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Par Albert Lupus le 22 Février 2020 à 23:29
1er juillet 2019 : Saint Guilhem le Désert se dévoile peu à peu à mes yeux et surtout sous mes pas.
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Qui pourrait croire qu'il est 17 h 05 ? Et pourtant. Bon il est vrai que je m'arrange pour ne pas mettre des personnes sur mes photos. Un exercice difficile parfois.
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De charmantes petites ruelles agrémentent ma promenade et certaines sont joliment fleuries.
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Certaines maisons se révèlent très intéressantes au niveau architectural, comme ici ces fenêtres à colonne à la maison Lorimy, ancienne chapelle des Pénitents.
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Une fontaine bien venue par les fortes chaleurs. Elle a du abreuver nombre de pèlerins. La cité se trouve sur l'un des itinéraires pour se rendre à Compostelle, comme en témoigne la coquille St Jacques, fixée à gauche de la fontaine.
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Puis la rue passe derrière l'abbaye de Gellone. L'abbatiale actuelle fut terminée vers la fin du 11ème siècle. L'abbaye comptait une centaine de moines à la fin du 12ème siècle.
L’abbatiale et le cloître sont représentatifs du « premier art roman méridional ».
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Voici l'église de l'abbaye qui donne sur le centre du village avec une place prisée des touristes, pour les terrasses qu'elle recèle.
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Une autre vue de l'église dominée par le Cap de la Crous, qui culmine à 242m ... avec au sommet le château de Verdun, aussi appelé château du Géant. Il n'en reste que des ruines.
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À suivre et à bientôt.
6 commentaires -
Par Albert Lupus le 20 Février 2020 à 22:52
1er juillet 2019 : Début d'un petit séjour en Occitanie et première visite pour un lieu réputé du Languedoc : Saint Guilhem le Désert qui doit son nom à Saint Guilhem (Guilhem occitan de Guillaume). Petit fils de Charles Martel, cousin de Charlemagne, Guilhem s'est illustré dans de nombreuses campagnes militaires à partir de 790.
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Auparavant, une petite halte sur la route de Saint Guilhem, à Aniane, de temps d'immortaliser cette respectable demeure.
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Au bord de la route, à l'entrée du village de Saint-Guilhem, on découvre une imposante demeure. Il s'agit de l'une des deux anciennes églises paroissiales. Elle servait de citadelle et contribuait, avec les remparts dont elle était proche, à défendre la localité. Aujourd'hui, c'est la maison communale.
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Et ce côté rappelle de loin, celui d'une église.
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Le village est traversé par le Verdus et quelques ruisseaux viennent s'y jeter, ruisseaux que l'on enjambe grâce à ces gués en pierre.
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Une impasse, des escaliers, un petit coin fleuri, tout cela concourt à la beauté du village.
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En contrebas des maisons, le Verdus que l'on traverse au fond grâce à un vénérable pont de pierre. Mais l'eau y est particulièrement absente en ce début d'été.
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Saint Guilhem on le sait, est un vieux village. Certaines maisons en attestent, mais celle-ci n'est sans doute pas la plus ancienne. Et à cette date-là, on ne parlait pas encore de Napoléon Ier, mais de Napoléon Bonaparte, Premier Consul...
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De vénérables venelles autorisent le passage sous les maisons pour aller d'une rue à l'autre...
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De tels endroits apportent, grâce à leur ombre, un peu de fraîcheur, ce qui ce jour-là, n'était pas négligeable.
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À suivre et à bientôt.
3 commentaires -
Par Albert Lupus le 29 Janvier 2020 à 22:37
Bourges : 4 juin 2019. Après le côté plus sauvage des "marais", découvrons leur côté "culture".
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135 hectares sont cultivés en jardins familiaux par leurs propriétaires et offrent une balade nature surprenante en plein cœur de la ville.
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Tous ces jardins font l'objet de soins attentifs et certains sont même décorés.
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Un autre avantage des marais, c'est que l'on peut y pratiquer la pêche.
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C'est grâce à ces barques que les jardiniers amateurs accèdent à leur parcelle. Il y a 1500 parcelles ...
