Poursuite de la promenade chez l'ami Jean. Et les fleurs ne sont pas sa seule passion :

Ces choux de décoration sont également un régal pour les yeux.

N'est-il pas chou celui-là? A mon avis, il donnera naissance  à une fille...

Il y en a comme ça de toutes les couleurs, ou presque , car l'ami Jean sait planter les choux. 

Mais  ce qui adore  par dessus tout, ce sont les cucurbitacées (potirons, courges, gouges, calebasses, potimarrons etc...). Il en cultive sous toutes les formes

Ici, il m'a avoué avoir renforcé la structure tant il y a de poids...

Puis tout va être entreposé... Suivant les variétés, certaines seront cuisinées, d'autres sécheront et serviront à des concours de décoration de cucurbitacées pour différents clubs...

Que de soupes de potiron en perspective, partagées lors de soirées de clubs ou d'associations...

On l'a vu précédemment, un rien sert de décoration, là preuve ici encore :

Tous ces légumes rassemblée semblent ainsi sortis d'un autre  monde. Il est vrai que l'on n'est pas loin d'Halloween...

En fait ils composent le tableau final dans le pré de l'ami Jean...

Merci à toi Jean pour m'avoir autorisé ces photos.

Merci à vous amis bloggeurs pour avoir dans le reportage précédent (http://apnendelire.eklablog.com/un-jardin-extraordinaire-part-1-a57638405) , soulignés la qualité de son travail.

A bientôt, pour un autre reportage, certainement d'un autre genre...

A quelques  km de chez moi, réside l'ami Jean, dont la passion est le jardinage. Par respect pour lui, je tairai son grand âge, mais sachez qu'il a toujours bon pied, bon oeil. Et il faut bien cela pour s'occuper de ce splendide parterre.

On n'imagine pas la somme de soins attentifs qu'il faut pour s'occuper de cela...

Quelques photos dans le détail :

Pour l'ami Jean, c'est avant tout une passion pour lui mais surtout c'est faire plaisir aux autres : le plaisir des yeux.

Années après années, le jardin se renouvelle. Comme il le dit lui-même, il ne sait pas rester à ne rien faire...

Tout est bon pour lui pour agrémenter le jardin avec ce qui lui tombe sous la main. D'un rien, il fait quelque chose.

Le jardin, c'est une chose, mais il y a aussi la maison, couverte de floraison...

Amoureux des plantes et donc des fleurs, il n'a de cesse d'en mettre partout et surtout de tenter des floraisons différentes.

Ce n'est là qu'une facette de ses passions, demain, nous en découvrirons une autre, un peu plus pesante. Mais chut...

Poursuivons notre visite de ce PALAIS IDEAL du facteur Cheval.

Disséminés sur les façades, des palais (orientaux?) et des petits personnages qu'on pourrait prendre pour des santons. Notre  imagination travaille à plein, mais se trouve certainement loin de la source d'inspiration du concepteur.

 Car pour Ferdinand tout avait un sens qu'il nous est souvent bien difficile d'appréhender.

Tout n'est que tours, minarets, animaux, enchevêtrements de végétaux rappelant quelque part sans doute l'Arbre de vie, l'arbre cosmique ou encore l'arbre kabbalistique des juifs voire l'arbre des druides, lien entre eux et les dieux.

A l'angle des façades nord et ouest, un exemple du mélange des genres : visages humains, racines, animaux... Ferdinand Cheval puise son inspiration au travers les  lectures d'un journal nommé le "Magasin Pittoresque". Sa  bibliothèque est également composée d'un " Nouveau dictionnaire géographique ou description de toutes les parties du monde " ; d'un "Abrégé de la vie des saints" ; d'une "Histoire de l'Ancien et Nouveau Testament"  ou encore d'une "Histoire de la décadence et de la chute de l'Empire romain". Faut -il après cela  s'étonner  de la diversité des compositions et créations relevées sur les murs?

 Le PALAIS comporte une galerie intérieure. Celle-ci est couverte d'animaux mais aussi de citations de notre facteur

Par un escalier assez étroit, il est possible d'accéder à une terrasse. Malheureusement (ou heureusement...) des travaux de consolidation sont en cours et des échafaudages limitent l’accès  à cette terrasse. Néanmoins cet escalier  permet de se rendre compte par le dedans, du travail de  titan du facteur.

Au sujet de la présence de tous ces animaux scupltés au PALAIS, je citerai Claude Didier : " A propos de l'avalanche d'animaux qui peuplent son PALAIS, notamment dans la galerie située à l'intérieur du monument, le facteur Cheval écrit notamment : " Il y a dans la galerie intérieure tous les animaux existants des temps anciens et modernes..."Ainsi, le PALAIS prend-il exemple sur l'arche de Noé."

Dernier hommage à ce palais avec une vision "cinématographique" de la façade est.

Un autre hommage encore plus cinématographique avec ces mots de Jeanne Moreau.

 Je peux vous assurer qu'elle n'a pas exagéré son propos. J'ai eu du mal à quitter ces lieux et j'ai pris moi aussi, ma dose de rêve.

