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J'espère que vous n'êtes pas blasés par mes photos. Rassurez-vous, c'est bientôt fini. Mais pour le moment, on va regarder le grand film en cinémascope. Il est projeté sur les bâtiments des quais de Saône, sous Fourvière.
Le bleu et le blanc comme des couleurs intemporelles, prennent possession des murs.
avant de laisser la place à une fresqe dans laquelle Miro y retrouverait sûrement sa patte...
Un détail de l'ensemble, dans lequel on devine la silhouette de la primatiale St Jean.
Puis tout s'efface, ne laissant que du blanc, comme un hommage à la pureté de la Vierge, à laquelle est dédiée la basilique de Fourvière au-dessus.
Mais tout va très vite. Les façades resplendissent maintenant d'arêtes d'argent, pyramides d'un monde à venir ou diamant éclaté...
Mais voilà que dans le tourbillon d'un tsunami, tout est emporté, comme rejeté dans la Saône toute proche.
Vagues déferlantes, symphonie de bleus dont les reflets coulent dans l'onde proche.
Retour en arrière, après la création du monde, quand l'homme balbutiait... et que son expression s'étalait sur les murs de Lascaux... Tu as vu Sophie (Pastelle) il y a des mains...
Et la façade prend par de multiples carreaux de couleurs, des allures de bâtiments flamands. Serions nous à Bruges, la Venise du Nord avec ses canaux et ses bateaux?
Enfin dans le même alignement, primatiale et basilique, parées de couleurs chaudes. Comme un appel pour ceux qui croient...
Demain, nous irons voir de l'autre côté de la Saône, pour un spectacle exceptionnel. Mais tout était déjà extraordinaire, alors que verrez- vous de mieux encore?
On le découvrira demain...
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Ou comment revisiter un travail "picturo-architectural"... La façade du théâtre des Célestins subit une cure de jouvence sous les doigts de l'artiste. Craie, crayon, peinture à l'huile, aquarelle, tout est mis en oeuvre pour sublimer le monument.
10 photos, c'est ce que je me suis imposé pour montrer les différents spectacles offerts. C'est bien peu. Alors à moi quand même de vous faire regretter de ne pas être venus à travers ma trop courte sélection.
Le théâtre sous les yeux de la foule présente malgré la petite pluie, dégouline de peinture...
avant de se transformer en image style imagerie Pellerin à Epinal.
Puis, le bâtiment nous apparaît tel un bas relief pollué, comme griffé par le temps.
Image fugitive qui disparaît dans un incendie virtuel de couleurs.
Puis l'artiste à grands coups de pinceaux d'une peinture largement à l'huile, donne un autre aspect à l'édifice d'où semble émerger un visage...
et tout disparaît à nouveau sous les coups d'un grand lavis...
Des taches d’encre semblent à présent consteller le mur du théâtre lui donnant un aspect camouflé.
Avant qu'à nouveau des couleurs diverses ne composent un tableau qu'aucun peintre n'aurait jamais imaginé....
Finalement, le temps fera son oeuvre et la peinture se craquellera, nécessitant un nouveau coup de badigeon...
pour un dernier tableau somptueux.
Demain, passage sur les quais de Saône. Alors réservez votre fauteuil.
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A présent, je vous invite à me suivre sur les quais du Rhône. Tout au bout là-bas, des couleurs apparaissent encore imprécises, diffuses...
Entre elles et moi, la passerelle du collège, que je dépasse pour aller de l'avant, attiré par les lumières comme les insectes de nuit :
Une pose pour immortaliser les nuées, grâce à un changement dans la vitesse et l'ouverture :
Puis ma course se poursuit, me dévoilant peu à peu le secret...
Oui, des mâts et des oriflammes volant au vent et éclairés par des sources lumineuses de différentes couleurs alternativement.
Les reflets dans le Rhône ajoutent à la magie du lieu.
En me retournant, je retrouve la passerelle du collège qui elle aussi, à sa façon, contribue à la fête des lumières.
Enfin me voici au Pont Lafayette. Le vent agite les centaines de drapeaux. Et sur le pont, l'enfilade crée comme un mur. Impressionnant
En détail, le montage sur le pont. Comme quoi, il n'est pas toujours besoin d'avoir de la haute technologie pour créer l'illusion...
