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30 mai 2020 : La route des sapins continue de dérouler son long ruban entre les murs verts des arbres, au cœur du Jura.
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Les sapins paraissent tous plus hauts les uns que les autres. Et on a toujours le sentiment d'en voir un plus élevé que les autres.
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Et dès que de l'espace à l'air libre est disponible, la végétation sauvage reprend ses droits, tapissant de multiples couleurs, le sol.
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Et toujours cette route à la fois forestière et sauvage qui traverse ces étendues couvertes de sapins.
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Des restes de troncs, inexploitables par les scieries sont abandonnés là, refuges pour insectes.
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Quel regret que je ne puisse retenir le nom des plantes. Du moins, j'en conserve la trace par la photo.
Après recherches, il s'agit d'une ancolie commune.
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Les anciens , il y a quelques années, ont laissé la place aux plus jeunes, que les hommes ont replantés.
Peut-être y-a-il parmi eux, le futur sapin président, celui qui fera au moins 45 mètres de haut pour une circonférence de 4,30 mètres à 1,40m du sol...
Mais il lui faudra au moins deux siècles pour y arriver !
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Je quitte la route des sapins, non sans un arrière goût de nostalgie, à l'mage de ce banc rustique, rongé par le temps.
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Merci de m'avoir suivi tout au long de cette route. À bientôt.
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31 mai 2020 : Petite échappée dans la nature du côté de la route des sapins.
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La route des sapins, la bien nommée. Situé entre 634 m et 995 m d’altitude, cet itinéraire de 42 km entre Champagnole (39) et Levier (25) traverse l’une des plus belles sapinières d’Europe...
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Tout le long de la route, de nombreux troncs attendent le passage des grumiers. La preuve ici que le bois continue de vivre même après avoir été coupé.
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De large espaces jadis occupés par la forêt, offrent l'hospitalité à de nombreuses espèces végétales.
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Ces prairies fleurie sont un réel garde-manger pour les insectes et surtout es abeilles.
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La saison du printemps est prolifique en fleurs et les abeilles se délectent du nectar des fleurs.
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Les variétés sont nombreuses et tapissent de multiples couleurs la mini prairie.
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À suivre et à bientôt.
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Frasne : 31 mai 2020. La promenade dans les tourbières se poursuit. Nous quittons les zones boisées pour des endroits plus aérés, plus lumineux.
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Parmi la flore présente, on découvre l'andromède au début de sa floraison. Cette plante protégée est toxique. Elle se trouve dans la tourbière vivante et aussi dans la tourbière bombée vers les anciennes zones d'exploitation de la tourbe.
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Le pin à crochets ou "croc" est un pin particulièrement résistant. Dans la tourbière où il pousse sur un sol pauvre et gorgé d'une eau aussi acide que le vinaigre, il supporte des conditions de vie extrêmes. Souffrant de l'excès d'eau et de manque de nourriture, sa croissance est très ralentie. Un pin de deux mètres de haut peut être centenaire !
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Et puis il y a la faune. Mais ce jour-là je n'ai guère vu que des libellules (ou agrions).
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Où encore ce papillon se chauffant sur les planches du sentier.
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Voici la fameuse tourbe extraite du trou à l'arrière-plan sans doute pour des besoins pédagogiques. Du temps de son exploitation, la tourbe était extraite sous forme de briquettes. Chaque habitant de Frasne pouvait acquérir un lopin de tourbe de 4m sur 4m. La besogne durait de 6 à 10 jours dès le mois de mai. Puis la tourbe était séchée durant l'été, ramenée à la grange en septembre où elle allait encore attendre un an avant d'être brulée dans le poêle.
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Autre plante commune des tourbières : la fougère.
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De nouveau un papillon, à moins que ce ne soit le même, qu'on aurait pu confondre avec la feuille sèche à côté...
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Fin du voyage alors que de jolis nuages sont venus conquérir le bleu du ciel.
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Merci de vos passages et à bientôt.
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21 mai 2020 : L'instant est venu de pénétrer dans la tourbière de Frasne en suivant un des sentiers aménagés.
