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13 août 2021 : un court passage, histoire de ne pas mourir idiot... car je ne pense pas que j'y passerai des vacances un jour... D'ailleurs, le nombre réduit de photos atteste de mon peu d'intérêt pour l'endroit, même si je lui reconnais quelques aspects positifs en matière de photographie.
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Un arbre magnifique, inspirant.
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L'ancienne villa Magdalena, connue aujourd'hui sous le nom le Minaret, du nom de l'hôtel qui s'y trouve. Construite en 1926-28, cette maison est le seul témoin en Bretagne de cette architecture influencée à la fois par les références musulmanes et par l'architecture paquebot.
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Immanquable comme beaucoup de phare, celui-ci l'est par sa couleur et surtout parce que ce n'est pas un phare, mais un feu... Celui-ci remplace, depuis 1946, le feu détruit pendant la Seconde Guerre mondiale. Haut de de 13 m, sa portée est de 17 milles, soit plus de 31 km.
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Mais il est un autre phare, un vrai dans sa terminologie. C'est celui de la Pyramide, d'une hauteur de 48 m, construit en 1872.
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L'œil de Pierre Chanteau. Enfin, l'un des yeux réalisés par l'artiste et disséminés dans les ports finistériens depuis 2019. C'est un hommage au courage des marins et des sauveteurs d'hier et d'aujourd'hui.
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En face de Bénodet, de l'autre côté de l'Odet, Sainte Marine. Un petit port plus typique et pittoresque que je regrette de ne pas avoir visité. Mais ce n'est que partie remise. À voir en 2023.
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À bientôt.
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Bonjour,
Juste pour vous dire que si je suis resté un peu trop longtemps silencieux, tant ici qu'à commenter vos parutions, c'est que mes diverses activités m'ont beau accaparé. J'espère pouvoir rapidement reprendre un régime de croisière plus normal.
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12 août 2021 : Plus on avance dans la forêt d'Huelgoat, plus on se sent tout petit. Que doivent imaginer gnomes, lutins et autres farfadets ?
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Nous voici au Ménage de la Vierge. Un amoncellement insolite de roches qui ne doit rien au hasard... Ça serait un certain Gargantua qui, de passage dans le coin, s'est vu refusé l'hospitalité par les gens du pays. N'ayant reçu qu'une misérable pitance, il chercha dans le Léon proche, des roches pour les jeter sur la route, emplacement actuel du chaos.
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La Roche Tremblante, une des curiosités du lieu.
Des générations de visiteurs ont exercé leur ingéniosité pour découvrir le point névralgique de cet énorme rocher qui permet de le faire bouger… sans le faire tomber !
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Ce bloc rocheux pèse 137 tonnes. Il mesure 7 m de long et 3 de large. Elle oscille sur son arête de base en exerçant une pression à un endroit précis. On comprend mieux que ce soit Gargantua, à l'origine de tout ce chaos.
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Heureusement que ce passage n'est pas sur le chemin. J'en connais qui y seraient restés coincés...
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La rivière d’Argent que l'on suit sur plusieurs centaines de mètres. L'eau y prend parfois une teinte rouge sang, due à la couleur des rochers. Mais la rivière doit son nom enchanteur à la mine de plomb argentifère située en amont.
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Voici un autre endroit où l'effet est encore plus saisissant.
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Enfin, il faut bien à un moment retourner au parking. La solution, traverser sur ces gros blocs... aussi appelés le vieux pont rouge.
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À bientôt. Promis.
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12 août 2021 : Oublions pour un temps la mer et projetons-nous dans les terres, plus précisément en forêt d'Huelgoat pour en découvrir quelques sites mystérieux, mais sans pour autant en percer les secrets.
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Pas de doute, en regardant la maison, on est bien en Bretagne. Il s'agit là d'un moulin installé sur la rivière d'Argent, un beau nom au demeurant.
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Ce n'est que le début du chemin, mais déjà, nous sommes dans l'ambiance avec ce magnifique bloc de granite.
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Effectivement, le Chaos se révèle à nos yeux, mélangeant minéral et végétal. La forêt est indissociable du Chaos de rochers que longe la rivière d'Argent.
