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Par Albert Lupus le 7 Mars 2021 à 16:48
6 mars 2021 : Entre deux périodes de couvre-feu, petite sortie au centre-ville de Lons le Saunier. Il est 15h30. Ce n'est pas la grande foule dans les rues et encore moins dans les magasins. Du coup, un traitement en N&B s'est imposé naturellement à mes yeux, pour ces photos.
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Le Carcom et l'Office de Tourisme. On a de la place pour battre le pavé...
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Les claustras de la Brasserie le Strasbourg attendent de pouvoir se répartir pour délimiter la terrasse sur le parvis.
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La galerie du Théâtre ne voit guère de monde l'arpenter.-=-=-=-
À défaut de petites fleurs encore absentes des jardinières municipale sous les arcades, autant lancer un regard vers le haut des maisons.
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Du côté de la rue du Commerce, les maisons bourgeoises attestent d'un passé plus florissant pour la ville. Et c'est dans une maison du même style, juste en face, qu'est né en 1760 Claude Joseph Rouget dit de Lisle, l'auteur de la Marseillaise.
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Et puis je termine ce petit tour de ville avec un passage devant le théâtre à l’italienne construit de 1845 à 1847 qui subira une importante réfection de 1890 à 1893. Par la suite, il subira deux incendies importants, le premier en 1901 après lequel il sera reconstruit dans un style proche de celui de l'Opéra de Paris, puis le second en 1983. Théâtre et Grand Café sont comme on dit pudiquement : temporairement fermés.
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Par Albert Lupus le 24 Février 2021 à 21:35
31 mai 2020 : Petite échappée dans la nature du côté de la route des sapins.
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La route des sapins, la bien nommée. Situé entre 634 m et 995 m d’altitude, cet itinéraire de 42 km entre Champagnole (39) et Levier (25) traverse l’une des plus belles sapinières d’Europe...
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Tout le long de la route, de nombreux troncs attendent le passage des grumiers. La preuve ici que le bois continue de vivre même après avoir été coupé.
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De large espaces jadis occupés par la forêt, offrent l'hospitalité à de nombreuses espèces végétales.
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Ces prairies fleurie sont un réel garde-manger pour les insectes et surtout es abeilles.
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La saison du printemps est prolifique en fleurs et les abeilles se délectent du nectar des fleurs.
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Les variétés sont nombreuses et tapissent de multiples couleurs la mini prairie.
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À suivre et à bientôt.
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Par Albert Lupus le 16 Février 2021 à 23:05
21 mai 2020 : L'instant est venu de pénétrer dans la tourbière de Frasne en suivant un des sentiers aménagés.
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Les tourbières, c'est bien connu, ce sont des zones humides et il n'est pas recommander de s'aventurer hors des sentiers car l'eau est présente partout.
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Pour information, rappelons qu'une tourbière se développe à partir de l'accumulation de végétaux dans des lacs formés suite à la fonte des glaciers. (pour résumer ...).
La réserve naturelle régionale des tourbières de Frasne-Bouverans est une réserve naturelle régionale. Classée en 2014, elle occupe une surface de 293 hectares et protège un vaste ensemble de tourbières dans la vallée du Drugeon.
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Les sentiers aménagés autorisent la promenade aux personnes en situation de handicap moteur et permettent une incursion au cœur de l'écosystème.
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Pins à crochet, myrtilles, mais aussi bouleaux colonisent les lieux.
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Ici ou là, des trous avec de l'eau stagnante. Le processus de formation de la tourbe se poursuit à une échelle moindre qu'il y a 6000 ans. Mais ne comptez pas sur moi pour vous présenter le résultat dans plusieurs milliers d'années.
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Un endroit qui vit, qui meure, qui se renouvelle sans intervention humaine... (Désolé pour la qualité de la photo, je me suis un peu raté...)
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Et puis par endroits, des éclaircies, des clairières favorisant le développement de la myrtille, l'airelle du marais, l'andromède, la canneberge.
