• 12 juillet 2020 :  Fin de ma promenade à Mijoux, avec un côté culturel plus marqué.

    -=-=-=-

    Mijoux à la mi-juillet (4/4)

    On commence par ce rappel historique avec cette stèle rappelant depuis Charlemagne, l'appartenance de Mijoux à différents états ou autres.

    -=-=-=-

    Mijoux à la mi-juillet (4/4)

     De chaque côté de la route menant au pont, deux œuvres d'art comme celle-ci qui immortalise la Valserine, frontière entre l'Ain et le Jura voisin.

    -=-=-=-

    Mijoux à la mi-juillet (4/4)

    Et puis cette autre symbolisant je pense ceux qui ont laissé leur vie en tentant de franchir la ligne de démarcation, située à cet endroit.

    -=-=-=-

    Mijoux à la mi-juillet (4/4)

    À Mijoux existe un sentier des arts dédié à Michel Hollard, célèbre résistant qui en 1943, découvrit des rampes de lancement de missiles construites en Seine Maritime par les Allemands. Ces rampes permettraient d’attaquer Londres. M.Hollard réussit à fournir aux Anglais les croquis, photographies et dessins qui permirent leur destruction. 

    -=-=-=-

    Mijoux à la mi-juillet (4/4)

    Ce sentier des arts est jalonné de sculptures de pierre, réalisées à l'occasion de différents symposiums, et par des artistes venus de tous horizons qui représentent des symboles, des personnages, des animaux...

    -=-=-=-

    Mijoux à la mi-juillet (4/4)

    Ces symposiums ont lieu tous les deux ans et les œuvres réalisées, viennent orner ce sentier. Le sentier des arts est aussi botanique, et présente un horoscope celtique (avec diverses essences d'arbres, et leurs significations indiquées). Je n'ai pas eu le temps de parcourir ce sentier, mais je me promets d'y retourner.

    -=-=-=-

    Mijoux à la mi-juillet (4/4)

    Depuis un banc sur le sentier, une vue bucolique sur l'église.

    -=-=-=-

    Mijoux à la mi-juillet (4/4)

    Le massif du Jura... Imaginez le même endroit sous près d'un mètre de neige ! 

    -=-=-=-

    Mijoux à la mi-juillet (4/4)

    Nous voici maintenant à quelques kilomètres plus loin et plus haut, pas très loin du col de la Faucille

    -=-=-=-

    Mijoux à la mi-juillet (4/4)

    Le  paysage est jalonné de téléskis et autres remonte-pentes. Le domaine skiable est apprécié des amoureux de l'or blanc.

    -=-=-=-

    Mijoux à la mi-juillet (4/4)

    Il est temps de quitter les lieux mais pas sans jeter un œil sur ce magnifique massif du Jura et si je suis dans l'Ain pour prendre la photo, au-delà de la route en contrebas, c'est le département du Jura...

    -=-=-=-

    À bientôt.

     


    2 commentaires
  • 20 juillet 2020 : je continue ma promenade à travers les rues du village de Mijoux (01) pour découvrir les magnifiques fresques de Robert Bessard.

    -=-=-=-

    Mijoux  à la  mi-juillet (2/4)

    Le transport des grumes. Il s'agit du roulage. Par ailleurs dans le Haut-Jura, la voiture était tirée par des chevaux. Et à Grandvaux, les rouliers avaient fait de ce transport, leur spécialité.

    -=-=-=-

    Mijoux  à la  mi-juillet (2/4)

    Autre transport, celui du foin. Une activité  laborieuse au vu des pentes des prairies...

    -=-=-=-

    Mijoux  à la  mi-juillet (2/4)

    Si les hommes s'esquintaient au labeur, les femmes pour autant, ne chômaient pas et les travaux domestiques étaient nombreux.

    -=-=-=-

    Mijoux  à la  mi-juillet (2/4)

    " Le père Alexis, insaisissable contrebandier de la Faucille  (le col) ". Certaines cartes postales nous le présente. Sur l'une d'elle,  il est écrit : "Le père Alexis, de son vrai nom Alexis Perret, artiste, acteur de théâtre, peintre et boulanger-pâtissier à Gex... Il pose ici devant le photographe A. Boutillier".

    Ce brave homme aura fait ainsi l'objet de toute une série de clichés. Mais qu'en est-il vraiment? Était-il vraiment le fameux contrebandier? Mes recherches en ce sens, n'ont pas abouti.

