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Bonjour à tous . Pour 2021, j'ai décidé, dans la mesure du possible, de donner un genre à mes photographies, quand ce sera possible. Je veux dire par là, que je souhaite m'éloigner du côté carte postale de mes photos. Alors je les traiterai différemment ( N&B, sépia, HDR ou autre) au rythme de mon inspiration. Et puis petit changement aussi avec l'apposition de ma signature en lieu et place du traditionnel filigrane.
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11 janvier 2020 : Je suis à Paris pour un reportage photo. En attendant la soirée pendant laquelle je dois officier, je vais traîner mes pas du côté du canal St Martin. Un endroit que j'apprécie particulièrement. J'ai même failli habiter à côté, par le passé. Dommage.
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Le canal St Martin est long de de 4,55 km de long situé essentiellement dans les 10° et 11° arrondissements de Paris. Inauguré en 1825, il comporte neuf écluses, deux ponts tournants, deux ponts fixes pour les voitures et six passerelles piétonnes une dénivellation totale de 25 m.
Voici les premières écluses doubles au débouché du tunnel du Temple.
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Depuis la passerelle de la Douane, d'où j'ai pris la photo précédente, on découvre vers le nord, le pont tournant de la rue Dieu et juste derrière, la passerelle Alibert
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Comme beaucoup de ponts et passerelles à Paris, celle-ci n'échappe pas au "romantisme" des amoureux...
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Toujours étonnant de découvrir le débouché du canal au sortir du tunnel sur les deux écluses. L'occasion de célébrer l'ingéniosité des ingénieurs de l'époque.
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La montée de la passerelle Bichat.
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Nous retrouvons le pont tournant de la rue Dieu et à l'arrière-plan, la passerelle Alibert (1860). Il s'agit d'un pont en arc par dessous en acier.
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Une photo qui pourrait paraître d'un autre temps. Mais y avait-il déjà des mouettes à l'origine du canal?
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La passerelle Bichat vue sous un autre angle avec les anneaux permettant d'amarrer les bateaux avant l'ouverture de l'écluse. Ceux-ci bien entendu, sont présents tout au long du canal qui ne voit plus guère passer que les bateaux mouche.
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Pour la suite de la promenade, si cela vous a plu, revenez ici bientôt.
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19 septembre 2019 : Au hasard des rues plus ou moins désertées par les touristes, je poursuis ma promenade.
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Et en levant les yeux, je découvre cette demoiselle perchée sur le toit de l'église. Elle a choisi cet endroit pour avoir une vue étendue sur la région.
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Les rues semblent abandonnées, pourtant elles offrent encore une ombre salutaire.
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Et puis j'aperçois le clocher mur, un style bien présent dans le sud de la France et bien loin des clochers à bulbe de ma région.
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Un petit air de vacances, après les vacances et dans un calme inespéré.
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Les restaurants sont pour l'heure au repos. Ils reprendront de l'activité ultérieurement.
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Quant à moi, j'ai repris ma route pour découvrir à mi-chemin ce spectacle insolite.
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Non, vous ne rêvez pas. Les vaches mangent des melons...
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Et il semblerait qu'elles aiment cela... Ce sont sans doute des surplus de la récolte, des melons ne correspondant pas aux normes de vente. Au moins ce ne sera pas perdu. Surtout qu'il ne faut pas compter sur moi pour manger du melon, je n'aime pas cela !
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À bientôt.
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S’il est une période qui ne me plaît guère, c’est bien celle du passage d’une année à l’autre.
C’est ce moment où l’on échange des vœux, une tradition qui cela n’engage que moi, ne sert à rien.
La preuve dans mon cas, j’avais souhaité maintenir un rythme de parution élevé de cette chronique.
Que nenni, réduite à la portion congrue, la chronique. Alors les souhaits… mais les sous oui !
Là encore question argent, la fuite en avant et comme l’argent n’a pas d’odeur, impossible de remonter sa trace. Moralité, je n’ai pas gagné plus, mais ni moins qu’auparavant.
Et je pourrais continuer ainsi avec la joie, le bonheur, etc. Je passerai sur le côté hypocrite de certains vœux qui ne sont là que pour faire bien.
Vous l’aurez compris, les vœux, ce n’est pas ma tasse de thé. Je leur préfère un verre de vin jaune. Mais je sens bien que mes propos justement vous font rire jaune.
Alors merci quand même à ceux qui m’ont adressé leurs souhaits et surtout à ceux qui ne l’ont pas fait. Pour ma part, j’invite les plus pessimistes à garder un peu d’espoir, car la vie c’est l’espoir et je demande aux plus optimistes, de raison garder comme dit dans les hautes sphères, car à l’impossible nul n’est tenu.
Pour finir, cette pensée de Charles Perrault : « Et comme ton bonheur dépend tout de tes vœux, songes-y bien avant que de les faire. »
TEXTE ISSU DE MA CHRONIQUE DU SOIR, SUR MA PAGE FB.
