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21 mars 2019, toujours. Serais-je toujours à la recherche du temps perdu? Peut-être bien. Mais à fouiner ici et là, je ne pense pas avoir perdu mon temps.
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L'heure a pris maintenant des allures résolument modernes. Les mécanismes d'horlogerie se sont transformés en puces électroniques et autres leds.
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Pour autant (et pourquoi pas pour au temps...) la montre a encore de belles heures devant elle, surtout qu'elle est faite pour cela !
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Passage devant le magnifique Palais Granvelle transformé en Musée du Temps . C'est à voir : ici
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Et juste en face le musée du Temps, la manufacture UTINAM, spécialisée dans l'horlogerie contemporaine voire futuriste. C'est elle qui a fabriqué l'horloge du musée des Beaux-Arts, vue sur mon reportage précédent. Et c'est le même mouvement d'horlogerie que dans une horloge à balancier, la fameuse horloge comtoise.
Encore une tradition respectée , avec ce sablier d'une grande pureté.
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Et le passé qui s'incruste comme ici, cette ancienne entrée d'usine dans le centre ville qu'il faut aussi prendre le temps d'admirer.
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Et si quelqu'un a pu arrêter le temps, ce sont bien les Frères Auguste et Louis Lumière, nés à Besançon. Avec eux, le cinéma a figé l'histoire.
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Mais le temps tourne, et là, pas de cinéma. Le parcmètre me rappelle l'heure et surtout la facture ... Car c'est bien connu, le temps, c'est de l'argent!
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À bientôt pour un retour à Paris.
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21 mars 2019: Voilà c'est le printemps. Un mot dont je ne retiendrai qu'un morceau: temps.
Et le hasard a voulu que je sois à Besançon ce jour là. Or Besançon, c'est LIP, c'est la Franche-Comté avec son industrie horlogère toujours vivante.
Du coup, le temps s'est imposé à moi et j'ai cherché comment l'évoquer.
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Pour le promeneur, un circuit piétonnier est tout tracé, il suffit de suivre les marques au sol qui symbolisent justement le temps.
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Presque 33 mois que le temps s’était arrêté place de la Révolution ! Mais à l'été 2018, la fameuse et unique « Senestrorsum » a fait son retour sur la façade du musée des Beaux-Arts, un endroit qu'elle avait quitté en raison du chantier de rénovation du musée. L'oeuvre du créateur bisontin Philippe Lebru avait été réalisée pour décompter le temps qu'il restait avant que le premier TGV, n'arrive en gare. À noter que les aiguilles s’emballent tous les quarts d’heure en sens senestre (vers la gauche...) et tournent 12 heures en 2 minutes avant de reprendre le cours du temps.
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Mais avant ce modernisme reposant sur un vrai mouvement comtois d'horlogerie, Besançon s'illustra d'une autre façon. L'observatoire, inauguré le 16 août 1884, donnait une heure exacte aux horlogers bisontins. Il était un certificateur indépendant, et à partir des années 1897, il apposa un poinçon représentant une tête de vipère sur les montres qui avaient obtenu un bulletin de marche.
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Le temps ... Et si on imaginait que les poteau des lampadaires donnaient eux aussi le temps, à la façon d'un cadran solaire?
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Mais le temps ne se lit pas que sur des cadrans d'horloge ou de montre. Visible depuis la place de la Révolution et située rue de Boucheries, l'enseigne de l'ancienne épicerie Jeanney, créée en 1890, marque elle aussi son temps à sa façon, avec son graphisme "Art Déco".
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Sur le pont Battant, près des horloges de l'église de la Madeleine, Jouffroy d'Abbans (1751 - 1832) semble prendre son mal en patience, lui qui est entré dans l'éternité, après avoir expérimenté sur le Doubs, le premier bateau à vapeur. La statue en taille réelle du marquis brave ainsi le temps qui passe et celui qu'il fait depuis 1998.
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Par le passé, quand les ascenseurs n'existaient pas, il fallait prendre son temps pour emprunter les escaliers. Mais ici, celui-ci en valait la peine. Magnifiquement restauré, il montre des lignes très légères et graciles. (Près des passages Pasteur).
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Voilà pour cette première partie où le temps a pris plusieurs formes. J'espère que vous, vous aurez pris le temps d'apprécier. La deuxième partie, très bientôt.
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02 octobre 2018 : un peu de vues de Paris avec quelques "monuments", lors de mon court séjour dans la capitale.
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Mais tout n'est pas forcément beau à voir à Paris...
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Au détour d'un carrefour, je découvre le Sacré Cœur.