    -=-=-=-

    Mijoux  à la  mi-juillet (2/4)

    Une activité indissociable des montagnes. Le déneigement des chemins principaux et des rues des villages. Aujourd'hui, on pousse l'étrave. Avant, on la tirait  avec de puissants chevaux. On peut imaginer la pénibilité de ce travail pour ces braves bêtes.

    -=-=-=-

    Mijoux  à la  mi-juillet (2/4)

     D'autres animaux accompagnent l'homme comme lors de la transhumance ou peut-être plus précisément au moment de la désalpe, quand les vaches quittent les alpages pour rejoindre les fermes plus bas et y passer l'hiver.

    -=-=-=-

    Mijoux  à la  mi-juillet (2/4)

    Ah l'école ! Belle illustration naïve de toute une époque.

    -=-=-=-

    Mijoux  à la  mi-juillet (2/4)

    Quand le médecin se déplaçait au chevet de son malade. À noter les assistants... Je pense que l'artiste a voulu mettre à l'honneur les personnels du corps  médical sur un même tableau. Car je doute que le médecin d'antan puisse se déplacer, ainsi accompagné.

    Petit rajout, car j'ai trouvé l'info : Cette fresque est une reproduction d’une toile de Théobald Chartran représentant « Laennec à l’hôpital Necker auscultant un malade devant ses élèves ». M. René Théophile Marie Hyacinthe Laennec est un médecin français, créateur du diagnostic médical par auscultation et créateur du nom " stéthoscope "

    -=-=-=-

    Mijoux  à la  mi-juillet (2/4)

    Le lapidaire ou artisan qui taille, grave les pierres précieuses. Une activité importante du massif du Jura. Dans les années 1920, plus de 6 000 Haut-Jurassiens tirent une partie de leur subsistance de l'activité lapidaire. Les minuscules éclats de diamant sont utilisés dans l'horlogerie. De nos jours, ce savoir-faire est perpétué dans la région par une poignée de lapidaires au service de la haute joaillerie.

     

    -=-=-=-

    Mijoux  à la  mi-juillet (2/4)

    La malle-poste : Voiture postale hippomobile qui faisait le service général des dépêches et prenait quelques voyageurs. (Def Larousse). Un attelage certainement très attendu des villageois par le passé.

    -=-=-=-

    Mijoux  à la  mi-juillet (2/4)

    L'image peut paraître bucolique. Mais rappelons-nous que par le passé, la pèche n'était pas un loisir mais servait à garnir la poêle, avec une rasade de vin du Jura...

    -=-=-=-

    Dans les prochains épisodes, nous ferons plus connaissance avec l'histoire (particulière) de ce village. 

    À bientôt.


    2 commentaires
  • 12 juillet 2020 : Entre Bretagne et  Sud de la France, petite pause dans l'Est, plus précisément à Mijoux, ce charmant village de l'Ain, mais limitrophe du Jura. J'aurai l'occasion de revenir sur l'histoire de ce village. Mais pour l'heure, j'ai voulu mettre en avant les œuvres de Robert Bessard,  (1930 - 1996).

    Avertissement  : Certaines photos suite à un mauvais réglage de ma part (je travaille tout manuel), sont floues.. Mais elles évoquent tellement la vie du village, que je n'ai pas voulu ne pas les montrer. Désolé  par avance.

    -=-=-=-

    Mijoux à la  mi-juillet (1/4)

    Il s'agit de scènes de la vie quotidienne, peintes en grandes dimensions, sur les murs de nombreuses maisons du village. Il y en a 28, mais je n'ai pas pu toutes les voir... Nous sommes ici à la forge, comme presque tous les villages en comptaient.

    -=-=-=-

    Mijoux à la  mi-juillet (1/4)

    Qui dit forge, dit également maréchal-ferrant. Un métier indispensable dans ces régions où les chevaux comtois travaillaient dur.

    -=-=-=-

    Mijoux à la  mi-juillet (1/4)

    On reste dans le domaine du fer avec ce forgeron à l'œuvre.

    -=-=-=-

    Mijoux à la  mi-juillet (1/4)

    Le grand-duc fait partie du paysage local.

    -=-=-=-

    Mijoux à la  mi-juillet (1/4)

    Voici le tavaillonneur qui réalise sont les planchettes de bois refendues dans le fil du du  bois  (épicéa dans le massif du Jura).  Elles sont employées pour la couverture des toits ou des murs.