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19 septembre 2019 : Beaucoup moins de vacanciers à cette période. L'occasion est belle de flâner un peu dans cette célèbre cité. Et puis en cette saison d'hiver, cela fait du bien de revoir le soleil même par photos interposées.
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Dès l'arrivée sur le grand parking, on découvre l'étang des Launes. Malheureusement les oiseaux sont trop loin pour la photo. Reste le paysage.
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Si les Saintes Maries de la Mer sont connues pour être un lieu de pèlerinage des gitans, il n'en reste pas moins qu'il existe toujours une petite flottille de pêcheurs artisanaux
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Mais en face d'eux, l'opposition est grande avec en face, la flotte de la plaisance qui accapare une grande partie du port, en fait aménagé pour elle.
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Quant à moi, j'ai fait mon choix ... entre ceux qui sortent pour le travail et ceux qui s'aventurent en mer pour le plaisir.
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Sur la plage, pas grand monde malgré le soleil, mais surtout à cause du vent.
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Ce n'est pas la marée du siècle, mais la mer est néanmoins agitée.
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Alors pas de plage? Il reste les petites rues commerçantes et il fallait en profiter car si on avait su ce qui allait nous tomber dessus quelques mois plus tard !
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Le musée Baroncelli, ancien hôtel de ville est dédié à la Camargue. Ce musée est un hommage au marquis Folco de Baroncelli-Javon, personnage emblématique de la Camargue et ardent défenseur des coutumes, du patrimoine écologique, traditionnel et culturel de la Camargue. Après une longue fermeture pour des travaux de restauration, il a réouvert ses portes en juin 2018.
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Lieu emblématique des Saintes Maries, le sanctuaire des Saintes Maries, ici le donjon-abside avec à l'intérieur de l'église, la statue de Sara la Noire, vénérée des gitans mais qui en ce mois de septembre étaient totalement absents des lieux.
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À bientôt pour la suite de la visite ... mais l'année prochaine.
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16 décembre 2020 : Je poursuis ma promenade au fil de la Brenne pour tester mon filtre ND, avec plus ou moins de réussite, c'est certain. Néanmoins même si j'ai été réticent jusqu'à ce jour à l'utilisation de ce filtre, je trouve qu'on peut réaliser de beaux effets.
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La rivière gonflée par les pluies m'offre l'occasion de faire des photos qui sortent de l'ordinaire, sans être extraordinaires.
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Le petit barrage qui permet de détourner l'eau vers un ancien moulin est un peu submergé.
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Et il suffit de passer le pont ... pour voir l'autre côté.
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Et voici les vannes qui régulent le bief de l'ancien moulin.
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Avec une vue un peu plus élargie. Mais je regrette vraiment de ne pas avoir utiliser le trépied.
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Et puis je remonte le courant, une façon comme une autre de voir le paysage différement.
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Au confluent de deux cours d'eau qui en fait, ne sont les bras de la même rivière qui s'est divisée en deux un peu plus haut.
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Effet cheveux d'ange dans le rayon de soleil.
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Et enfin, vue sur le clocher sans église ...
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À bientôt.
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16 décembre 2020 : avoir une petite rivière à moins de 300m de chez soi, est par moment une aubaine. Surtout quand après de fortes pluies, elle a grossit.
Et surtout quand on a envie de tester le filtre ND variable nouvellement acquis. (Les spécialistes comprendront)
Sur le chemin de la rivière, mon passage est surveillé. Mon ami greffier profite du soleil (il fait 10° ...)
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Toutes les photos qui suivent ont été réalisées avec le filtre ND. J'ai bien conscience que j'ai encore des progrès à faire pour domestiquer ce filtre.
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Il faisait beau. J'avais envie de jouer avec le soleil. Mais je crois que c'est l'inverse qui s'est passé. À preuve, les nombreux flares (reflets lumineux sur la photo).
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La rivière a grossi suite aux averses des jours précédents et sa couleur n'incite pas à la baignade..
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Par endroits, de beaux remous se forment.
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Même si les habitations sont proches, c'est quand même un havre de paix.
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L'effet du filtre ND est visible ici. Bien sûr, ce ne sont pas cheveux d'ange d'une belle cascade, mais on fait avec ce qu'on a sous la main.
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En été ici, on pourrait traverser presque à pieds secs...
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Et puis au hasard de ma promenade, l'occasion fait le larron...
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Petite précision, j'avais négligé le fait de prendre mon trépied et pour ce genre de photos, c'est plus qu'utile... Bon, ce n'était qu'une phase de test. Alors à bientôt pour la seconde partie de cette expérience.
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19 septembre 2019 : Pour finir ma promenade du côté de l'étang de Thau, mes pas me mènent à Marseillan.
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Pour un temps, on oublie les parcs à huîtres pour la plaisance.
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Ici une partie du petit port de Marseillan qui abrite voiliers et autres bateaux
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Une trop courte promenade, à mon gré, permet de découvrir le charme des petites rues fleuries par endroits.
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Quelques façades s'ornent de décorations en phase avec l'ambiance languedocienne.