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Les tourbières, c'est bien connu, ce sont des zones humides et il n'est pas recommander de s'aventurer hors des sentiers car l'eau est présente partout.
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Pour information, rappelons qu'une tourbière se développe à partir de l'accumulation de végétaux dans des lacs formés suite à la fonte des glaciers. (pour résumer ...).
La réserve naturelle régionale des tourbières de Frasne-Bouverans est une réserve naturelle régionale. Classée en 2014, elle occupe une surface de 293 hectares et protège un vaste ensemble de tourbières dans la vallée du Drugeon.
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Les sentiers aménagés autorisent la promenade aux personnes en situation de handicap moteur et permettent une incursion au cœur de l'écosystème.
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Pins à crochet, myrtilles, mais aussi bouleaux colonisent les lieux.
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Ici ou là, des trous avec de l'eau stagnante. Le processus de formation de la tourbe se poursuit à une échelle moindre qu'il y a 6000 ans. Mais ne comptez pas sur moi pour vous présenter le résultat dans plusieurs milliers d'années.
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Un endroit qui vit, qui meure, qui se renouvelle sans intervention humaine... (Désolé pour la qualité de la photo, je me suis un peu raté...)
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Et puis par endroits, des éclaircies, des clairières favorisant le développement de la myrtille, l'airelle du marais, l'andromède, la canneberge.
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Ici, la tourbe a été extraite en totalité jusqu'à la roche mère du sous-sol. La fosse mesure 8m de large, 70m de long et 7m de profondeur.
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À bientôt pour la suite .
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31 mai 2020 : Direction les tourbières de Frasne dans le Doubs.
Toutes les photos ont été retravaillées en fonction de ce qu'elles m'évoquaient.
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Mais auparavant, on emprunte la route des Sapin et l'on croise le village de Chapois et son église si typique avec son clocher en tuiles vernissées et ses façade recouvertes de zinc, pour les protéger des intempéries.
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La route des Sapins, la bien nommée. Il y a des stères et des stères le long de la route. Par chance, c'est dimanche et il n'y a pas de grumiers.
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Les hautes futaies semblent nous aspirer.
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Et une photo verticale accentue encore plus cette impression.
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Et puis par endroits, des clairières éclatantes de lumière au soleil du printemps.
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Arrivée aux tourbières. Frasne et son étang nous offrent une belle perspective malheureusement gâchée par la ligne électrique.
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Pas très loin, en bordure de l'étang de Frasne, la petite chapelle près de l'ancienne scierie.
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Et nous voici à présent au cœur de ce lieu étrange qu'est la tourbière.
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À bientôt pour la suite.
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Chalon sur Saône, le 22 février 2020 : Le temps est agréable et nous invite à une promenade le nez au vent au cœur de la vieille ville.
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Cette terrasse improvisée chez un brocanteur, n'incite-t-elle pas à faire une pause?
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Histoire de jouer avec la perspective de la cathédrale Saint Vincent.
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Vivrions-nous dans un monde impudique à Chalon sur Saône? Étonnant trompe-l'œil !
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"Molière et la ménagère" - un beau trompe-l'œil de 10 mètres de haut réalisé par Ph de Lanouvelle et N de Renty - Avril 1991
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Ici, pas de trompe-l'œil. Les reflets dans les vitres de ces anciennes maisons suffisent à la beauté du lieu.
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Plus récente, cette façade de pierre richement travaillée, révèle le côté bourgeois de l'occupant des lieux à une certaine époque.
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Encore une photo en perspective à travers les murs encadrant une petite ruelle. Il s'agit de la tour du Beffroi, dont je vous laisse découvrir l'histoire sur la photo suivante.
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À bientôt, pour une nouvelle visite, ici ou là...
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22 février 2020 : À quelques jours du premier confinement, je me suis rendu à Chalon sur Saône pour y musarder. Le temps était pour quelques jours encore à l'insouciance...
NB : j'ai retravaillé légèrement ces photos...
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La rue de l'Oratoire avec son appartement par dessus. Comble de l'affaire pour un photographe, je n'ai découvert qu'au moment de poster ce cliché, que c'est dans cette rue qu'est né Nicéphore Niepce, l'inventeur de la photographie...