    -=-=-=-

    Mijoux à la  mi-juillet (1/4)

    Le lavoir, à en en croire le tableau, a connu une forte affluence par le passé. Et paraît-il, toute la vie du village y passait de bouches à oreilles.

    -=-=-=-

    Mijoux à la  mi-juillet (1/4)

    Le passe-partout, longue scie manœuvrée par deux hommes, les bûcherons..

    -=-=-=-

    Mijoux à la  mi-juillet (1/4)

    Et voici les fameux bûcherons absorbés par leur travail et qui avant de scier les troncs, ont abattu les arbres..

    -=-=-=-

    Mijoux à la  mi-juillet (1/4)

    Nous voici chez le fromager du bleu: le  bleu de Gex, fromage au lait de vache à pâte persillée, non pressée et non cuite, d'un poids moyen de 7,5 kg. (aujourd'hui AOP)

    -=-=-=-

    Mijoux à la  mi-juillet (1/4)

    La diligence et ses voyageurs. Et il fallait bien quatre chevaux pour tirer cet attelage. Mijoux est situé au pied des pentes des Monts Jura (1680 m) et du col de la Faucille (1323 m). 

    -=-=-=-

    Mijoux à la  mi-juillet (1/4)

    Encore une scène traditionnelle dans les villages de jadis avec l'arrivée du garde-champêtre, chargé d'annoncer les nouvelles importantes : le célèbre  "avis à la  population" ...

    -=-=-=-

    Mijoux à la  mi-juillet (1/4)

    Autre scène réelle, l'arrestation des contrebandiers par les douaniers ou gabelous. Les sacs étaient souvent remplis de tabac, de sel ou encore d'alcool... Souvenons-nous que  la Suisse, n'est qu'à quelques kilomètres.

    -=-=-=-

    Voilà pour cette première série des œuvres de Robert Bessard.

    À bientôt.

    -=-=-=-


    3 commentaires
  • 11 juillet 2020 : Entre deux séjours en Bretagne et en Languedoc, petit passage à Dole, ville d'eau qui pour autant n'est pas une ville de cure.

    -=-=-=-

    Dole : trois courants d'eau...

    Le premier courant d'eau est d'abord le Doubs qui traverse la commune.

    -=-=-=-

    Dole : trois courants d'eau...

    Par endroit, le Doubs n'est pas navigable, d'où la présence d'un canal qui le double et passe par Dole.

    -=-=-=-

    Dole : trois courants d'eau...

    Sur son cours, on découvre le port dédié à la navigation de loisirs, sous les murs de la collégiale Notre Dame de Dole.

    -=-=-=-

    Dole : trois courants d'eau...

    Le troisième courant d'eau qui parcourt la ville, c'est le canal des Tanneurs, dont le nom veut tout dire.

    -=-=-=-

    Dole : trois courants d'eau...

    Le canal est un bonheur pour les photographes. Les photos suivantes en sont la preuve.

    -=-=-=-

    Dole : trois courants d'eau...

    Des nénuphars, des fleurs concourent à la beauté des lieux.

     -=-=-=-

    Dole : trois courants d'eau...

    Dans l'eau, les plantes aquatiques créent d'étranges paysages.

    -=-=-=-

    Dole : trois courants d'eau...

    Belle occasion de faire quelques reflets sur le plan d'eau du canal des Tanneurs, relativement calme.

    -=-=-=-

    Dole : trois courants d'eau...

    Dans l'eau, les poissons profitent d'un milieu interdit aux pêcheurs.

    -=-=-=-

    Dole : trois courants d'eau...

    Ce pont à l'arc séculaire ne peut qu'attirer le regard du promeneur.

    -=-=-=-

    Dole : trois courants d'eau...

    Le bonheur est peut-être dans le pré, mais il est aussi au bord du canal.

    -=-=-=-

    Dole : trois courants d'eau...

    Les nénuphars pullulent sur le canal, mais malheureusement dans cet endroit du canal, la floraison n'est pas encore au rendez-vous. Une autre fois peut-être!

    -=-=-=-

     À bientôt


    5 commentaires
  • 6 mars 2021 : Entre deux  périodes de couvre-feu, petite sortie au centre-ville de Lons le Saunier. Il est 15h30. Ce n'est pas la grande foule dans les rues et encore moins dans les magasins. Du coup, un traitement en N&B s'est imposé naturellement à mes yeux, pour ces photos.

    -=-=-=-

    Le Carcom et l'Office de Tourisme. On a de la place pour battre le pavé...

