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Par Albert Lupus le 28 Mars 2013 à 00:20
Pour aujourd'hui, pas le temps de vous proposer un nouveau sujet. Alors pour patienter, une image honteusement trafiquée. Promis demain, je vous présenterai un reportage correct...
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Par Albert Lupus le 14 Janvier 2013 à 21:04
Le brouillard est derrière et au-dessus de moi. Mais la luminosité n'est pas au rendez-vous. Au fond du pré, un troupeau de jeunes comtois, indifférents à l'environnement. C'est rustre ces animaux mais c'est aussi leur force.
Un petit coup de 300 pour mieux les voir. Je les ai appelés, pensant qu'ils s'approcheraient. Hélas...
Puis je reprends ma voiture, direction l'étang. Les hérons m'ont vu venir et ils se sont réfugiés dans les arbres. Si, si...
La preuve par l'image... Ils sont très difficiles à capter...
De même pour l'aigrette. Là encore le 300mm est tout juste suffisant et la largeur de l’étang m'empêche de faire mieux.
De plus si je tente de m'approcher, elle va fuir. Alors...
Finalement, il me reste de placides cygnes, dont un endormi. pour tenter une photo animalière potable...
Fin de la séance brouillard. Dans peu de temps, l'obscurité va régner en maître. Pour l'instant, pas un bruit, pas un souffle de vent. Hérons et aigrette sont restés sur leur arbre attendant à leur tour, une nuit réparatrice.
Et moi je suis rentré chez moi, heureux malgré tout d'avoir capté quelques instants de quiétude..
Demain, retour à Besançon mais sous quelle forme, je ne sais pas encore...
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Par Albert Lupus le 13 Janvier 2013 à 22:09Je délaisse Besançon mais j'y reviendrai. Promis. Les photos sont faites...
Retour sur ma sortie passée par temps de brouillard. On étais resté à la tour de Toulouse le Château avec ces minuscules particules de glace sur les brindilles. Je suis à présent un peu redescendu, juste sous la couche de nuages.
Le coin d'ordinaire riant, paraît aujourd'hui bien triste.
J'en viens à espérer la neige et je me dis qu'avec un peu de soleil et une couche de poudreuse, le coin doit être joli. A voir, s'il neige...
En attendant, c'est l'humidité qui règne en maître, comme ici avec ces gouttelettes sur l'herbe.
Et puis là, une tache de couleur avec cette vieille porte à la peinture écaillée, qui tranche avec le lierre voisin...
Tout à l'heure, j'étais là-haut... la tour a du mal à se distinguer dans le brouillard. Ici j'ai pensé que le N&B s'imposait au vu de la luminosité relative. En plus cela permet de voir les différents tons de gris, en étagement......
Il me reste une petite série à vous présenter, mais ce sera pour demain.... Bye.
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Par Albert Lupus le 10 Janvier 2013 à 22:06
Chaque homme porte sa croix et par un temps pareil, le photographe encore plus...
Les ceps de vigne non encore taillés dressent vers le ciel leurs sarments, dans une improbable quête...
Tandis qu'au-dessus, certains arbres avec les boules de gui, tentent de faire diversion en jouant les sapins de Noël.
Cependant la nature n'a pas dit son dernier mot...
Puis le regard s'attarde sur quelques chaînettes, disposées là par un lutin facétieux...
Tandis qu'ailleurs, certaines branches se parent de minuscules cristaux...
C'est que nous sommes en hiver, la température avoisine les 0° et les effets du gel commencent à se faire sentir
A demain, pour d'autres photos ailleurs que là mais pas bien loin...
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Par Albert Lupus le 9 Janvier 2013 à 18:11
Quand l'envie vous prend d'aller faire de la photo mais que le soleil n'est pas là, que faites-vous? Et bien moi j'y vais.
Les coteaux couverts de vigne près de chez moi sont dans le brouillard. Le village de Toulouse le Château disparaît dans la brume.
Le temps est humide et tout est couvert d'une chape de coton...
Tout est calme, pourtant là quelque part, quelqu'un travaille. Dans la vigne, il y a toujours quelque chose à faire.
En remontant, je retrouve les ruines de la tour du Prévôt... qui surveillait d'un côté la Bresse et de l'autre le Revermont.
