Cet après-midi, je me suis pris une petite heure pour faire une promenade par les chemins creux aux alentours de chez moi. Le soleil joue à cache-cache avec les nuages. Le vent pousse ceux-ci plein est. Et tout à coup le ciel est mon écran de cinéma en 3D... En accompagnant musical, un peu de jazz manouche . Un clin d'oeil à Django Reinhard et à son célèbre "Nuages".

Tout au long de ma promenade, la lumière sera changeante. Je serai également obligé de composer avec le contre-jour.

Des formes variées composent ces nuées. Avec du temps, on pourrait leur trouver un nom, mais ce n'est pas le propos aujourd'hui.

Bleu, gris, blanc, tout cela s'ordonne savamment dans le ciel.

Comme j'avance, je découvre diverses formes à ces nuages et la lumière les éclaire aussi différemment.

On pourrait varier les cadrages à l'infini ou encore faire des agrandissement tant est grande la variété.

Les différents aspects du paysage sont également un atout par de tels temps.

Ici le temps passe sur un temps qui s'est arrêté...

Pas toujours facile de trouver la composition paysagère qui va aller. Alors, quand on la trouve, on en profite...

La pluie est passée au loin à gauche, mais déjà d'autres ondées  s'annoncent sur la droite toujours dans le lointain. Mais cinq heures après, alors que je rédige ce reportage, il ne pleut toujours pas par chez moi...

Beauté solitaire...

Ciel tourmenté pour un arbre sec. Cela pourrait faire le titre d'une complainte...

J'ai passé une heure de bonheur, seul dans la nature à respirer le grand air... Quand on vous dit que le bonheur est dans le pré...

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Il n'est parfois pas utile de faire des kms pour trouver des images.

La preuve, ce matin, depuis la fenêtre de ma chambre surplombant mon jardin...

Dans le mur de la grange attenante, j'ai remarqué ce rouge-gorge dans une infractuosité du mur. Sa compagne allait et venait à proximité. Je pense que je vais surveiller cela...

Certains arbres se laissent aller à de drôles d'épanchements et se trouvent tout à coup couverts de cheveux d'ange du plus bel effet :

La bise ou le vent ajoute à la beauté du tableau.

D'autres sont plus sobres mais la parade reste belle.

J'habite non loin de l'église et la rosace me regarde, un peu comme l'oeil de Caïn... mais pour peu de temps encore,  car la végétation ne tardera pas à me dissimuler l'édifice.

En attendant, certains font encore la sieste ou la grasse matinée, peu pressés de s'étaler au soleil...

A présent, un regard au pied de ma maison. Ici les tulipes perdent déjà de leur superbe... Tout passe !

Heureusement à quelques mètres de là, d'autres plus tardives, m'offrent encore un peu de couleurs.

Voilà pour ce voyage de l'autre côté de ma fenêtre.

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Il se peut que mes reportages se fassent un peu plus rares, les jours à venir. Ne vous inquietez pas, ce sera normal. mes occupations à venir, ne vont pas me laisser tout le loisir que je voudrais.

Mais je ferai mon maximum pour être présent le plus souvent.

A bientôt.

Poursuite de ma balade sous la pluie. J'ai la chance d'avoir à peu de distance de chez moi, un verger de pommiers. Les arbres sont pour certains, déjà en fleurs. Alors j'en profite...

Comme une larme

Pleure ce bouton de fleur

Passe donc la pluie.    

(Haïku AW 28)

Première surprise,

Lors de la prise

Avec par ce temps, une mouche

Qui sous le pétale,

S'abritait de la douche...

Frêle refuge végétal !

Dans la flaque d'eau

Le pommier cherche sa face

Ondées froides d'avril

(haïku AW 29)

Un temps de pluie sans escargot et toute la poésie s'envole.

Alors j'ai trouvé l'escargot pour garder la poésie...

Nouvelle surprise...

Près de la muraille, 

De tendres clochettes

Emergent dans la grisaille

En sortant de leur cachette

Tandis que la tulipe

Par un naturel principe, 

Baisse la tête

Quand l'eau joue des claquettes...

Voici enfin, la troisième surprise.

La belle demoiselle, transie de froid et pesante d'eau, cherche quelque refuge sous les fleurs du lilas...

Ma promenade aquatique est à présent terminée. Elle fut pleine de découvertes que j'ai tenu à vous faire partager, agrémentées de petits poèmes et haïkus, composés à votre intention, avec le plus grand plaisir.

Demain étant un autre jour, je ne sais encore de quoi il sera fait...

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Tiens , il pleut... enfin une occasion pour faire de la photo. Et alors, le soleil serait le seul à être réservé à la prise de vue?

Alors au risque de passer pour un hérétique, aux yeux de certains, je prends le risque et mon parapluie...