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Autre aperçu méridional, du plus pur style provençal, l'église de la Nativité de Saint-Jean Baptiste et son campanile.
Édifice datant du XVIIe siècle, l'église a été construite sur le site d'une église romane du XIe siècle.
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Et puis c'est le moment de reprendre la route. Celle-ci surplombe les installations des pêcheurs.
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On s'arrête afin de jeter un dernier regard sur les tables à huîtres et à moules sur fond de Mont Saint Clair surplombant Sète.
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À bientôt.
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19 septembre 2019 : Toujours à l'étang de Thau pour profiter de la vue.
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En surplomb de l'étang, on jette un coup d’œil sur la vaste étendue d'eau dédiée à la conchyliculture qui recouvre les activités suivantes :
• l'ostréiculture (élevage des huîtres)
• la mytiliculture (élevage des moules)
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Le panorama s'étend jusqu’à Sète, dominé par le Mont Saint Clair.
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Les activités nautiques sont bien séparées : le plaisir d'un côté, le travail de l'autre.
Pou répondre à Méline, ici l'on voit les tables (il y a 2700 tables sur le bassin qui peuvent être remplies avec 1200 cordes soit environ 180 000 huîtres.) Car en effet, ici contrairement aux huîtres de la façade ouest (Atlantique, Manche), on pratique l'élevage des huîtres et des moules en suspension et en immersion quasi permanente dans l'eau et sur corde bien que, de temps à autres, on les soulève hors de l’eau pour les laisser sécher à l'air libre pendant 24h afin de tuer toutes les algues.
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On pratique également, chez certains éleveurs, « l’exondation » qui consiste à sortir quotidiennement les huîtres de l'eau pour reproduire artificiellement le rythme des marées et les nombreux bateaux à fond plat , font de multiples sorties ou navettes entre les tables.
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Devant les ateliers, comme ici au cap de Tourre, on découvre les originaux garages à bateaux
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Une partie des bateaux est amarrée aux pontons mais vu le nombre, certains ont droit à un garage aérien. Une façon de lutter contre la crise du logement...
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À bientôt
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19 septembre 2019 : Étang de Thau, endroit bien connu pour ses productions d'huîtres et de moules.
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Direction le Mourre Blanc où l'on trouve une grande partie des éleveurs de moules et huîtres.
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On trouve une multitudes de petits hangars, les lotissements conchylicoles, dans lesquels les récoltes sont nettoyées puis ensuite préparées pour les expéditions.
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Les moules sont élevées dans des filets en suspension accrochés aux tables, ces piquets que l'on aperçoit au loin.
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Des enrochements protègent les lieux des colères de l'étang et de vastes parkings ont été créés pour accueillir les norias de camions frigorifiques.
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Partout, sur les pontons et dans les hangars c'est rempli de seaux, bassines et autres récipients, tandis que les bateaux attendent l'heure de la prochaine récolte.
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Là-bas, sur l'étang, derrière les herbes, hélas, passe une plate, cette barque qui permet de rejoindre les champs de récolte.
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Sur terre, entre filets et caisses, certains y trouvent leur bonheur.
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Tout heureux, ce goéland arbore son trophée, une moule parmi d'autres délaissées par le producteur.
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Personne à l'horizon, c'est le moment de déguster et il peut, car les moules de Bouzigue sont grasses et charnues, rien à voir avec les Bouchots de Bretagne (mais ce sont celles que je préfère ...)
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À suivre et à bientôt.
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18 septembre 2019 : la visite des salins de la Baleine à Aigues Mortes touche à sa fin.
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Il s'agit bien de montagnes de sel. Difficile à croire, mais après traitement ce tas gris sale deviendra ce beau sel tout blanc qui accompagne nos plats.
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De biens grosses machines sont au travail, un peu comme lors de la construction d'une autoroute.
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L e cristallisoir, là où la magie opère, là où l'eau va disparaître.
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L'endroit est un havre de paix pour de nombreuses espèces d'oiseaux dont les flamants qui se délectent des crevettes qui elles mêmes se sont nourries de la micro algue, la Dunaliella Salina donnant cette fameuse teinte rose.
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Inlassablement, ces magnifiques oiseaux, les pattes dans l'eau sont en quête de nourriture.
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Ce jour-là, la nature m'a autorisé à lui tirer le portrait. Et sur ce coup-là, je ne peux que lui dire merci.
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Un endroit qui semble être marqué par la désolation mais qui en fait est d'une grande richesse.
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Une dernière photo, pas très nette, de la cité d'Aigues Mortes, devant laquelle des oiseaux se prélassent.
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Mais au fait, pourquoi la Baleine?
Icone légendaire des animaux marins, la Baleine fut choisie pour représenter/défendre le sel de mer face au Lion, roi des animaux terrestres, symbole du sel de terre raffiné de la région Franche-Comté. C'est le dessinateur Benjamin Rabier, le célèbre illustrateur de "La Vache qui rit", qui dessina la première baleine en s'inspirant de l'aventure d'un de ses personnages fétiches: Gédéon traverse l'atlantique.
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À bientôt
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