Mais quand on s'en éloigne, celle-ci retourne tout doucement dans l'invisibilité... et nous ne sommes qu'à 350 m d'altitude...
Demain, nous nous pencherons d'un peu plus près sur la nature.
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Par Albert Lupus le 30 Novembre 2012 à 21:21
Avant le retour au calme promis précédemment, on va en profiter un peu pour décortiquer cette cascade avec des photos parcellaires...
Tout d'abord, en jouant avec la profondeur de champ, on obtient des visions un peu particulières... : l'eau
ou les branches... C'est juste une question de goût ...
Voilà un endroit où je ne prendrais certainement pas une douche. En été, certains s'y aventurent mais les conditions sont autres.
De nouveau le sommet avec ce rideau qui descend, écumant, soufflant, tout blanc...
Et de saut en sursaut, de cascades en cascades, l'élément humide trouve son chemin.
Rien ne semble lui résister. La chute s'amplifie à chaque rebond...
Le bouillonnement est incessant, toujours renouvelé pour notre plus grand plaisir.
Finalement, tout s’assagit. Mais les eaux sont encore hautes et envahissent les sous bois proches du cours d'eau...
Et beaucoup plus bas, la rivière a retrouvé son lit. Seules persistent quelques surfaces inondées qui font la joie ds canards lesquels découvrent alors de nouveaux terrains de jeu...
J'en ai fini avec la relation de cette promenade à la cascade de Baume les Messieurs
Et rassurez-vous, je n'ai pris aucuns risques inconsidérés . Demain, je vous proposerai un reportage complètement différent mais qui hélas, vous laissera sans doute sur votre faim... mais chut!
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Par Albert Lupus le 29 Novembre 2012 à 17:44
Troisième volet de ma promenade.
Voilà ce qu'on appelle la queue de cheval. Il est tout à fait exceptionnel de la voir ainsi. Je n'ose même pas imaginer les cheminements de la grotte en ce moment...
Il faut à présent redescendre. Mais la cascade reste bien présente et si par moment elle disparaît à la vue, le bruit est toujours là.
Un peu de poésie avec cette feuille jaune sur fond de mur d'eau...
Je l'ai dit, j'ai mis mes bottes. Heureusement car l'eau est vraiment partout.
L'humidité est totale et les fines gouttelettes d'eau vous mouillent en peu de temps.. Pour prendre une photo, il faut faire vite et mettre l'appareil à l'abri, tout de suite. Pas question de prendre des poses longues.
Mais il n'est pas facile de résister à l'envie de faire une photo....
Le dôme ou le sommet, l'endroit d'où se déverse toute cette eau, est particulièrement remarquable.
C'est un spectacle permanent. Je pourrai photographier mille et un endroits différents...
Chutes, embruns, rebonds, jaillissements...
Un dernier regard sur cette chevelure abondante qui pare la cascade.
Il me reste un chapitre à écrire, avec le retour au calme. Mais ce sera pour demain.
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Par Albert Lupus le 28 Novembre 2012 à 17:09
Me voici au pied du mur, enfin, au pied de la cascade. C'est un enfer de bruit et d'humidité. Les embruns volent de partout. Et les appareils photos n'aiment pas vraiment cela. En quelques secondes, je suis trempé... Je décide alors de faire le tour par la droite pour rejoindre un chemin qui me mènera au sommet de la cascade :
L'eau est partout et le spectacle total. Et pour une fois, très peu de touristes. Juste une dame âgée parisienne, ravie du spectacle et quelques curieux du cru. C'est le bonheur...
Autant en profiter tant qu'il n'y a personne, pas de gamins qui courent en tous sens, ni de chiens qui aboient à tout va et pas non plus d'amoureux qui se photographient mutuellement devant la cascade... quand ils ne vous demandent pas de les prendre en photo... Attention je n'ai rien contre les enfants, les chiens ou les amoureux. Mais c'est qu'en été, c'est le lot de ce lieu touristique, comme bien d'autres.
Puis j'arrive au niveau de l'escalier. Surprise! L'eau est là aussi, bien présente. Pas évident de grimper là-haut. Je prends néanmoins mon courage à deux mains - non je ne suis pas monté à quatre pattes...- et j'entreprends de gravir cette montée sans savoir ce qui m'attend plus haut.