Et je voudrais terminer  par ces mots de Claude Didier, auteur de "Lecture ésotérique et symbolique du Palais idéal du facteur Cheval", livre qui m'a permis de commenter ce reportage : 

"Naïf! Qui peut encore oser croire que Joseph Ferdinand Cheval était naïf?

 Utopique, oui. Naïf, certainement pas."

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Nota : J'ai choisi de post-traiter certaines photos, pour sortir du cadre pur d'un reportage touristique, genre dans lequel je ne suis pas  à l'aise et j'espère ne pas avoir trahi la beauté de ce lieu.

J'ai souvent entendu parler de cette maison de cailloux, de pierres et de béton. Les quelques représentations photographiques que j'avais eu l'occasion de voir, ne m'avaient pas donné une idée précise de ce PALAIS.

D'ailleurs pourquoi ce nom de PALAIS à cet amas de pierres? Ni voyez là aucune connotation dédaigneuse mais c'était avant... Avant que je le découvre ce fameux PALAIS, à Hauterives dans la Drôme.

Je ne vous ferai pas l'historique de la vie de son concepteur. Je vous renvoie à des sites spécialisés sur la toile.

Visitons donc cette demeure, construite pierre après pierre, à partir d'un jour d'avril 1879 où le facteur Ferdinand Cheval buta dans une pierre, réveillant en lui un rêve ancien, celui d'un PALAIS IDEAL...  L'aventure se terminera en 1912, date de la fin de l'édification  de cette "maison".

 Jour après jour, il ramènera inlassablement des pierres... la preuve : Ici la façade nord.

Il n'est pas évident de savoir  pourquoi notre facteur a réalisé telle ou telle partie de ce PALAIS. Mais ce qui est sûr, c'est que tout ce que l'on va voir, n'est pas le fruit du hasard. Et tout a été bon pour lui servir de matériau de construction : pierres, galets, ciment bien entendu et même coquillages vides...

Sur la façade Ouest, où se mêlent diverses philosophies religieuses,  on découvre l'acte de naissance de notre ami :

Comme pour nous persuader que cette maison n'est pas dûe au hasard, voici une inscription qui nous rappelle que le PALAIS est la réalisation d'un vieux rêve en 1864 dans lequel il avait " bâti.... un palais, un château ou des grottes je ne peux pas bien vous l'exprimer" 

Façade Nord, peut être celle de la connaissance du bien et du mal avec l'apparition du "péché originel"

Il faudrait des centaines de photos pour décortiquer cette façade Est. Celle-ci conduit notre regard vers "le petit Génie" qui semble avoir le pouvoir d'éclairer le monde :

L'endroit ne laisse pas indifférent et de nombreux visiteurs célèbres ont laissé une trace dans le livre d'or, comme en témoignent les murs d'enceinte, servant de cimaise. Il faut dire qu'en cette année est célébré le centenaire de l'achévement du PALAIS IDEAL. D'où cette exposition extérieure dont est tirée cette  photographie.

A suivre une seconde partie pour essayer de mieux comprendre le mystère de la création de cette maison.

Nota : pour m'aider dans mes commentaires, je me suis inspiré du livre de Claude Didier "Lecture ésotérique et symbolique du Palais idéal du facteur Cheval".

Après la pluie de cette nuit, je suis retourné dans les jachères fleuries (cf : http://apnendelire.eklablog.com/voyage-dans-le-cosmos-a57397777 ).

Par endroits,  là où il n'y a plus de  fleurs, ne subsistent que des brindilles. Celles-ci sont couvertes de gouttelettes et brillent.  

Vu de plus loin, l'effet est étonnant

 Mais le spectacle est aussi sur la luzerne ...

Face aux pommiers, un zinnia persiste et signe...

Des cosmos qui tiennent encore vaillamment le coup : l'union fait la force.

Et tout autour de moi, des branches , des tiges, des feuilles, des fleurs, couvertes de gouttes de pluie.¨

Un dernier regard vers cette nature qui bientôt ne sera plus qu'un souvenir...

Et une photo montage pour immortaliser les belles des champs...

A très bientôt pour un reportage sur un endroit où un cheval a fait de l'architecture...

Suite de mon reportage un peu décousu à Besançon  ( à voir ici  : http://apnendelire.eklablog.com/besancon-choses-vues-part-1-a57473845 )

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Plein centre ville, deux vieux bâtiments rénovés. Des balcons identiques mais des façades traitées différemment.

Square St Amour, un délire de collégiens, je les ai vus faire....

La dame du palais...

Ce palais, c'est le Palais Granvelle, devenu musée du temps. 

Musée du Temps, du temps qui passe,  à l'instar de ces nuées, là-haut dans le ciel...

Place de la Révolution. La fontaine serait-elle en ébullition?

Le temps encore, avec la pendule qui marqua l'arrivée de la ligne de TGV.

L'eau, toujours présente, sous sa forme liquide à la fontaine, ou à l'état de vapeur dans le ciel.

C'est ainsi que j'ai fini ma balade, le nez en l'air.

A demain pour un autre reportage, mais d'un tout autre genre.