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Le cheminement est par endroit, impressionnant. Il faut endroits se baisser. L'humidité est palpable et la mousse est partout sur les rochers.
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Il faut savoir se faufiler entre les blocs, surtout dans la première partie du parcours et se demander ce qui nous attend derrière ces rochers. Notamment quand on sait que la forêt est remplie de légendes...
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Même le soleil et ses rayons passant à travers le feuillage, donne un aspect bien particulier à ce paysage.
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Ce chaos est constitué de roches éruptives, nées à plus de 20 km de profondeur d'un magma en fusion. Refroidies, elles ont subi une lente érosion. Les eaux de ruissellement vont entraîner les parties de roches désagrégées tout en déblayant le terrain surmontant ces roches. Celles-ci dégagées vont se retrouver en équilibre les unes sur les autres.
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À bientôt pour la suite de ce voyage extraordinaire
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11 août 2021 : fin de mon passage à Saint Jaoua.
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Voici le dernier vitrail de la chapelle, que je n'ai pas présenté dans le reportage précédent.
Au nord, les couleurs les plus froides, les plus sombres du spectre lumineux. Les courbes sont incurvées vers le bas. C’est la symbolique de la nuit, puis de l’Ancien Testament. Ils se rapportent à l’élément terre.
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L'intérieur de la chapelle, alors en restauration, les petites figures jalonnant les sablières des bras du transept.
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Sous la charpente en forme de coque de bateau renversée, une fresque dans le bras nord. (Désolé pour la mise au point!)
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Une fresque murale que l'on peut encore deviner. Je ne sais pas si celle-ci sera restaurée.
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Le vieux canal qui servait à évacuer l'eau de la fontaine, a, lui aussi, été l'objet de décorations éphémères.
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Un dernier regard sur le formidable travail des dentellières.
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Et enfin, la chapelle Saint Joua, havre de paix dans un écrin de verdure.
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À bientôt.
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11 août 2021 : l'exposition de dentelles nous conduit naturellement vers la chapelle Saint Jaoua. C'est un endroit attachant dans son cadre de verdure.
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L'église parait avoir été construite au 15e siècle. Elle comporte une nef, deux chapelles formant transept et un chevet plat, le tout couvert de voûtes lambrissées.
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Dans son architecture et par sa position dans l’édifice, le clocher assez proche du « clocher-mur »: un pignon surélevé en une sorte de fronton percé d’une ou plusieurs baies renfermant les cloches.
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L'environnement est des plus agréables avec tous ces hortensias multicolores.
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Désolé pour la qualité des photos qui suivent, mais je n'ai pas utilisé le flash et tout est en lumière naturelle, avec une exposition rehaussée au post-traitement.
À l'intérieur, on découvre les nouveaux vitraux datant de 2016 et réalisés par Udo Zumbok.
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Transept sud
Au sud, les couleurs les plus chaudes, les plus claires du spectre lumineux.
Elles symbolisent la lumière, le Nouveau testament. Elles sont liées à l’élément air.-=-=-=-
Le maître-vitrail dans le chœur
La lumière rouge-orangé porte le symbole de la Vie, de de l’Amour.
Elle est liée à l’élément feu.
La lumière colorée se donne ici sur une courbe ascendante évoquant le Soleil pascal, le Christ en Gloire.
Elle est équilibrée vers le bas par le vert-bleu.-=-=-=-
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Transept nord
Au nord, les couleurs les plus froides, les plus sombres du spectre lumineux.
Les courbes sont incurvées vers le bas.
C’est la symbolique de la nuit, puis de l’Ancien Testament.
Ils se rapportent à l’élément terre.Toutes les informations relatives aux vitraux proviennent du site : https://bualsantjaoua.org/2017/10/02/vitraux-de-chapelle-122016/
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En ce qui concernent les dentelles du post précédent, il s'agit des réalisations d 'une association connue sous le nom de : les trois tisseuses de lien (qui ne sont plus que deux à présent).
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À bientôt
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11 août 2021 : Pourquoi un tel titre? Tous les ans en été, nombre de chapelles se parent de magnifiques dentelles. Mettant ainsi à l'honneur un savoir-faire ancestral.