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Mon hôtel n'était pas très loin du boulevard Pigalle. Alors après le repas, petit tour en ce lieu de vie nocturne toujours intense.
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Les petites boutiques fleurissent sur le boulevard. Beaucoup d'ailleurs ont remplacé les sex-shops.
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Dans un précédent reportage, je vous en avais présenté de face. En voici d'autres, vues de derrière...
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Ce que l'on peu considérer comme un "monument" de Paris : les célèbres entrées des bouches de métro. Vous, je ne sais pas, mais moi, j'adore.
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Une vue pose longue pour donner un peu de couleurs et de mouvement à la photo.
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Contrairement à celle-ci, où à peu de distance de la précédente, on est presque dans un autre monde...
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À plus tard, pour une suite un peu différente de ma visite de Paris.
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27 mai 2018 : Pézenas est sur ma route. Malheureusement, je n'ai que trop peu de temps à lui consacrer.
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À peine une heure en ville. Pas évident de rendre compte de son allure, de s'imprégner de son histoire. Une ville qui a connu et Molière et Bobby Lapointe.
Le passé marque d'emblée de son empreinte, le cœur de ville.
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Une tour m'accueille dès mon arrivée dans la vieille ville. Le peu de recul dans les rues étroites m'interdit de faire des photos correctes.
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Ce n'est qu'arrivé sur la place de la République que je réalise qu'il s'agit d'un clocher surmonté du traditionnel campanile provençal en fer forgé.
Nous sommes là devant la collégiale Saint Jean (1733 - 1746 )
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Les maisons bourgeoises magnifiquement entretenues (restaurées sans doute) attestent de la richesse antérieure de la ville. On s'attend presque à voir le Bourgeois Gentilhomme à son balcon déclamant de la prose sans le savoir...
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Et puis cette réalisation dont je ne sais rien, malgré mes recherches sur Internet. Pourtant elle a du avoir son importance, compte tenu du fronton orné de la devise de la République. Ancienne église avant la Révolution et devenue un temps la mairie?
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Les rues pavées sont bordées de vieilles maisons dont les pas de porte sont occupés par de nombreux commerces artisanaux.
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Puis je découvre l'hôtel des Barons de Lacoste qui accueillit la cour de Louis XIV le 6 avril 1660.
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C'est un superbe hôtel particulier des années 1509 - 1518. On peut y admirer de magnifiques galeries à voûtes gothiques et un des plus beaux escaliers à volée de Pézenas.
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Une réelle beauté se dégage de toutes ces pierres, jusqu'au pavage de la cour intérieure.
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À bientôt pour une autre trop courte visite de cette belle ville de Pézenas.
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Eau et montagne, oui c'est ce qui caractérise ce reportage. Mais pour cette première partie, il ne s'agira que d'évoquer la montagne, tout en gardant à l'esprit que c'est l'eau qui l'a façonnée en grande partie.
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C'est par les petites routes que je rejoins Pont en Royans. Nous sommes en Isère et plus précisément dans le Vercors. En bas la plaine de St Jean en Royans.
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La route se fraye un chemin à flanc de montagne et l'on peut juger du travail d'érosion accompli par l'eau il y a quelques millions d'années.
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À certains endroits, il a fallu creuser des galeries pour faciliter le passage des hommes.
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En contrebas, quelques hameaux disséminés le long de la vallée de la Bourne qui sort ici de de son défilé.
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Heureusement que je ne circule pas en camping-car... D'ailleurs, on ne se bouscule pas sur ces routes et j'ai pu prendre mes photos sans risques
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Après l'entrée de la galerie, la sortie. Pas possible de se croiser à deux véhicules. Mais le cas ne s'est pas produit...
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À présent, cap sur Pont en Royans, où l'eau remplacera la montagne, enfin presque.
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1er septembre 2018 : dernières photos de cette remontée de la Loue
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La rivière impétueuse, en fait la résurgence du Doubs, jaillit de la montagne.
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L'orifice de sortie est immense. Les barrières en haut à droite en donnent une idée.
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Puis passé le pont d'où j'ai pris les photos précédentes, la Loue s'apaise après quelques ressauts.
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De chaque côté de son lit, les déversoirs des barrages, témoins des activités humaines passées.
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Quel changement en quelques dizaines de mètres...
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Il est temps pour moi de remonter jusqu'à la voiture tout en observant les fameux plissements jurassiens, ici dans leur forme synclinale mais de taille réduite.
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Et les pavés ancestraux qui tapissaient la route, aujourd'hui en partie recouverts de béton.
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À bientôt pour d'autres balades ici ou là.
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