haut, on aperçoit une partie des marais salants, alors qu'au fond se dresse la cité d'Aigues Mortes.
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Au 70 x 300, sans trépied, pas évident d'avoir une photo bien nette, mais au moins, c'est une vue originale.
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Autre vue originale, le sel qui se déverse tout au long de la journée sur des tas et des tas de sel.
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À suivre et à bientôt.
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6 commentaires -
Par Albert Lupus le 10 Novembre 2020 à 22:55
18 septembre 2019 : un passage rapide à Aigues Mortes
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La fière silhouette des murailles d'Aigues-Mortes d'où Saint Louis partit pour les croisades
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En s'approchant, on admire la magnifique architecture de cette muraille qui fait le tour de la ville.
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Il suffit de passer par l'une des portes majestueuses pour être en ville.
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Mais en ce mois de septembre, les rues sont paisibles, désertées par les touristes.
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On en profite pour jeter un œil sur l'architecture du lieu et découvrir cette fenêtre un peu particulière...
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L'eau est présente autour de la ville. Canaux, étangs sont nombreux.
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Qu'elle a fière allure cette cité. Ce qui ne semble pas déplacer une plume à cette aigrette en quête de son repas.
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Enfin, une dernière vue qui vous donnera peut-être une idée de ma prochaine destination.
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À bientôt.
5 commentaires -
Par Albert Lupus le 5 Novembre 2020 à 20:41
18 septembre 2019 : Toujours sur la plage du petit Travers pour suivre le mouvement des vagues mais avec les paroles d'une chanson dans la tête...
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"Je voudrais partir
Jusqu'à la mer..."-=-=-=-
"Allongé sur le sable
Reprendre un peu l'air..."-=-=-=-
"Sentir les embruns
Rester encore..."-=-=-=-
"Rester jusqu'à
M'ensaler le corps..."-=-=-=-
"On s'rait juste toi et moi
Près d'ici ou là-bas..."-=-=-=-
"Sans règles dignes et sans foi
Quand tu veux on y va..."-=-=-=-
Merci à Guillaume Grand pour cette magnifique chanson à écouter : ici
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À bientôt, ici ou là-bas...
9 commentaires -
Par Albert Lupus le 3 Novembre 2020 à 15:25
18 septembre 2019: Sur la plage du Petit Travers à Carnon.
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Les espaces protégés de la nature sont délimités par des piquets en bois et du fil de fer. Comme une palissade en sorte, mais ajourée. Son graphisme m'attire.
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Objets égarés, avez-vous une âme? Cette tétine accrochée au fil de fer, n'est certainement pas venue là, emportée par le vent !
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Cette plante maritime bicolore, s'accroche dans le sable et permet de le fixer.
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Mais elle n'est pas la seule. Quant aux barrières, elles s'écroulent. Effet naturel ou intrusion?
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Encore une photo pour faire réfléchir. Je pourrais intituler cette photo: la nature enfermée.
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On a vu le côté terrestre de la plage. Jetons à présent un regard sur le côté maritime. Là où les vagues battent l'estran.
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Ici, au bord de l'eau, les traces laissées par les humains disparaissent très vite. Mais ce sont bien les seules traces humaines qui ne subsistent pas...
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Un reflet qui va s'évanouir très vite.
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Le sable garde un temps les empreintes que la vague s'empressera d'effacer. Ainsi va la vie.
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Dans le prochain épisode, je vous proposerai des portraits de vagues. Une sorte d'histoire sans paroles, mais pas sans fin...
À bientôt.
10 commentaires
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