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On débute la promenade par la fontaine à peu de distance de la chapelle de Saint Joua (commune de Plouvien - 29) où déjà l'œil est attiré par le bassin orné d'une dentelle.
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La fontaine, c'est une fosse dallée de granit, entourée d’un muret de grosses pierres avec une entrée aussi soignée que celle de l’enclos qui permet de descendre au bassin. A la fontaine de St Jaoua, on venait plonger la première chemise du nourrisson afin de lui assurer une bonne santé. L’eau fait aussi disparaître les verrues. On venait également intercéder le Saint pour les ulcères.
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Dans un environnement boisé, de grandes réalisations en dentelle, tel des accroches-rêves...
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On peut remarquer la finesse du travail et l'ampleur de celui-ci.
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Ces travaux profitent des éléments du paysage, comme de gigantesques toiles d'araignée.
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Les motifs sont nombreux et variés, ce qui ne gâtent rien.
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En arrière-plan des dentelles, on remarque cette pierre dite « lec’h »,qui pose bien des questions: la forme, la mouluration sobre fait penser à un vestige gallo-romain (55 av. J.C.) ou à la réutilisation d’une colonne de l’église romane (comme cette autre pierre dans la chapelle, retrouvée dans le mur de l’enclos). Retournées, elles pourraient avoir soutenu la charpente de l’église romane.
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Difficile de dire le nombre d'heures passée à la réalisation de ces travaux, mais j'imagine qu'il y a eu bien du temps passé.
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Dans le prochain épisode, on s'intéressera à l'environnement de la chapelle.
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À bientôt.
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10 août 2021 : Ma promenade dans l'île de Batz se termine au superbe jardin Georges Delaselle.
Vous allez peut-être croire en découvrant ces photos, que je me suis trompé de carte mémoire... Non, il n'en est rien. Nous sommes bien Bretagne !
Lorsqu'en 1897, Georges Delaselle, un assureur parisien, décide de transformer ce petit coin de dune en un jardin colonial, l'île ne compte aucun arbre. Il entreprend de creuser dans le sable de larges cuvettes pour s'abriter du vent, et met alors à jour, une nécropole datée de l'Âge de Bronze.
En 1918, la maladie le pousse à s'installer définitivement sur l'île. Il se consacre alors uniquement à son jardin. Obligé de vendre en 1937 l'œuvre de sa vie, il s'éteint quelques années plus tard, rassuré de voir un particulier continuer à s'occuper de son jardin. En 1957, la propriété est transformée en centre de vacances. Peu à peu le jardin va tomber dans l'oubli. Une équipe de bénévoles se lance, à partir de 1987, le défit de réhabiliter ce précieux témoin de l'acclimatation des végétaux exotiques. Cent ans après le début de sa création, le Conservatoire du Littoral en fait l'acquisition pour protéger ce site exceptionnel. Il est actuellement géré par Haut Léon Communauté.
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Vu ma méconnaissance des plantes surtout exotiques, et leur nombre, je ne commenterai pas ces photos. Je vous laisse admirer...
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Comme vous avez pu le constater, l'exubérance de ce jardin contraste avec le paysage maritime tout proche. De multiples plantes de tous les continents se côtoient ici et profite d'un climat particulièrement propice à leur croissance.
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À bientôt.
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10 août 2021 : Toujours à la découverte de ce petit paradis qu'est cette île et qui offre de beaux endroits à immortaliser.
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Dans un des coins du port, quelques vieux bateaux attendent que la nature fasse son œuvre.
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Il ne semble pas avoir été abandonné depuis des lustres. Mais c'est quand même la fin pour lui et une longue agonie.
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L'état de la peinture et de certaines pièces de bois, ne plaident plus en sa faveur.
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Vision typique d'un port à marée basse où ce voilier n'A pas dû Naviguer depuis longtemps.
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Un regard sur l'horizon, tandis que...
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Tandis que du côté du continent et Roscoff, le temps est plutôt gris.