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Ici, la tourbe a été extraite en totalité jusqu'à la roche mère du sous-sol. La fosse mesure 8m de large, 70m de long et 7m de profondeur.
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À bientôt pour la suite .
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Par Albert Lupus le 14 Février 2021 à 22:05
31 mai 2020 : Direction les tourbières de Frasne dans le Doubs.
Toutes les photos ont été retravaillées en fonction de ce qu'elles m'évoquaient.
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Mais auparavant, on emprunte la route des Sapin et l'on croise le village de Chapois et son église si typique avec son clocher en tuiles vernissées et ses façade recouvertes de zinc, pour les protéger des intempéries.
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La route des Sapins, la bien nommée. Il y a des stères et des stères le long de la route. Par chance, c'est dimanche et il n'y a pas de grumiers.
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Les hautes futaies semblent nous aspirer.
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Et une photo verticale accentue encore plus cette impression.
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Et puis par endroits, des clairières éclatantes de lumière au soleil du printemps.
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Arrivée aux tourbières. Frasne et son étang nous offrent une belle perspective malheureusement gâchée par la ligne électrique.
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Pas très loin, en bordure de l'étang de Frasne, la petite chapelle près de l'ancienne scierie.
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Et nous voici à présent au cœur de ce lieu étrange qu'est la tourbière.
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À bientôt pour la suite.
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Par Albert Lupus le 16 Décembre 2020 à 22:31
16 décembre 2020 : avoir une petite rivière à moins de 300m de chez soi, est par moment une aubaine. Surtout quand après de fortes pluies, elle a grossit.
Et surtout quand on a envie de tester le filtre ND variable nouvellement acquis. (Les spécialistes comprendront)
Sur le chemin de la rivière, mon passage est surveillé. Mon ami greffier profite du soleil (il fait 10° ...)
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Toutes les photos qui suivent ont été réalisées avec le filtre ND. J'ai bien conscience que j'ai encore des progrès à faire pour domestiquer ce filtre.
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Il faisait beau. J'avais envie de jouer avec le soleil. Mais je crois que c'est l'inverse qui s'est passé. À preuve, les nombreux flares (reflets lumineux sur la photo).
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La rivière a grossi suite aux averses des jours précédents et sa couleur n'incite pas à la baignade..
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Par endroits, de beaux remous se forment.
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Même si les habitations sont proches, c'est quand même un havre de paix.
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L'effet du filtre ND est visible ici. Bien sûr, ce ne sont pas cheveux d'ange d'une belle cascade, mais on fait avec ce qu'on a sous la main.
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En été ici, on pourrait traverser presque à pieds secs...
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Et puis au hasard de ma promenade, l'occasion fait le larron...
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Petite précision, j'avais négligé le fait de prendre mon trépied et pour ce genre de photos, c'est plus qu'utile... Bon, ce n'était qu'une phase de test. Alors à bientôt pour la seconde partie de cette expérience.
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Par Albert Lupus le 10 Juillet 2020 à 23:39
5 juillet 2020 : VisIte de l'environnement du second fort défendant Salins les Bains, le fort Belin.
Malheureusement, je n'ai que très peu de renseignements concernant cette construction.
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Comme pour le fort Saint André, une photo provenant de Google Maps pour essayer de se faire une idée de la topographie du lieu.
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Par la route d'accès, on découvre un peu mieux l'édifice.
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Depuis le belvédère de Clucy, peu avant le fort, on découvre la ville de Salins les Bains, ainsi que le fort Saint André, objet du précédent reportage.
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Depuis ce même belvédère, on découvre un peu mieux le fort Belin. Il fut remanié par Vauban, à partir de 1674 mais les interventions de celui-ci ont quasiment disparues aujourd'hui. Le fort tel qu'on le connaît aujourd'hui fut en effet essentiellement reconstruit au XIXème siècle après avoir été démantelé en 1815. Il est devenu une propriété privée.