Dès le pas de la porte, une flaque. Dans le reflet, un coin de ciel bleu? Mais non, tout simplement les volets de la maison du voisin...

Le lierre sur le muret qui borde le chemin est devenu bien brillant et les gouttelettes se pressent avant de tomber, au bout des branches .

Une goutte, un fil : réunion de deux éléments aux destinées tellment éloignées...

Sur les brins d'herbe, roulent les gouttes d'eau :

Les frêles petites fleurs ont bien du mal à s'épanouir sous le poids de l'eau. 

Des myriades de gouttes d'eau se donnent rendez-vous sur les feuilles

Telles des notes de musique, les gouttes d'eau composent la partition :

Toujours sous la pluie. encore une flaque.  et celle-ci héberge  un improblabe reflet d'une branche cassée... 

Finalement rien que du très ordinaire... Quant aux surprises du titre, ce sera sans doute pour demain.

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La mer...Pour le terrien que je suis et surtout loin de tout rivage marin, cette immensité et ces côtes me donnent l'occasion d'exercer autrement ma façon de faire de la photographie.

Voici tout d'abord une vue classique d'un port, ici à La Ciotat. La beauté du lieu n’échappera à personne.

Seulement, moi, je préfère me recentrer sur des détails comme ici où cette vergue pointe vers le ciel et s'oppose aux courbes délicates des bateaux.

Ou encore ici, par dessus le quai, le reflet des étraves, à peine troublé par le clapotis de l'eau...

Changement de lieu. Plage de la promenade des Anglais à Nice. Un  mélange de bleu et de gris pour un bateau proche du rivage. Une image dynamique. Petite anecdote au sujet de ce bateau, à la fin du reportage.

Villefranche sur Mer : pas assez de recul pour la forêt de mâts. Alors on coupe et il reste les reflets qui vont capter le regard.

Ici, le premier plan pourrait être envahissant mais par l'alignement des mâts, l'oeil va s'échapper vers le ciel. Au passage, j'adore ces ciels plombés...

Petite recherche graphique qui donne envie de grimper et de s'envoler. Fait comme l'oiseau...

Et à présent retour sur l'anecdote du bateau évoquée plus haut. Il y a donc ce voilier passe près du rivage. Le soleil n'est pas vraiment bien situé. Je prends ma photo quand même puis je le suis des yeux. Je m'aperçois alors que le soleil dans ce sens là, me gêne beaucoup moins.  Au lieu de regarder mon écran comme je le fais habituellement (je suis myope et porte des lunettes) je vise à travers l'oeilleton et change mes réglages. Seulement, ceux-ci ne modifient pas le rendu contrairement à l'écran de contrôle. Je pense ma photo claire et je déclenche. Et voici le résultat :

L'effet est désatreux...

Heureusement, mon logiciel (Lightroom 4) va me permettre de récupérer pratiquement ma photo.

 La preuve :

Finalement, je ne m'en tire pas trop mal...

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Attention, tout ceci n'est pas un cours de photographie. Juste ma façon à moi de voir les choses... et de l'expliquer.

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Retour sur mes vacances de février à Toulon, chez mes amis Mimi et Pierrot pour vous montrer un peu de tout  et n'importe quoi...

Je m'explique. Souvent on fait des tonnes de photos et ensuite, on ne sait plus qu'en faire. Je l'ai déjà dit, je ne suis pas du genre photographe "carte postale". Alors, je cherche des choses qui accrochent mon regard, et je mitraille, sans savoir ce que je ferai de tous ces clichés. Et l'instant de les poster arrive. Il faut faire des choix. Alors s'inscrit ou non une idée directrice. Ici, ce sont les droites, les lignes qui m'ont donné le thème de cet article.

Comme ici aux Sablettes (enfin je crois... Mimi tu me corrigeras?)

Edit : c'est à St Cyr sur Mer . Merci Mimi...

Pour l'anecdote, nous étions au bar quand mon oeil est resté figé sur cettte architecture d'où cette série...

Quand l'accés à la mer est barré...

Changement de décor : Promenade des Anglais à Nice. Au départ, j'ai pris le Négresco. Mais bon... Puis en regardant la photo, j'ai remarqué les lignes d'arbres mais aussi de lampadaires

Ici, les arbres ne jouent plus leur rôle de ligne, il reste bien encore des lampadaires à gauche , mais en fait il y a les lignes blanches... Au départ, encore une fois, une photo généraliste que j'ai faite vraiment pour rien au départ, peut être même pour effectuer un réglage.

Encore et toujours des lignes blanches et ces deux lignes bleues... Le but originel de ma photo, était mon épouse entre les deux poteaux...

De la ligne droite à la ligne courbe il n'y a pas grande différence et tant qu'à faire, autant  passer au N&B

Autre aperçu de cet a"ligne"ment qui nous révèle des courbes...