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Tout au long de la rivière il y a comme ici, en face, des coulants, ces petits canaux qui permettent de rejoindre les îlots.
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Certains coulants sont comme ici, couverts de nénuphars. Leur profondeur n'excède pas 60 cm.
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À chaque pas, le décor change. Il n'y a aucune monotonie à cheminer le long de la rivière.
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Les foulques macroules sont tranquilles. Leur présence concourt à accentuer le charme de l'endroit.
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Lors de la canicule de l'été 2019, et surtout en septembre, le niveau de la rivière a tellement baissé, que les coulants se sont retrouvés à sec. La vase a séché, s'est craquelée, laissant libre court à la végétation et aux plantes invasives. Partout ce fut la débrouille pour accéder aux parcelles. Il ne restait de l'eau que dans l'Yèvre, et encore, pas beaucoup.
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À suivre et à bientôt
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5 commentaires -
Par Albert Lupus le 25 Janvier 2020 à 15:03
4 juin 2019 : Après la visite de la cathédrale, un repas sympathique dans un restaurant du centre, rien de tel qu'une visite des environs.
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Un quartier tranquille qui ne semble pas avoir bougé depuis des lustres.
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Et puis c'est une nouvelle découverte, celle des marais de l'Yèvre et de la Voiselle, situés au pied du quartier médiéval.
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135 hectares sont cultivés en jardins familiaux par leurs propriétaires et offrent une balade nature surprenante en plein cœur de la ville.
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Des allées permettent d'agréables promenades au fil de l'eau et l'on profite d'une vraie nature en pleine ville.
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Et on est vraiment à deux pas de l'activité citadine
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Une petite composition qui aurait plu aux impressionnistes. L'ombre et la lumière se mêlent par dessus les reflets des arbres voisins tout en laissant voir le fond de la rivière.
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Et puis au détour d'un chemin, ces poèmes et textes accrochés. Merveilleuse idée pour laisser au temps, le temps de s'arrêter pour une pause culturelle. Il s'agit du "mur de poètes" . À voir : ici
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Un lieu rêvé pour les animaux comme ici cette famille de foulques macroules.
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Et puis une barque, moyen de transport indispensable pour les jardiniers locaux. Ce que nous verrons dans la suite de ce reportage.
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Car ces marais offrent deux visages comme ici ce côté un peu sauvage et puis un autre côté, plus "entretenu". À découvrir bientôt.
6 commentaires -
Par Albert Lupus le 11 Janvier 2020 à 00:48
4 juin 2019 : Petit séjour dans le Cher, difficile d'éviter Bourges. Et comme je ne connais pas cette ville, cela tombe bien. Mais une fois encore, séjour trop court.
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D'emblée, dans les rues du centre ville, on est frappé par l'apparence cossue des bâtiments. Au fronton de ceux-ci, le souvenir d'une époque révolue, celle des grands magasins...
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Le style des années 1920 est omniprésent. Et j'avoue que j'aime cela.
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Bâtiment classé, celui-ci marque bien le style Art Déco.
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Et puis voici une image trompeuse. Ce bâtiment de la Poste que l'on pourrait croire datant de la période de Jacques Cœur, c'est-à-dire du XVe siècle, a en fait été érigé en 1926. L’inauguration date du 30 juin 1926 et donna lieu à un fameux banquet. Qu'on en juge :
Les Gondoles à la Condé
Le Saumon de Loire à la Néva
Les Gigots d'Agneau du Berry
Le Chevreuil à la Grand Veneur
Les Poulardes roties au diamant
La Salade de cœur de laitue Charles VII
Les Petits Pois du Jardin à l'étuvée
Entremets
Parfait Agnès Sorel
Gaufres de la Maison de Jacques Cœur
Fruits
Mignardises et friandiseset je vous passe les vins...
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Abordons maintenant, une des fiertés de la ville de Bourges, à savoir sa cathédrale Saint Etienne. Mais difficile d'avoir du recul pour la prendre en photo en totalité...
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La façade avant comporte cinq portailsà doubles portes. De g à dr : Saint Guillaume, Sainte Marie, le Jugement Dernier, Saint Etienne et Saint Ursin.