    -=-=-=-

    Les claustras de la Brasserie le Strasbourg attendent de pouvoir se répartir pour délimiter la terrasse sur le parvis.

    -=-=-=-

    La galerie du Théâtre ne voit guère de monde l'arpenter.-=-=-=-

    À défaut de petites fleurs encore absentes des jardinières municipale sous les arcades, autant lancer un regard vers le haut des maisons.

    -=-=-=-

    Du côté de la rue du Commerce, les maisons bourgeoises attestent d'un passé plus florissant pour la ville. Et c'est dans une maison du même style, juste en face, qu'est né en 1760 Claude Joseph Rouget dit de Lisle, l'auteur de la Marseillaise. 

    -=-=-=-

    Et puis je termine ce petit tour de ville avec un passage devant le théâtre à l’italienne construit de 1845 à 1847 qui subira une importante réfection de 1890 à 1893.  Par la suite, il subira deux incendies importants, le premier en 1901 après lequel il sera reconstruit dans un style proche de celui de l'Opéra de Paris, puis le second en 1983. Théâtre et Grand Café sont comme on dit pudiquement : temporairement fermés.

    -=-=-=-


    9 commentaires
  • 31 mai 2020  : Petite échappée dans la nature du côté de la route des sapins.

    -=-=-=-

    Du côté des sapins  (1)

    La route des sapins, la bien nommée. Situé entre 634 m et 995 m d’altitude, cet itinéraire de 42 km entre Champagnole (39) et Levier (25)  traverse l’une des plus belles sapinières d’Europe...

    -=-=-=-

    Du côté des sapins  (1)

    Tout le long de la route, de nombreux troncs attendent le passage des grumiers. La preuve ici que le bois continue de vivre même après avoir été coupé.

    -=-=-=-

    Du côté des sapins  (1)

    De large espaces jadis occupés par la forêt, offrent l'hospitalité à de nombreuses espèces végétales.

    -=-=-=-

    Du côté des sapins  (1)

    Ces prairies fleurie sont un réel garde-manger pour les insectes et surtout  es abeilles.

    -=-=-=-

    Du côté des sapins  (1)

    La saison du printemps est prolifique en fleurs et les abeilles se délectent du nectar des fleurs.

    -=-=-=-

    Du côté des sapins  (1)

    Les variétés sont nombreuses et tapissent de multiples couleurs la mini prairie.

    -=-=-=-

    À suivre et à bientôt.


    5 commentaires
  • 21 mai 2020 : L'instant est venu de pénétrer dans la tourbière de Frasne en suivant un des sentiers aménagés.

    -=-=-=-

    Frasne : Un tour des tourbières  (2)

    Les tourbières, c'est bien connu, ce sont des zones humides et il n'est pas recommander de s'aventurer hors des sentiers car l'eau est présente partout.

    -=-=-=-

    Frasne : Un tour des tourbières  (2)

    Pour information, rappelons qu'une tourbière se développe à partir de l'accumulation de végétaux dans des lacs formés suite à la fonte des glaciers. (pour résumer ...). 

     La réserve naturelle régionale des tourbières de Frasne-Bouverans est une réserve naturelle régionale. Classée en 2014, elle occupe une surface de 293 hectares et protège un vaste ensemble de tourbières dans la vallée du Drugeon.

    -=-=-=-

    Frasne : Un tour des tourbières  (2)

    Les sentiers aménagés autorisent la promenade aux personnes en situation de handicap moteur et permettent une incursion au cœur de l'écosystème.

    -=-=-=-

    Frasne : Un tour des tourbières  (2)

    Pins à crochet, myrtilles, mais aussi bouleaux colonisent les lieux.

    -=-=-=-

    Frasne : Un tour des tourbières  (2)

    Ici ou là, des trous avec de l'eau stagnante. Le processus de formation de la tourbe se poursuit à une échelle moindre qu'il y a 6000 ans. Mais ne comptez pas sur moi pour vous  présenter le résultat dans plusieurs milliers d'années. 

    -=-=-=-

    Frasne : Un tour des tourbières  (2)

    Un endroit qui vit, qui  meure, qui se renouvelle sans intervention humaine... (Désolé pour la qualité de la photo, je me suis un peu raté...)

    -=-=-=-

    Frasne : Un tour des tourbières  (2)

    Et puis par endroits, des éclaircies, des clairières favorisant le développement de la myrtille, l'airelle du marais, l'andromède, la canneberge.