Bientôt le sommet. L'eau est toujours présente. Le haut de la cascade est à ma hauteur. C'est de plus en plus impressionnant. Si ceux d'en bas me voient, ils doivent me prendre pour un fou...
Ça y est, je suis en haut sur un pont qui permet de franchir le cours d'eau donnant naissance à cette cascade. Cela rugit de partout, l'eau gronde, fonce et se jette dans le vide. A ce moment là, on se dit que l'on n'est pas grand chose devant les forces de la nature... (NLDA : La photo mène à la philosophie... )
Et voici le pont que j'ai emprunté pour traverser la rivière. Comme on peut le constater, l'eau passe encore bien dessus. Heureusement, j'avais mes bottes, mais c’était plutôt limite. Les bas de pantalon au-dessus des bottes ont quand même été copieusement mouillés par les vagues!
Petit regard à travers les futaies en direction du clocher sur le restaurant (fermé hors saison...). Puis je poursuis ma route vers la seconde merveille du lieu.
Voici d'où provient l'eau de la cascade : de cette chute d'eau. Nous sommes là devant l'accès aux grottes de Baume les Messieurs. En temps normal, lors de le période estivale, les visiteurs empruntent la galerie qui passe sous la chute d'eau et grimpe l'escalier pour accéder à l'entrée située au-dessus.
Demain, nous continuerons la visite si vous le voulez bien, bien au sec devant notre écran d'ordinateur.
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Par Albert Lupus le 27 Novembre 2012 à 21:18
Les pluies récentes ont provoquées quelques inondations dans la région. Ce fut spectaculaire et il n'y a pas de pertes en vies humaines. Aussi Aujourd'hui, j'ai décidé de me rendre sur place pour voir un peu le spectacle offert par la nature.
Ce reportage en plusieurs parties est rapproché de celui effectue il y a peu : http://apnendelire.eklablog.com/le-long-de-la-riviere-a58629699
Me voici d'abord près de Domblans, où la Seille fait le gros dos :
Sortie de Voiteur. Je retrouve les vieux ponts qui années après années, résistent à l’assaut du flux.
Sur son promontoire, Château-Chalon est assuré d'avoir les pieds au sec...
Nevy sur Seille : la rivière si calme d'habitude n'est qu'un bouillonnement. Mais imaginons comment c'était 12 heures avant : l'eau dépassait les berges...
Sortie de Nevy : le Dard s'est répandu dans la prairie, désertée de ses chevaux...
Confluent du Dard et de la Seille. Impossible de m'aventurer plus loin pour situer la rencontre des deux cours d'eau. J'ai les pieds dans l'eau, mais j'ai des bottes...
Drnier regard sur la Seille qui a pris des allures de torrent himalayen...
De l'autre côté de la route, le résultat des débordements de la nuit...
J'ai dépassé Baume les Messieurs. Je retrouve de Dard qui s'aventure encore hor de son lit. A se demander où il est vraiment!
Et enfin j'arrive au bout de ma promenade. La cascade de Baume les Messieurs, dans toutes sa splendeur.
Je dois avouer que c'est la première fois que je la vois comme cela. Mais pour la visite, merci de revenir demain. Le spectacle sera à la hauteur. Mais je vous laisse la surprise... A bientôt
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Par Albert Lupus le 23 Novembre 2012 à 23:27
Aujourd'hui, j'ai refermé mon tiroir d'archives et je suis sorti dans la nature. L'automne s'en va peu à peu, déjà, mais il reste encore de occasions de faire des photos colorées:
Avertissement : j'ai laissé volontairement les premiers plans de certaines photos flous, histoire de mieux faire plonger le regard comme ici, sur ces feuilles jaunes...
Le tapis de feuille jonche de plus en plus le sol, preuve évidente de la fin de l'automne...
A travers les branchages maintenant en partie débarrassés de leurs feuilles, apparaissent de belles demeures...
Certains arbres semblent encore briller de mille feux...
L'or des feuilles tapisse à présent les fossés...
Fin de cette petite promenade campagnarde.
A plus tard, car je ne suis pas sûr d'être là demain...
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