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Voici ce que je suppose être la redoute de Grelimbach située à 250 m du fort, sur la crête. Le manque de documentation m'interdit d'en dire plus.
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Vu sous un autre angle, la bâtisse ou redoute qui interdisait l’accès au fort en contrebas. Des panneaux mettent en garde l'éventuel promeneur contre des chutes de pierres. Le fronton a été consolidé mais effectivement, il est bien mal en point.
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Toujours depuis la redoute, le fort vu du haut. Mais photo anecdotique aussi, puis qu'on y voit les éoliennes de Chamole, au-dessus de Poligny. Elles sont situées à 20 km à vol d'oiseau. Avec leurs 193 m de haut et leur rotor de 115 m, ce sont les plus hautes. Avis personnel, dommage de gâcher le panorama... et où que ce soit.
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Toutefois, je franchis le pas en surveillant quand même que rien ne me tombe dessus... et je descends vers le fort en longeant un mur de défense, comme en atteste la présence de meurtrières.
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Une date 1858, sûrement celle du moment de la réhabilitation du mur.
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Une position dominante qui permettait effectivement de surveiller les intrusions éventuelle de l'ennemi.
En janvier 1871, durant la guerre franco-prussienne, Salins capitule devant un ennemi très supérieur en nombre, mais les forts Belin et Saint André ne se rendent pas. Comme ils sont armés de 28 canons et mortiers, les prussiens renoncent à franchir la cluse de Salins et doivent faire un détour pour gagner Pontarlier , ce qui contribuera à les ralentir et facilitera ainsi le passage en Suisse d'une partie de l'armée de l'Est, plus connue sous le nom d'armée à Bourbaki.
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Un poste de surveillance en surplomb de la falaise avec des meurtrières sur les côtés et sur l'avant, celle-ci a malheureusement disparu. À droite dans la pierre, est gravée l'altitude du lieu. À mon sens, cela permettait également d'identifier les différents postes de guet, disséminés tout au long des 250 m du chemin.
Voici enfin l'entrée du fort, avec dans son prolongement, le fort Saint André.
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Sur le fronton, 1828, époque à laquelle le fort a été reconstruit. Je n'irai pas plus loin, un panneau me rappelle que le lieu est privé et que des travaux de restauration sont en cours. J'avoue qu'arrivé à ce point, je suis déçu, mais je ne suis pas de ceux qui bravent les interdits.
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Demi-tour donc pour découvrir le décor dans lequel a été érigé ce fort sur ces éperons rocheux...
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Et une dernière photo du site où les deux forts Saint André et Belin, surplombent fièrement la ville de Salins les Bains, tapie au fond de la vallée.
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À bientôt.
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Par Albert Lupus le 18 Juin 2020 à 17:25
14 juillet 2019 : Une petite sortie l'an passé (déjà...) à Château-Chalon, cité de caractère Bourgogne - Franche-Comté, l'un des plus beaux villages de France mais aussi cité du Vin Jaune. Alors petite visite non guidée en sortant des pas des touristes.
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Vestiges du donjon, en fait l’une des quatre tourelles d’angle rondes du château du 13e siècle. Malgré des murs de 2 mètres d’épaisseur, un fossé de 15 mètre de large, la présence d’un gouverneur et de troupes, l’ancienne forteresse a cédé devant l’artillerie d’Henri IV en 1595.
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C'est un miracle que ce pan de mur soit encore debout ( mais il est étayé...)
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Mon bonheur en venant ici, c'est d'admirer les roses trémières.
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Un passé révolu. Vraie ou fausse peau de renard, à gauche ?
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Château-Chalon berceau de Pinocchio? Cyrano en serait jaloux, paraît-il !
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Maison restaurée qui a gardé son cachet typique et toujours ces roses trémières, lancées à l'assaut du ciel.