Retour à la couleur pour cette dernière photo où se mélent droites, lignes, bleu, arbres, lampadaires...

Ai-je réussi dans ma démarche, à sortir de l'anonymat, des photos somme toute quelconques?

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L'Office de Tourisme de la Haute Seille (Jura) a organisé un concours de créations diverses et variées (peinture, scuplture, photo, etc)

Le thème : SENS, dessus-dessous...

Le groupe du café-photo que je fréquente a donc décidé de participer collectivement à ce concours et a proposé une banderolle, faite d'une myriade de pettes photos, recomposant le paysage de Château-Chalon. L'un du groupe a proposer le thème, un autre pris la photo, une de nos amies photographes, s'est prêtée au jeu de la pose pour représenter la dame. Tous ont adressé des centaines de photos à un ami photographe professionnel qui à l'aide d'un logiciel spécial a procédé au montage et au traitement de cette photo.

Voici la banderolle terminée, placardée sur un mur de la ville :

Une vue rapporochée :

D'étranges créatures se sont aventurées dans la ville

Pendant que sur la place, se déroulait une petite fête, le soleil déclinait lentement...

Peu à peu, l'obscurité  s'est installée. Mais heureusement il y avait de l'éclairage...

Encore une création bizarre, dont je ne saurais vous donner le nom, ni même vous la traduire en langage humain...

Une mante religieuse s'est même invitée lors du vernissage...malheureusement pour elle, pas d'époux à croquer... en dehors des petits fours !

Après toutes ces  fantasmagories, un retour au réel s'imposait. Mais ces ombres si changeantes, font-elles réellement partie de notre réalité?

A demain , si mon inspiration ne me trahit pas.

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A Ruffey sur Seille, existe un élevage de poulets . De ces poulets de Bresse élevés au grand air et alimentés de manière naturelle.

En passant à côté, j'ai remarqué quelques poulets échappés de l'enclos et un chat... Peut être le début de la fable le chat et le poulet ...

Puis pris l'ambiance, j'ai fait une photo d'ensemble sous un ciel annonçant la pluie de l'après-midi :

Etait-ce moi ou le vent tourbillonnant sur le chemin?  Toujours est-il que poulets et pintades se sont mis à courir...

Puis le calme est revenu, aussi soudainement que la tempête s'était levée... sur le champ de pissenlits.

 Voilà pour ce soir, ce n'était juste qu'une histoire de poulets. Pas de quoi en faire tout un plat, enfin pas encore...

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Comme le laisse imaginer la dernière photo du reportage précédent, j'ai terminé mon parcours  à la fête foraine. Pas vraiment la grande foule en ce samedi pascal. La preuve avec ce manège pratiquement vide :

Par contre ici c'est aux trois quarts pleins. Et le plus étonnant, c'est qu'il n'y a qu'un homme. La gent féminine serait-elle adepte des sensations fortes?

Poursuivons notre balade avec cet autre manége qui vous met à l'horizontale, ce qui ne semble pas gêner outre mesure, tous ces jeunes.

Et pour finir, un tour de chenille, ultra classique. mais qui fait toujours recette. Alors j'ai corsé un peu l'allure avec ce petit délire :

A demain peut être... pour autre chose certainement.

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Suite de mon tour de la collégiale.

Arrivé devant, je ne peux qu'y pénétrer... pour y découvrir cette nef  immense, parée pour la Pâques de draps blancs

Mon regard est alors attiré par cette voile qui m'entraîne vers la voûte...

Dehors, un des rares endroits dans la rue commerçante où l'on peut apercevoir la tour, comme coincée entre deux immeubles.

Places des quatre commères. Nouvelle problématique. La présence des antennes de télévision ne permet guère de faire de la photo "carte postale". Mais qui s'en soucie?

Il faut rétrécir l'angle de vue, bouger un peu et rechercher un autre angle ... si possible.

Dans ce genre de photo, on serait tenter de prendre une vue de la tour, tout bêtement. Mais pour moi, il me faut meubler la photo et trouver quelque chose à mettre dans le plan, comme ces branches d'arbre. Pas toujours facile. 

Le canal des tanneurs qui s'étend au pied de la vieille ville. Malheureusement, pas de fleurs. J'y reviendrai, promis.

Allez, un presque dernier regard sur ce monument, car j'en aurai bientôt fait le tour... de la tour !

Voilà, c'est fini. Retour au point de départ. Pendant que la vieille dame veille sur la ville, ailleurs, insouciants certains s'amusent...

J'espère ne pas trop vous avoir lassér avec ce reportage.

Je vais devoir à présent penser au suivant, mais j'ai dans l'idée qu'il est déjà en partie abordé ici...

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