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Le portail du Jugement Dernier est le seul à posséder un pilier avec encore des statues. À noter qu'elles ont été décapitées, au temps des guerres de religion.
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Voici le tympan du portail du jugement dernier, au moment de la "sélection divine" : enfer ou paradis...
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Détail de l'enfer sur le portail du Jugement Dernier. Le travail des tailleurs de pierre est admirable.
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Quand on pénètre à l'intérieur, on est frappé par la hauteur de la nef (38 m) et par sa luminosité. La lumière, dans une cathédrale gothique vient du haut . Ici elle vient également des collatéraux, ces grandes allées sur les côtés.
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En se retournant, on découvre les grandes orgues, et au-dessus siège la rose du « Grand Housteau » .
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Un aperçu de ce que l'on appelle les collatéraux avec au fond l'horloge astronomique... que je n'ai pas photographiée
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Les vitraux, tous plus magnifiques les uns que les autres, sont partout.
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Nous voici à présent au fond de la nef derrière le chœur, où l'on retrouve une des multiples chapelles intérieures le long du déambulatoire, celle de Notre-Dame la Blanche ou de la Vierge, préservée d'une ancienne chapelle détruite.
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En réalisant après coup ce reportage, je me suis aperçu que j'étais passé à côté de plein de choses concernant cette cathédrale. Aussi, je me suis promis d'y retourner...
À Bientôt.
7 commentaires -
Par Albert Lupus le 20 Décembre 2019 à 18:16
14 mais 2019 : Dernière soirée à Paris. Direction le 6ème arrondissement pour trouver un restaurant.
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C'est bientôt les élections les panneaux restent désespérément vides. Les candidats auraient-ils peur de se faire botter le derrière?
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Ces petites rues de Paris que j'aime tant. Ici la cour du Commerce Saint André avec l'arrière du célèbre restaurant Procope. Mais attention, ne pas se fier à l'enseigne qui annonce "le plus vieux" restaurant de Paris. Fondé en 1686, il a fermé définitivement en 1890 : le site est occupé aujourd'hui par un restaurant moderne portant le même nom.
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Un vélo à la roue accidentée, une trottinette par terre, une tenue digne de Saint Germain de Près où je suis, des poteaux de travers, un inventaire à la Prévert.
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Pour ceux qui ne seraient pas au courant, c'est ce qu'on appelle de l'art moderne et contemporain. Pas sûr que le propriétaire de l'immeuble apprécie. Nota : je suis à proximité de l'école nationale de Beaux Arts, faut-il y voir une relation de cause à effet?.
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21 h 19 : rue Jacob;. Dans le prolongement, la rue de l'Université. Le soleil va se coucher et moi je vais renter à l'hôtel.
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Jour de grève? Non. Pourtant l'escalier ressemble à un rideau de fer baissé. Une simple illusion d'optique.
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21 h 40. Seul dans la station de métro rue du Bac. Pas loin de partager la solitude de conducteur de rame seul dans sa cabine.
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À bientôt.
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Par Albert Lupus le 15 Décembre 2019 à 22:38
14 mai 2019 : deuxième journée à Paris lors d'une assemblée générale (AG). Il fait beau. Du coup, je prends mon APN en quittant l'hôtel
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Une journée de travail mais surtout d'écoute, s'offre à moi. Alors, pas de panique.
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L'intérieur du hall du bâtiment où se déroule mon AG... Le grand luxe.
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Petit détail de la vie parisienne : quand certains aiment glisser des peaux de banane aux autres .
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Bah, oui, quand le copain a fait du mauvais boulot, il faut nettoyer derrière.
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Vision haussmannienne dans le 9e arrondissement, à l'angle des rues de Londres et de Clichy. Nettoyés, ces immeubles sont magnifiques.
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Un lampadaire? Pas sûr ... Pour le coup, j'ai du être repéré !
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Square Estienne d'Orves, au pied de l'église de la Sainte Trinité. C'est la pause méridienne, l'instant du casse-croûte, au détriment des pelouses...