Et sans trucage photo, on peut remarquer que seule la lumière projetée sur les drapeaux fait la différence... Le changement est radical.
Après cette réalisation un peu en marge de ce que nous avons déjà vu, je vous emmène au théâtre. Rassurez vous, j'ai déjà les billets.
A demain.
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Place Pradel, du côté de l'Hôtel de Ville et de l'Opéra. Ses escaliers, ses fontaines. Un lieu certainement agréable en plein jour. C'est la seconde fois que je la fréquente, et toujours de nuit... Heureusement pour moi, et pour vous, certains se sont amusés à planter par endroits, des bouquets d'abat-jours. Et comme par magie, les couleurs vont varier. En voici quelques exemples :
Nous sommes tout d'abord accueillis par ce chardon géant :
Puis les lampadaires géants éclairent de couleurs changeantes notre déambulation nocturne :
Ce sont comme des bouquets aux nuances sans cesse renouvelées :
Tantôt chaudes, tantôt froides, elles intriguent, retiennent notre attention :
Les fontaines se prêtent au jeu et pour une fois eau et électricité font bon ménage.
Puis le blanc étincelant semble réveiller la place et lui conférer des allures de diamants...
Image étrange, prise à l'insu de mon plein gré car certainement envoûté par la soucoupe volante que l'on voit ici ....
Allez, revenons les pieds sur terre. Une lampe rouge, symbole d'une maison bien particulière...? Certainement pas, mais une facétie des concepteurs ! NDLR : Interprétation libre...
Les monstres ont envahi Lyon. En voici un, sans doute débarqué de la soucoupe volante précédente...
Et en quittant la place Pradel, un dernier regard sur ce chardon multicolore qui nous invite à descendre la rue de la République.
Mais auparavant, nous allons prendre un bon d'air sur les quai du Rhône. Mais ça, c'est pour demain ...
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Vouloir faire profiter tout le monde, enfin, ceux que cela intéresse de la Fête des Lumières à Lyon, relève de la gageure. Il y a tant et tant de choses à voir... Néanmoins j'ai décidé de vous en faire profiter un maximum. Il ne s'agit pas ici de faire de la recherche photographique mais tout simplement de montrer. Alors j'ai choisi de vous faire voir en dix photos à chaque fois, quelques réalisations exceptionnelles, qu'une seule photo à elle seule ne peut restituer .
Commençons par la place des Terreaux . Sur trois façades différentes, va se dérouler une comédie luminescente où même les acteurs projetés sur les murs joueront non sans humour avec la lumière et les éléments du décor...
Les artistes (ou ouvriers?) ont décidé de démonter la façade. Et chaque morceau enlevé, se révèle être un miroir qui va jouer avec la lumière.
Puis nos joyeux drilles vont s'amuser à souligner de manière fluorescente, toute l'architecture du bâtiment : fenêtres, portes, colonnes va ainsi être soulignée.
Et l'Hôtel de Ville prend alors une autre dimension ...
Tiens, un amoureux sans doute qui pour sa belle s'en va décrocher la lune...
Las, le malheureux dans son empressement laissera échapper son trophée...
Malgré tout, ce sera la fête et on dansera sur les murs des bâtiments...
Et des portes de couleur s'ouvriront, laissant le passage à des jeunes filles ou à des jeunes hommes (moi j'ai choisi la jeune fille..)
Enfin le titre de ce spectacle s'inscrira en lettres de feu au fronton de l'édifice...
Tandis que nos facétieux artistes (ou ouvriers) nous indiqueront gentiment la sortie.
Voici pour ce premier tableau, demain, une autre découverte plus statique mais tout aussi lumineuse...
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De retour de Lyon, j'ai encore dans les yeux le magnifique spectacle offert par la ville. Je pense que je n'aurai pas assez de qualificatifs pour décrire ce que j'ai vu. Ensuite il y a deux problèmes de taille, comme faire le le tri dans les 270 photos restantes, après un premier tri sélectif? Et puis surtout comment vous faire vivre ces spectacles , sans vous gaver?