    -=-=-=-

    Frasne : Un tour des tourbières  (2)

    Ici, la tourbe a été extraite en totalité jusqu'à la roche mère du sous-sol. La fosse mesure 8m de large, 70m de long et 7m de profondeur.

    -=-=-=-

    À bientôt pour la suite .

     

     

     


    8 commentaires
  • 31 mai 2020 : Direction les tourbières de Frasne dans le Doubs.

    Toutes les photos ont été retravaillées en fonction de ce qu'elles m'évoquaient.

    -=-=-=-

    Frasnes : Un tout des tourbières (1)

    Mais auparavant, on emprunte la route des Sapin et l'on croise le village de Chapois et son église si typique avec son clocher en tuiles vernissées et ses façade recouvertes de zinc, pour les protéger des intempéries.

    -=-=-=-

    Frasnes : Un tout des tourbières (1)

    La route des Sapins, la bien nommée. Il y a des stères et des stères le long de la route. Par chance, c'est dimanche et il n'y a pas de grumiers.

    -=-=-=-

    Frasnes : Un tout des tourbières (1)

    Les hautes futaies semblent nous aspirer.

    -=-=-=-

    Frasnes : Un tout des tourbières (1)

    Et une photo verticale accentue encore plus cette impression.

     -=-=-=-

    Frasnes : Un tout des tourbières (1)

    Et puis par endroits, des clairières éclatantes de lumière au soleil du printemps.

     -=-=-=-

    Frasnes : Un tour des tourbières (1)

    Arrivée aux tourbières. Frasne et son étang nous offrent une belle perspective malheureusement gâchée par la ligne électrique. 

    -=-=-=-

    Frasnes : Un tout des tourbières (1)

    Pas très loin, en bordure de l'étang de Frasne, la petite chapelle près de l'ancienne scierie.

    -=-=-=-

    Frasnes : Un tout des tourbières (1)

    Et nous voici à présent au cœur de ce lieu étrange qu'est la tourbière.

    -=-=-=-

    À bientôt  pour  la suite.


    3 commentaires
  • 16 décembre 2020 : avoir une petite rivière à moins de 300m de chez soi, est par moment une aubaine. Surtout quand après de fortes pluies, elle a grossit.

    Et surtout quand on a envie de tester le filtre ND variable nouvellement acquis. (Les spécialistes comprendront)

    Au long de la Brenne  (1)

    Sur le chemin de la rivière, mon passage est surveillé. Mon ami greffier profite du soleil  (il fait 10° ...)

    -=-=-=-

    Au long de la Brenne  (1)

    Toutes les photos qui suivent ont été réalisées avec le filtre ND. J'ai bien conscience que j'ai encore des progrès à faire pour domestiquer ce filtre.

    -=-=-=-

    Au long de la Brenne  (1)

    Il faisait beau. J'avais envie de jouer avec le soleil. Mais je crois que c'est l'inverse qui s'est passé. À preuve, les nombreux flares (reflets lumineux sur  la photo).

    -=-=-=-

    Au long de la Brenne  (1)

    La rivière a grossi suite aux averses des jours précédents et sa couleur n'incite pas à la baignade..

    -=-=-=-

    Au long de la Brenne  (1)

    Par endroits, de beaux remous se forment.

    -=-=-=-

    Au long de la Brenne  (1)

    Même si les habitations sont proches, c'est quand même un havre de paix.

    -=-=-=-

    Au long de la Brenne  (1)

     L'effet du filtre ND est visible ici. Bien sûr, ce ne sont pas cheveux d'ange d'une belle cascade, mais on fait avec ce qu'on a sous la main.

    -=-=-=-

    Au long de la Brenne  (1)

    En été ici, on pourrait traverser presque à pieds secs...

    -=-=-=-

    Au long de la Brenne  (1)

    Et puis au hasard de ma promenade, l'occasion fait le larron...

    -=-=-=-

    Petite précision,  j'avais négligé le fait de prendre mon trépied et pour ce genre de photos, c'est plus qu'utile...  Bon, ce n'était qu'une phase de test. Alors à bientôt pour la seconde  partie de cette expérience.

     

     


    6 commentaires
  • 5 juillet 2020 : VisIte de l'environnement du second fort défendant Salins les Bains, le fort Belin.

    Malheureusement,  je n'ai que très peu de renseignements concernant cette construction. 

    -=-=-=-

    Salins les Bains et ses deux forts (Belin)

    Comme pour le fort Saint André, une photo provenant de Google Maps  pour essayer de se faire une idée de la topographie du lieu.