Petit passage  à Besançon en ce  5 octobre.

J'ai pu flâner dans les rues pendant une heure ou deux. Je vous propose donc un reportage en deux parties, qui n'a ni queue ni tête. C'est juste le résultat de mon regard.

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Un passage dans lequel on s'engage et tout à coup, on oublie le brouhaha de la rue...

On se retourne sur soi même pour avoir l'illusion de vivre dans une cité moyenâgeuse.

Au hasard de ma flânerie, le nez en l'air,  je découvre cette grille peinte en façade. L'effet est assez plaisant.

Puis toujours dans une cour, cet appendice assez  singulier. Je m'interroge encore sur son utilité.

Changement d'époque avec ce mobilier urbain. Bien lustré, il a dû recevoir bien des fessiers...

Et puis en terrasse d'un restaurant, des piquets pour délimiter le passage. Idéal pour capter un reflet

Un autre reflet ou le mélange des genres : vie citatdine  ou rurale?

Et enfin, cette enseigne de magasin que je ne pouvais manquer pour rien au monde,  vu mon patronyme...

Voilà pour ce premier tour fait de bric et de broc.

A bientôt pour la suite qui en fait est  là : http://apnendelire.eklablog.com/besancon-choses-vues-part-2-a57475277

Quand  je dis dans le cosmos, c'est plutôt dans les cosmos. Au bout de chez moi, existent plusieurs jachères fleuries. Avant l'arrivée du mauvais temps, je suis allé les immortaliser :

J'avoue ne pas trop savoir comment commenter ces photos. Mais en est-il besoin?

Tout au fond, les vestiges de la vieille tour de guet et l'église de Toulouse le Château, me surveillent.

Ces  jachères comblent les vides entre les plantations de pommiers.

Et il n'y a pas que des cosmos. D'autres fleurs parsément le terrain.

Les nuages apportent leur touche automnale.

Un seul regret, dû à la saison avancée maintenant, le manque de papillons.

C'est une vraie symphonie de couleurs.

Pour qui veut faire de la macrophotographie, c'est un paradis! 

Et pour une dernière photo, alliance des fleurs, des pommiers et des nuages pour une symphonie pastorale... et bucolique

Voilà, à moins de 300 m de chez moi, je vous le dis, le bonheur est dans le pré.

Je n'ai pas pu suivre toutes les activités offertes librement en ville. Il me reste pourtant de quoi alimenter ce blog pendant quelques jours encore. Mais je vais m'arrêter  là en vous proposant des images en couleurs venant de partout et de nulle part, dans le style du spectacle... déboussolées les images...

La sortie des artistes...

Non, ne craignez rien... tout va bien se passer !

Ah tu veux la  guerre le chou? tu vas l'avoir. Je vais te réduire en choucroute  à la bière...

la foule  a adoré. Ma femme aussi, à gauche...

Mamie, vous êtes sûre que c'est votre place ici?

L'homme en rose n'est pas un artiste. Bonjour M. Perny. (C'est le président du Conseil Général à qui l'on doit ce spectacle) 

Pas de fête de rue sans un accordéa, cordéa, cordéon..

Une cour intérieure qui sert également de décor,

La Quincaillerie Parpassanton a la solution à tous vos problèmes. Cette spectatrice en est maintenant bien consciente.

J'ai même rencontré le mage Tartar en personne, un éminent personnage venu tout spécialement à pied, depuis la ville de Jépairdumessandals, dans la province du Kessequejatan...

Un grand merci à tous les acteurs épisodiques ou pas de cette fête

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Voilà, la fête est finie. Le photographe va retourner à son quotidien, s'amuser du spectacle de la nature et de la vie qui l'entoure pour essayer de vous en faire profiter aussi.

Avec ce reportage,  je me suis trouvé confronté à un problème de taille : comment restituer cette musique loufoque, tonitruante, etc? Quelques clichés particuliers sur la soixantaine pris, devraient aider à se faire une idée de cette cacophonie...parfois quelque peu surréaliste !

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Une scène sur un trottoir... Des éléments bizarres qui ne s'apparentent pas vraiment à des instruments de musique. Il y a de quoi se poser des questions...

Petite galerie de portaits, nos musiciens sont arrivés :

De l'excentricité  jusqu'au bout de cheveux. Je ne sais pas si cela correrespond à un vague courant...

Des tenues pour le moins visibles

De quoi bien se faire remarquer...

Tout autant que le jeu de scène.

Mais ne vous fiez pas à l'accoutrement, tous sont d'excellents musiciens, capables de tirer des sons de n'importe quoi, tout en respectant une certaine mélodie...

Et notre amie nous le démontre :

Le spectacle se déplace jusque dans la foule. Je n'en demandais pas tant. Moi qui aime les photos délires...

L"ambiance est à son maximum.

Et les situations élevées ne font pas peur à nos artistes.

Et le moins que l'on puisse dire, c'est que leur concert n'a pas laissé la foule indifférente. Avis partagés...

Pour ma part  j'ai aimé la perfomance des artistes.

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Sur les traces de celui qui crie - Fanfarnaüm - Fanfaroïd Concertum