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La petite chapelle, dont la cloche ne sonne plus, veille sur le vignoble si précieux de Château-Chalon
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Si je n'ai pas présenté les autres sites du village, les panoramas, etc, c'est peut-être tout simplement pour vous donner l'envie de les découvrir par vous même...
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À bientôt.
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Par Albert Lupus le 5 Juin 2020 à 17:55
Sellières, 21 mai 2020 : Ma promenade photographique à deux pas de chez moi, se termine. Quelques jolies choses à voir, de quoi se dire que j'habite dans un endroit quand même plaisant.
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Par une trouée dans la haie, une meule de foin, fraîchement roulée, interpelle mon regard
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Par contre, ici, il est dommage que ces déchets verts, viennent gâcher le paysage. D'où viennent-ils, mystère!
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Je traverse, par un chemin d'association foncière, les vergers de Sellières. à voir ici
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Tout au long de ma promenade, j'aurai pu constater combien les pommes, en dépit du gel du mois d'avril, sont déjà bien là.
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En voyant cette photo sur mon écran, j'ai eu l'impression de découvrir un chromo, image lithographique en couleurs, technique très en vogue à la fin du XIXe siècle.
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Partage de l'espace...
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Et encore de superbes roses dans leur écrin de verdure.
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C'est sur cette image qui semble surgie d'un autre temps, que je vous laisse pour quelques jours. Histoire d'aller faire de la photographie d'un ailleurs que chez moi, du côté de la Grande Bleue.
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À bientôt. Portez-vous bien.
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Par Albert Lupus le 1 Juin 2020 à 20:52
Sellières le 24 mai 2020 : Faire le tour du quartier et fixer sur la carte mémoire quelques photos marquantes de ce printemps ensoleillé, pas d'autre but à cette sortie aérée.
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Trois couleurs...
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Au-dessus de la haie, le sorbier (enfin je crois) lance ses fleurs blanches. Encore un peu de temps et les oiseaux se régaleront.
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L'églantier a supplanté l'arbre mais l'ensemble offre une ombre protectrice.
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Les foins sont faits. Il faut dire qu'avec la chaleur qu'il a fait, il ne fallait pas attendre.
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Dans le talus, non loin des pommiers, le séneçon prend ses aises.
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Mais il n'est pas le seul... (Plante non identifiée)
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Toujours le même talus, mais changement de couleur avec le mauve pâle.
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Les travailleuses sont bien présentes mais combien remuantes. Pas facile pour la photo quand on est un peu loin et sans le tél... Reste l'agrandissement.
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Un peu plus loin, le champ a été ensemencé et les plantes commencent à prendre leurs aises.
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Ici quelques marguerites saluent mon passage. Alors une photo en guise de remerciement.
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À bientôt pour suite un peu plus colorée...
7 commentaires
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Par Albert Lupus le 22 Mai 2020 à 23:07
17 mai 2020 : Troisième partie de mon petit périple dans le Haut Jura. Nous sommes à une altitude moyenne de 1250m.
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Toujours dans les alentours de la Pesse. Les prés ruissellent de vert parsemé de mille fleurs.
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Ici, les narcisses ont gagné du terrain.
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En se penchant, on fait des photos au ras des ... narcisses.
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Quel sentiment de liberté. On y respire un air pur parfumé de senteurs florales.
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De grosses bâtisses, des fermes, sont réparties ici et là marquant le côté pastoral du Haut Jura.
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Pas de haute montagne aux cimes en aiguille dans la région, mais des vallonnements aux courbes agréables à l’œil.
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Et puis en fin de voyage, de paisibles montbéliardes avec clarines et leurs cornes. Un vrai bonheur devenu rare de nos jours.
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Et une dernière photo d'une partie d'un troupeau bien placide et qui ponctue une bien agréable sortie
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À bientôt et en espérant vous avoir fait passer un agréable moment au travers de ma région d'adoption.
5 commentaires
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