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Il n'y a pas que des vestiges de bateaux sur l'île. Certaines habitations ont également vécu. Il s'agit en fait des ruines de la chapelle Sainte Anne. Pour en savoir plus c'est ici
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Activités nautiques un peu au repos. Mais que la mer est loin !
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Nous voici à présent au jardin Georges Delaselle.Créé au début de XXe s. par un assureur parisien passionné de botanique. Aujourd’hui propriété du conservatoire du littoral et géré par Haut Léon Communauté, le jardin abrite une riche collection de plantes exotiques ainsi qu’une nécropole de l’Âge de Bronze et un calvaire du XVIIe s.
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Depuis le jardin, une échappée sur la mer.
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Le climat de l'île autorise la pousse de nombreuses plantes de type tropical. on y compte plus de 1 700 espèces originaires de tous les continents.
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Promenade dans le jardin à suivre bientôt.
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10 août 2021: L'île de Batz est un petit paradis. La luxuriance de la végétation et le charme de ses maisons y sont pour beaucoup... Quelques images pour s'en persuader, si besoin était.
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Hortensias, géraniums et autres fleurs, concourent au charme de l'île.
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Les agapanthes ont également les rois du territoire, partageant le terrain avec des rosiers.
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Un autre atout de l'île, c'est ce bleu qui domine dans les habitations.
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Mais il y a cependant des exceptions et ces bois vernis restent très couleur locale, s'harmonisant avec c puit, étrangement placé au milieu de la route !
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Une belle harmonie de couleurs qui donnent de l'éclat au mur blanc.
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Jeu d'ombre pour un cadre sobrement rustique.
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On quitte un moment les petites rues si accueillantes pour se rapprocher du bord de mer et découvrir au loin, le continent et Roscoff.
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Et toujours ce bleu tout en nuances, dans le ciel, sur mer ou sur terre.
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Une voile file au gré du vent
Laissant de côté le sable blanc.
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L'appel du large...
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Et pour changer du bleu...
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À bientôt pour la suite.
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10 août 2021 : J'ai décidé de me rendre dans l'île Batz.
Après une première visite, il y a quelques années, d'une durée de deux heures, j'ai décidé d'y passer la journée.
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Mais cette fois-ci, plutôt que d'emprunter la navette de Roscoff à l'le, j'ai privilégié le bateau depuis Moguiérec pour une vraie ballade en mer. Une traversée de 45 minutes commentée par le commandant de bord pour découvrir les trésors de la Côte des Sables. Au passage de ces écueil, il est donné de voir des cormorans en séance réchauffage...
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Sur une mer un peu formée, on navigue entre les récifs pour atteindre au loin, l'île, dont on distingue le phare.
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Cette autre vue nous montre les fameux rochers qui par marée haute, sont parfois à quelques centimètres de la quille des bateaux. Les naufrages ont été nombreux dans ces parages. Mais grâce au commandant qui connaît bien l'endroit, nous arriverons sains et saufs.
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La balise à l'entrée du port indique aux navigateurs de passer au sud. Cette bouée est située au bout d'une longue jetée, ou cale, qui a pour effet de casser les vagues . On peut constater l'apaisement de la mer par rapport au premier plan.
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Peu après le long débarcadère, un aperçu de la ville.
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L'Île de Batz possède un climat tempéré océanique sans saison sèche et à été tempéré, ce qui explique la présence d'une végétation de type " méditerranéenne".
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L'église Notre Dame de Bon Secours surplombant les massifs d'agapanthes. Descriptif de l'église à lire ici : http://www.infobretagne.com/iledebatz-eglise.htm
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Le charme indéniable de ces maisons bretonnes rehaussé par les massifs de fleurs.
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Une vue plongeante sur ces petites maisons bretonnes, ce bâtiment de la poste orné d'une superbe fresque et au fond la vue inattendue du phare, démuni de sa lanterne partie en réparation mais remise en place depuis!
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Le bâtiment de la poste, également bibliothèque pour enfants s'orne d'une fresque avec le dragon de l'île. Je vous laisse découvrir ici l'histoire de cette fresque et celle du dragon.
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Enfin pour finir aujourd'hui, toujours ces maisons aux pierres apparentes, d'une grande luminosité.
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À suivre. Merci et à bientôt.
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