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20 août 2017 : Suite de la fête du Maërl. L'instant tant attendu est arrivé. La mer est là. Les bateaux peuvent remonter jusqu'à la cale.
S'agissant des mariés bretons, j'ai privilégié au maximum, parmi toutes les photos et à quelques exceptions près, de présenter les couples. Même si la tentation a été grande de mettre en avant les embarcations si typiques qui les ont menés jusqu'ici.
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Les premiers arrivants sont des accompagnateurs, marins bretons à n'en pas douter.
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Quel que soit le type d'embarcation, c'est avant tout le plaisir de naviguer qui compte.
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Les premiers mariés arrivent au port. La foule est présente des deux côtés du bras de mer.
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Je l'aime bien cette photo pour l'atmosphère qu'elle restitue.
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Et les bateaux défilent. À peine le temps d'admirer les costumes. Il ne fait pas très chaud et le crachin a disparu.
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L'accostage n'est pas loin, il était temps d'affaler la grand voile, car mine de rien, le vent porte bien...
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Sur le quai, les festivités continuent en l'honneur des mariés et pour le plus grand plaisir du public.
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Allez, un gros plan sur les costumes qui portent sur eux l'histoire d'un village ou d'un secteur précis de la Bretagne.
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Il a fière allure avec tous ses pavillons, tout comme le vieux loup de mer que l'on voit à bord.
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À suivre, bien entendu et à bientôt. Kenavo
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1er septembre 2018 : Je vous avais proposé il y a un certain temps, un reportage à Ornans ici et là. Nous allons reprendre la route au fil de cette magnifique rivière qu'est la Loue.
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Passage à Cléron. Voici son imposant château-fort datant du XIVe siècle, remanié et agrandi aux XVe et XVIIIe siècles. Demeure privée aujourd'hui.
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Un changement d'appareil pour mieux apprécier cette maison forte bâtie en 1320 par Humbert de Cléron, vassal du Comte de Bourgogne, pour protéger le passage à gué sur la Loue.-=-=-=-
Le pont qui permettait à la ligne à voie métrique dite du Tacot, de relier Besançon à Pontarlier. Ouverte en 1910, elle fut fermée au début des années 50.
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Un regard sur cette eau limpide où se reflète le pont du Tacot.
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Du coup, j'ai remonté la Loue. Après Cléron, nous voici à Vuillafans. La rivière est un paradis pour les pêcheurs à la mouche. Malheureusement, la Loue est trop souvent polluée.
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Ce vieux pont a du en voir passer des crues. Pourtant, il résiste.
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L'architecture des fenêtres témoignent du passé de cette maison et de son ancienneté.
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Avant de quitter le village, une vue des maisons sur la Loue qui comme à Ornans, ont des avancées caractéristiques sur la rivière.
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À bientôt
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20 août 2017 : Toujours à Pont Callec en attendant les bateaux des nouveaux mariés...
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14 h 14 : La marée n'est toujours pas remontée. À se demander si elle vient jusqu'ici !
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Pour passer le temps, on joue aux quilles bretonnes. Il faut lancer la boule ou plutôt faire rouler la boule sur le mur en bois, à droite qui est arrondi et qui va renvoyer la dite boule vers les quilles et en faire tomber un certain nombre ou pas.
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Pendant ce temps, d'autres préfèrent le folk et la danse.
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Public et danseurs des groupes folkloriques se mêlent.
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Le bagad Adarre de Plougastel assure l'animation.
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C'est un bel ensemble qui a su conquérir le public et les nombreux touristes présents.
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Sauf erreur de ma part, il s'agit là d'un ensemble de cornemuses et non de binious. Le biniou est typiquement breton, mais beaucoup plus petit et ne possède que deux bourdons. (tuyaux extérieurs).
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Autre instrument indissociable du bagad, la bombarde.
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Quant à la grosse caisse, indispensable pour marquer le rythme, elle permet d'afficher l'origine du groupe et rappelle que Plougastel est la capitale de la fraise.
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Il est 15 h 41. La mer est enfin là. Encore un quart d'heure d'attente et les premiers bateaux arriveront.
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Alors à bientôt pour le défilé.
Kenavo
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25 mai 2018 : Dans l'épisode précédent au Grau du Roi, je vous avais laissé avec un avion au ras des vagues.
Je reconnais que cette série n'apportera rien aux amoureux des beaux paysages. Mais pour moi, elle représentait un défi : à savoir réussir des photos d'un objet volant avec un objectif 70 x 300, en mise au point manuelle et sans trépied.
Je laisse les spécialistes juger...
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L'avion semble se poser sur la jetée. En fait, il amerrit pour prendre de l'eau dans ses soutes.
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Puis il reprend les airs au nez et à la barbe des bateaux.