    -=-=-=-

    Salins les Bains et ses deux forts (Belin)

    Par la route d'accès, on découvre un peu mieux l'édifice.

    -=-=-=-

    Salins les Bains et ses deux forts (Belin)

    Depuis le belvédère de Clucy, peu avant le fort, on découvre la ville de Salins les Bains, ainsi que le fort Saint André, objet du précédent reportage.

    -=-=-=-

    Salins les Bains et ses deux forts (Belin)

    Depuis ce même belvédère, on découvre un peu mieux le fort Belin. Il fut remanié par Vauban, à partir de 1674 mais les interventions de celui-ci ont quasiment disparues aujourd'hui. Le fort tel qu'on le connaît aujourd'hui fut en effet essentiellement reconstruit au XIXème siècle après avoir été démantelé en  1815. Il est devenu une propriété privée.

    -=-=-=-

    Salins les Bains et ses deux forts (Belin)

     Voici ce que je suppose être la redoute de Grelimbach située à 250 m du fort, sur la crête. Le manque de documentation m'interdit d'en dire plus. 

    -=-=-=-

    Salins les Bains et ses deux forts (Belin)

    Vu sous un autre angle, la bâtisse ou redoute qui interdisait l’accès au fort en contrebas. Des panneaux mettent en garde l'éventuel promeneur contre des chutes de pierres. Le fronton a été consolidé mais effectivement, il est bien mal en point.  

    -=-=-=-

    Salins les Bains et ses deux forts (Belin)

    Toujours depuis la redoute, le fort vu du haut. Mais photo anecdotique aussi, puis qu'on y voit les éoliennes de Chamole, au-dessus de Poligny. Elles sont situées à 20 km à vol d'oiseau. Avec leurs 193 m de haut et leur rotor de 115 m, ce sont les plus hautes. Avis personnel, dommage de gâcher le panorama... et  où que ce soit.

    -=-=-=- 

    Salins les Bains et ses deux forts (Belin)

    Toutefois, je franchis le pas en surveillant quand même que rien ne me tombe dessus... et je descends vers le fort en longeant un mur de défense, comme en atteste la présence de meurtrières.

    -=-=-=-

    Salins les Bains et ses deux forts (Belin)

    Une date 1858, sûrement celle du moment de la réhabilitation du mur.

    -=-=-=-

    Salins les Bains et ses deux forts (Belin)

    Une  position dominante qui permettait effectivement de surveiller les  intrusions éventuelle de l'ennemi.

    En janvier 1871, durant la guerre  franco-prussienne,  Salins capitule devant un ennemi très supérieur en nombre, mais les forts Belin et Saint André ne se rendent pas. Comme ils sont armés de 28 canons et mortiers, les prussiens renoncent à franchir la cluse de Salins et doivent faire un détour pour gagner Pontarlier , ce qui contribuera à les ralentir et facilitera ainsi le passage en Suisse d'une partie de l'armée de  l'Est, plus connue sous le nom d'armée à Bourbaki.

    -=-=-=-

    Salins les Bains et ses deux forts (Belin)

    Un poste de surveillance en surplomb de la falaise avec des meurtrières sur les côtés et sur l'avant, celle-ci a malheureusement disparu. À droite dans la pierre, est gravée l'altitude du  lieu. À mon sens, cela permettait également d'identifier les différents postes de guet, disséminés tout au long des 250 m du chemin.

    Salins les Bains et ses deux forts (Belin)

    Voici enfin l'entrée du fort, avec dans son prolongement, le fort Saint André.

    -=-=-=-

    Salins les Bains et ses deux forts (Belin)

    Sur le fronton,  1828, époque à laquelle le fort a été reconstruit. Je n'irai pas plus loin, un panneau me rappelle que le lieu est privé et que des travaux de restauration sont en cours. J'avoue qu'arrivé à ce point,  je suis déçu, mais je ne suis pas de ceux qui bravent les interdits.

    -=-=-=-

    Salins les Bains et ses deux forts (Belin)

    Demi-tour donc pour découvrir le décor dans lequel a été érigé ce fort sur ces éperons rocheux...

    -=-=-=-

    Salins les Bains et ses deux forts (Belin)

    Et une dernière photo du site où les deux forts Saint André et Belin, surplombent fièrement la ville de Salins les Bains, tapie au fond de la vallée.

    -=-=-=-

    À bientôt.

      


    9 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique