• Chevreaux : un château qui ne veut pas mourir

    19 mai 2024 : Une fois n'est pas coutume : je poste aujourd'hui une série des plus récentes… avec cette promenade du côté du Château de Chevreaux, dans le Jura. Peu à peu, il se relève de ses ruines...

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    Chevreaux : un château qui ne veut pas mourir

    Pour mieux se repérer, un plan fait bien l'affaire.

    Le château de Chevreaux (Jura) se situe sur un éperon rocheux qui domine la plaine bressane. Son existence est attestée dans les textes à partir de la seconde moitié du XIIème siècle. Il devient le siège d’une seigneurie indépendante à la fin du XIIème siècle, puis reçoit le titre de baronnie au début du XVIème siècle. Lors de la guerre de Dix Ans qui opposa le royaume de France au comté de Bourgogne, il fût assiégé puis pillé par le duc de Longueville. Ce conflit entraîna l’abandon du château en 1637. 

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    Chevreaux : un château qui ne veut pas mourir

    La tour de la prison / Complètement recouverte de lierre avant les premières interventions de l’association Les amis de Chevreaux Chatel, elle est le principal objet des chantiers de restauration jusqu’en 1998. C’est le vestige le plus élevé du château (21 m côté plaine).  

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    Chevreaux : un château qui ne veut pas mourir

    Des ruines qui semblent sortir des confins de l'Histoire.

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    Chevreaux : un château qui ne veut pas mourir

    La tour de Joux : Comme pour la tour de la Prison, sa toiture a été entièrement assemblée au sol pour être ensuite hissée à son sommet à l’aide d’une grue. Le mur d’enceinte affiche son chemin de ronde et les trous de boulins qui portaient les planches de l’échafaudage lors de la construction . 

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    Chevreaux : un château qui ne veut pas mourir

    La tour carrée de la Porterie. On accède au château au pied de celle-ci.

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    Chevreaux : un château qui ne veut pas mourir

    Toujours en restauration, mais les herbes folles s'en moquent...

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    Chevreaux : un château qui ne veut pas mourir

    Du haut de la colline, le château dominait la plaine de Bresse jusqu'à la Haute-Saône actuelle et les monts du Morvan.

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    Chevreaux : un château qui ne veut pas mourir

    Entre les deux tours restaurées, sur un fond pluvieux...

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    Chevreaux : un château qui ne veut pas mourir

    La tour escalier (à l'intérieur, mais le public ne peut y accéder ) : Ce bâtiment est situé dans la haute cour. 

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    Chevreaux : un château qui ne veut pas mourir

    Les logis : Ce bâtiment, sans doute composé d’un ou deux étages, prenait appui sur deux vastes pièces voûtées, d’environ 20 m de long. 

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    Chevreaux : un château qui ne veut pas mourir

    Les iris veillent sur ce qui fut la chapelle

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    Chevreaux : un château qui ne veut pas mourir

    Et toujours la tour de la Porterie, mais sous un nouvel angle.

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    Une grande  partie des légendes est tirée du site : https://www.chateaudechevreaux.com/

    À bientôt.

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  • Commentaires

    1
    Mardi 21 Mai à 16:09

    J'aime que les gens se réapproprient les ruines et les restaurent

    2
    Mardi 21 Mai à 20:53

    bonsoir Albert , oui c'est super de faire revire ce château et il y a encore du boulot ++++ !!!

    bravo à toutes ces personnes qui y travaillent  merci du partage 

    photos et infos  belle semaine a +

    3
    Mercredi 22 Mai à 12:33

    Bonjour,

    C'est passionnant de s'atteler à une telle restauration - et il le faut car c'est un chantier de longue haleine .Il faut de la patience aussi .je suppose que l'association qui s'en occupe comprend des passionnés d'histoire qui sont de bons médiévistes ou se font conseiller en la matière , et qu'elle a pu obtenir les subventions nécessaires .

    Amicalement .

    4
    Jeudi 23 Mai à 05:38

    Bonjour Albert, quel chantier de restauration ! s'atteler à un tel ouvrage est méritant car il rendra à la région son patrimoine local et attirera les touristes de passage. Mais avant il va falloir trouver les fonds et les volontaires pour remettre sur pied ce bel édifice. Merci pour ton reportage Albert, excellente continuation.

    5
    Jeudi 23 Mai à 14:49

    Bonjour Albert,

    C'est une belle restauration. Je suis toujours admiratrice de ces gens remplis de bonne volonté.
    Merci pour ce joli reportage. Douce journée. Bises

    6
    luce
    Lundi 27 Mai à 16:32

    Bonjour Albert,

    Je m'aperçois que j'ai des lacunes dans ce beau département, heureusement que tu nous dévoiles des endroits comme celui-ci qui donnent de bonnes idées de sortie jurassiennes. 

    Bonne semaine. 

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