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Employés, ouvriers, étudiants, touristes, tous veulent profiter d'un soleil printanier. Tandis que dans l'arbre, si, si, là -haut, deux pigeons attendent pour venir récupérer les miettes des sandwiches.
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À suivre et à bientôt.
5 commentaires -
Par Albert Lupus le 7 Décembre 2019 à 23:13
21 septembre 2018 : Il faut savoir prendre le temps d'une visite d'un petit village. Surtout quand il n'y a pas foule. Et c'est toujours mieux pour saisir un peu l'âme du dit village.
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Des petites rues aux maisons dont les murs se dissimulent derrière un rideau de vigne vierge. Tout de suite l'aspect en est changé.
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Un lavoir aux reflets changeants mais déserté par les lavandières. Encore une image du passé, mais qu'il convient de conserver.
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Une jolie surprise. Et il faut bien y regarder avant de s'apercevoir qu'il s'agit d'un beau trompe-l'oeil
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Quel drôle de nom pour une rue.. et je me demande bien pourquoi !
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Enfin il suffit d'emprunter cette rue pour comprendre le sens de son nom et découvrir un charmant endroit.
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Une ruelle au charme tout aussi pittoresque que celles que j'ai déjà pu emprunter dans ce village.
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Quelques fleurs, des pavés ancestraux : on est tout-à-coup loin du 21ème siècle.
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Une seule rose, parmi ses sœurs défraîchies, honore de sa beauté le style dépouillé du clocher de l'église Saint Pierre (vieille) .
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Un si joli village ... À bientôt.
8 commentaires -
Par Albert Lupus le 26 Novembre 2019 à 21:38
21 septembre 2018 : Toujours dans la Drôme mais plus au sud. Après Crest, me voici à Dieulefit. C'est la Drôme provençale.
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La tour de l'Horloge (1594) dont je n'ai pas connaissance de l'origine (ancienne église?), siège auprès de la place principale du village. Le clocher est pour le moins aéré.
L'horloge traditionnelle et le cadran solaire font bon ménage.
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De petites ruelle en pente et propres invitent à la flânerie.
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Une inscription que j'avais déjà remarquée sur le clocher. Je ne connais pas la langue d'Oc mais je pense qu'on peut traduire par : Le temps passe, passe le bien ...
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Tiens, des grands magasins, résurgence du passé. Comme cela fait du bien de voir de tels commerces dans ces bourgs.
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La rue principale est toujours pavée. En cette fin de mois de septembre, peu d'animation mais c'est aussi bien pour visiter.
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Artisanat et petites boutiques agrémentent la rue.
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Poteries, céramiques colorées attirent les regards. J'imagine qu'en pleine saison touristique, il est plus difficile de se frayer un chemin.
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Fenêtre à meneaux, vieilles pierres, quel style pour cette maison du XVIe siècle, qui si j'en crois l'arc de la façade, renfermait une échoppe.
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Et encore une ruelle pavée avec ces murs et ces arcs de pierre. Un certain charme qui conserve une part d'authenticité.
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À suivre.
4 commentaires -
Par Albert Lupus le 20 Novembre 2019 à 18:35
21 septembre 2018 : Mon séjour en Drôme Isère se termine.
Sur la route me conduisant à Dieulefit, une étape à Crest.
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Exemple de reconversion pour une ancienne boucherie qui a peut-être vendu du lard mais qui à présent vend de l'art...
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Au carrefour des chemins pour rejoindre le clocher.
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Il fallait être myope ou aveugle pour ne pas voir l’avertissement.
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Tout là-haut, du haut de ses 52 m, le plus haut donjon de France vous invite à revivre 900 ans d'histoire : un donjon médiéval (XIIe-XVe), devenu ensuite Tour prison (XVe-XIXe).
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De dédales de ruelles en montées en terrasse, vers le donjon. Mais je n'y suis pas allé, pas le temps.
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Un exemple de ces ruelles qui jalonnent la ville.
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Et encore une boucherie-charcuterie qui n'a pas eu la chance d'avoir une seconde vie.
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Une ville qui mérite sûrement plus que l'arrêt buffet que j'y ai fait...
À bientôt.
4 commentaires
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