Alors aujourd'hui je vous propose un premier survol pour que vous vous fassiez une idée, pour le cas où rares seraient ceux qui n'auraient pas déjà vu ces photos ici ou là.
Pour nous accueillir, la façade de l'Opéra de Lyon, nous met dans l’ambiance :
Nos pas nous guident vers la Place des Terreaux où les bâtiments sont constellés d'une myriade de points lumineux en attendant le spectacle :
Car les murs vont s'animer...
Nous traversons la cour de l'Hôtel de ville pour rejoindre la Place Pradel et ses drôles de réverbères...
En suivant le Rhône, nous arrivons au pont Lafayette, garni de milliers d'oriflammes :
Place de la Bourse, un coeur palpite et vibre d'une multitude couleurs :
Puis on redescend la rue de la République décorée comme un palais des mille et une nuits...
Sur la Place de la République, un dragon s'est installé
Le théâtre des Célestins n'échappera pas à la main du dessinateur et en verra de toutes les couleurs :
Sur la place Bellecour, un salut à Louis XIV, sur fond de grande roue.
Puis les quais de Saône revisités avec Fourvière en arrière plan :
Et pour finir, rendez-vous devant la cathédrale St Jean, à mon sens le plus beau des spectacles pendant 10 minutes...
Je n'ai pas tout vu par manque de temps, hélas.
Mais de toutes ces manifestations, il me reste des images... que je me propose de partager avec vous, si vous le voulez bien...
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Voici la fin du calvaire... avec la révélation des images précédentes.
Tout d'abord, un ravissant chapeau de pluie femme, par Myriam Lapp, modiste de Hautecourt-Romanèche dans l'Ain
Puis nous découvrons un des boutons de Dominique Morelli, de Morbier, émailleuse sur métaux.
Voici à présent un luminaire en porcelaine conçu par Raymond Guibert (Prémanon)
Bois, cuir et coton ciré, voilà le Kitsac de Francis Gomes-Léal, chantourneur (Villards d'Héria)
Cyril Micol (Longchaumois), maître verrier présente un rideau ou vitrail escamotable en verre teinté, plomb, étain et maille métallique
Et que peut nous proposer Benoit Jaillet ( Vevy) sinon de la sculpture sur bois... en fait des tabourets pour enfants avec leur boite de rangement.
Quant à Martine Dotto, encadreur d'art à St Claude, elle s'est penchée sur la pince à photo magnétique...
Pour Eric Vandroux, créateur de mobilier à Arlay, son truc, c'est la récup il fait des meubles avec du carton... (ici une maquette d'une table)
Il me manque ici les photos des oeuvres de Claude Gros, ébéniste à Bois d'Amont et Sandrine Rongier peintre en décor du patrimoine à St Claude.
Tous ces artistes exposent à l'Aire du Jura. Il s'agit d'une expérience pilotée par l'Atelier des Savoir-faire de Ravilloles http://www.atelierdessavoirfaire.fr/ en partenariat avec le Parc naturel régional du haut Jura. Il s'agissait d'accompagner dix artisans dans une démarche design et un processus de création collective tourné vers l'innovation.
Merci à vous amis blogueurs pour l'intérêt porté à ce post qui sortait des sentiers battus. Et bravo à Chantal qui a eu une bonne approche des photos.
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Comment relater une exposition sur des savoir-faire sans tomber dans la photo d'illustration? Mon approche a été la suivante : donner une vision parcellaire et si possible "artistique" avant de dévoiler l'objet en question. Alors pour commencer dans cette première partie, vous n'aurez droit qu'à des morceaux du puzzle, les réponses ne viendront que samedi soir...
Je commenterai à minima ces photos sous peine de vous mettre sur la voie...
Fraise et framboise...
Orange et moiré
Blancheur nacrée
Fauve et roux...
Transparence multicolore
Ombre et crème.
Bleu et acier
Ocre et paille
Je me doute bien que vous aurez du mal à identifier ces objets... Mais vous en saurez plus samedi soir... car demain, je ne suis pas là. A bientôt.
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En prélude à mon prochain post. Je vous laisse imaginer.
Mais quand sera ce prochain post, je n'en sais rien, alors repassez plus tard pour voir...
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