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Je me suis contenté de déambuler dans les rues, juste en recherchant de quoi faire une photo comme ici avec les ombres des arbres sur la façade.
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Ou à immortaliser cette autre façade richement travaillée qui contraste avec les murs à colombage qui font le charme du centre ville.
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Parle à mon c.., ma tête est malade ! À moins que dans ce cas précis, ce ne soit l'inverse...
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Chalon sur Saône est fière à juste titre de son architecture historique. Même les devantures de certains magasins sont magnifiquement décorées.
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La ville est connue pour son festival Chalon dans la rue. Est-ce une trace de celui-ci? En tous cas, c'est sympa.
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Au coin d'une maison à colombage, face à la cathédrale Saint Vincent, voici la statue éponyme, en bois peint.
Un peu d'histoire : "SaintVincent âgé de 22ans, diacre de Saragosse résista aux ordres du préfet Dacien à Valence qui exigeait de lui d’adorer l'empereur. Son martyr fut horrible : écartèlement, lacérations, brûlures. Il mourut le 22 janvier 304.
La date de la SaintVincent, le 22 janvier, correspond généralement à une période climatique intermédiaire entre l'état d'hibernation de la vigne et celle du retour de la végétation. Mais est-ce suffisant pour comprendre pourquoi Saint Vincent a été choisi comme patron des vignerons?
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Sur place face à la cathédrale, quelques maisons font étalage de leurs façades à colombage. Mais toutes les rues du centre ville, sont du même style.
Pour en connaître un peu plus sur ces demeures, je vous invite à visiter ce blog : Chalon
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À suivre.
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26 janvier 2021 : De passage sur le premier plateau du Jura, vers Bonnefontaine, j'en ai profité pour faire quelques photos de ce paysage plus ou moins enneigé. Bien qu'habitant à 25 km de là, il n'y a pas de neige chez moi... Alors autant joindre l'utile à l'agréable.
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Nous sommes loin des images d'Epinal décrivant le Jura comme la petite Sibérie ou le Canada. Ici, le paysage a encore un côté humain.
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Le ciel est bien chargé laissant filtrer par moment, entre les nuages, un peu de soleil. Mais il ne fait quand même que 2°.
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Les près sont ouverts, attendant le retour des beaux jours et la repousse de l'herbe qui servira à nourrir les vaches montbéliardes, productrices du lait à comté.
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Le ciel au loin, réfléchit les lueurs d'un soleil qui se cache par instant, au-dessus de moi, derrière les nuages.
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Accrochée au fil de fer barbelé, une touffe de poils, crinière ou queue, laissée par un cheval comtois.
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Et ce soleil qui joue au chat et à la souris avec moi, est bien là, mais à ce moment, voilé par une nappe nuageuse.
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Pour clore cette petite série, une photo de cet arbre qui doit être un tilleul, et similaire à celui qui est chez moi. Mon œil a été attiré par sa charpente agrémentée de bouquets de gui dont tout le monde connaît les vertus (supposées) : Amour, prospérité, éternité.
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Petite note : Toutes ces photos ont été retouchées pour accentuer ici, une teinte, là diminuer une ombre. Bref, jouer de la palette mais sans excès, histoire d'apporter une touche plus personnelle autre que la simple prise de vue, à mes photos.
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À bientôt.
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11 janvier 2020 : Après avoir pris quelques photos du canal, je me suis intéressé aux façades. Et les photos que je vous livre, n'ont pas été retouchées. Elles n'en n'avaient pas besoin. Alors partons à la découverte de quelques "oeuvres" du street art.
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Ici, ce "tag" de chats se fait passer pour Choofy, un taggueur connu pour ces représentations de chats sur les murs.
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Arrêtons-nous un instant sur ce trompe-l'œil ... mais qui en fait n'en n'est pas un. On va un peu le disséquer...
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Dans un premier temps, j'ai isolé les tags du bas. On y reconnaît une silhouette célèbre créée par M. CHAT (écrit ainsi en capitales et par défaut prononcé « Monsieur Chat ») un artiste franco-suisse Thoma Vuille. Hélas ici, il ne s'agit pas d'originaux mais de collages. Un peu déçu...
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Sous un autre angle, on découvre ce qu'il y avait sur une photo précédente. Ici l'artiste (inconnu) a été inspiré semble-t-il, par le canal. Il s’agit d’un aviron à quatre places, certainement vu depuis le fond de l’eau, et traçant son sillage. Œuvre de Bergerol.
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Barbapapa a été récupéré par un mouvement, sans faire de politique, anarchiste, le A2 Street art - Louise Michel et qui revendique la pose dans tout Paris de 1871 Barba... et Coeur A2, une autre création qui signifie Amour Anarchie...
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Est-ce la lutte finale? C'est plutôt à celui qui mettra le dernier tag visible et lisible... Il va être temps de nettoyer
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Allez, il est temps de retrouver un peu de fraîcheur avec cette jeune fille qui nous attend quai de Valmy. Elle a été réalisée par l’artiste toulousain Vinie en septembre 2017.
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Et enfin un petit sourire devant cette vitrine d'un électricien où tout bricoleur doit pourvoir trouver son bonheur.
Il suffit simplement d'être un peu au courant ou branché, ce qui dans le quartier est monnaie courante.
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Voilà pour cette visite du quartier du canal Saint Martin. Je regrette de ne pas avoir eu plus de temps pour ce troisième volet.
D'autant que ce n'est que plus tard, chez moi, que j'ai découvert tous les trésors du street art dans le quartier. Dommage, ce sera pour une autre fois.
À bientôt.
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11 janvier 2020 : En cette mi-janvier, la rigueur de l'hiver ne s'est pas installée. Il fait bon flâner le long (ou au-dessus) de ce canal mythique de Paris.
Petit rappel : à de rares exceptions, toutes les photos ont été retravaillées pour leur donner plus d'intensité, d'émotion...
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Dans l'enfilade du canal où se succèdent, écluses, passerelles ou ponts. Petite précision, si les quais sont libres d'accès, par contre, il est interdit de pénétrer dans les emprises des écluses.
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Quand on parle du canal Saint Martin, difficile de ne pas évoquer le célèbre film Hôtel du Nord. Mais attention...
En 1938, l’hôtel est la vedette du nouveau long-métrage de Marcel Carné, au même titre qu’Arletty ou Louis Jouvet qui figurent au casting. Pourtant, c’est en studio, où l’intérieur de l’établissement ainsi qu’une partie du canal Saint-Martin ont été recréés, que la grande partie des scènes ont été tournées.
Le touriste peu averti aura bon sens d'aller lire le panneau en bas à droite de la photo, en forme d'écu, avant de repartir avec une photo de ce qu'il pense être un monument historique. Au pire, il pourra se consoler en profitant du restaurant, puis en prenant une chambre pour la nuit, histoire d'être dans "l'atmosphère"...
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Le quartier a subi bien des restaurations. Et quand des stylistes décident de s'installer dans celui-ci, ce dernier prend des couleurs. Voici par exemple les devantures colorées d'Antoine et Lili. Il s'agit d'une jolie petite maison de vêtements féminins et de décoration dont la création et la fabrication sont artisanales et en partie "Fait avec Amour" en France.
Et quand le canal m'offre de chatoyants reflets, difficile de ne pas tomber sous le charme.
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J'ai franchi le canal pour m'approcher du magasin. Alors que le soleil d'hiver décline, les vitrines semblent violemment éclairées à l'intérieur et à l'extérieur. Quel est donc ce mystère?
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Comme on peut le voir, le canal décrit une courbe et de l'autre côté se dresse un immeuble moderne d'une compagnie d'assurance. C'est le soleil qui se reflète dans les vitres et dont l'éclat est capté par les magasins à quelques centaines de mètres plus loin !
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Avant de quitter le canal pour aller voir ce qu'il y a plus loin, une dernière photo retravaillée dans les bleus.
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Un autre immeuble moderne, traitée en jouant avec la saturation, me permet d'aborder avec cette transition colorée, vers le prochain sujet à découvrir bientôt.
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Merci d'être passé me voir.
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