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Un peu plus loin et plus haut, il va vider ses soutes comme il le ferait au-dessus d'un incendie.
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Le spectacle est magnifique. N'ayant pas l'occasion de voir cela dans le Jura, j'ai donc voulu l'immortaliser.
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La maîtrise des pilotes est totale. Et ce reportage me permet de rendre hommage à ceux qui durant l'été, prennent des risques immenses pour sauver les personnes, les biens et la nature que d'autres, malheureusement, n'ont pas eu de scrupules à détruire.
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Depuis 2017, la flotte de Canadairs de la Sécurité Civile, a rallié la base de Nïmes-Garons, quittant Marseille-Marignane après 50 ans de présence en ce lieu. Ce qui explique que les entraînements se déroulent au plus près de la base actuelle, soit au Grau du Roi en lieu et place du large de Sanary ou Cassis.
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Un dernier écopage dans un environnement déroutant, ce qui à mon sens, fait le charme de cette photo.
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À bientôt pour retrouver la Bretagne.
5 commentaires -
14 octobre 2017. Comme le temps passe. Ce jour là, le soleil est bien présent et m'invite à la promenade dans mon jardin qu'est le Jura !
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Depuis la route de Ménétru le Vignoble, les vignes de Château-Chalon virent lentement à l'or.
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C'est peut-être le plus moment après les vendanges qui sont déjà loin.
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Le rosier lentement perd de sa superbe. Planté en bordure de vigne, il atteste de la santé des sols.
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Par la RN 5, on remonte les gorges de la Lemme
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La végétation offre un panel de teintes automnales infinies.
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Plus loin, le viaduc du Morillon, sur la ligne des Hirondelles (Dole - St Claude) est comme dans un écrin. Malheureusement pour moi, pas de train dans l'instant de la photo.
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Arrivée au but de mon voyage, à proximité du lac des Rousses où là aussi, la nature s'avance vers l'automne, plus encore que dans la vallée.
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Voici enfin le lac aux eaux si claires. Au fond la Suisse, avec le Noirmont (1568 m).
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À bientôt pour une suite de ce voyage
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24 septembre 2017 : Bord de mer à Palavas. Après avoir vu arriver la brume de mer et m'être intéressé aux vaguelettes caressant la grève, voici un petit état des lieux, non exhaustif, hélas.
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Débris naturels qui font l'univers de la plage.
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Le poète aurait-il perdu son inspiration et abandonné sa plume?
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Entre salinité et acidité...
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Finie la fiesta...
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Arme redoutable de destruction de la nature et de la faune.
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Pendant ce temps, ils rêvent peut-être à un avenir dont l'horizon est incertain !
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Dernière illustration de la brume de mer
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À bientôt de vous revoir...
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16 septembre 2018 : Ayant plusieurs reportages en cours, j'ai failli oublier la suite de celui-ci. Alors je m'y remets et vous invite à me suivre dans le dédale des petites rues de Chatillon en Diois.
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Le caractère ancien est particulièrement affirmé dans le vieux bourg agrémenté ici ou là, de plantes.
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Là je trouve qu'ils y sont allés un peu fort. Si "viol" vient de via, donc rue, le reste m'interpelle... Mais j'ai un bout d'explication : viol sans issue, certainement boueux, dont on ressortait "crotté"..
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En ville, on avait jadis sur les immeubles, "gaz à tous les étages". Mais ici on pourrait avoir l'heure à sa porte.
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Encore une sympathique rue dont la verticalité des murs est à reprendre.
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Le panier pour monter les courses à l'étage. Est-il seulement encore utilisé?
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La Placette, seule place du village jusqu'au XVI°siècle. C'est là qu'avaient lieu les marchés, les foires, les élections des représentants des habitants.
Elle devint placette de la Concorde sous la Révolution ! Sous le porche débute le viol des Bernards (???).
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Une demeure cossue agrémentée d'une belle vigne vierge.
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Au dessus des voutes, s'élèvent des habitations, un moyen pour gagner de la place.
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À bientôt pour la suite.
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20 août 2017 : On entre dans le vif du sujet à la fête du Maërl à Pont Callec. C'est l'heure du repas.
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Et fouette cocher. Désolé pour le flou, mais moi j'arrivais en courant et lui filait bon train... Je ferai mieux la prochaine fois !
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À la soupe ! Et là il est à peine midi. Et ça va durer jusqu'à 14 h.
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Sous les tentes de l'intendance, on ne chôme pas. Et le chapeau est de rigueur tant pour l'hygiène que pour reconnaître les bénévoles.
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Quand l'appétit va, tout va. Et les danseurs ont bien raison de se sustenter. L'après-midi sera long et chargé.
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Par chance, il n'a pas plu. Mais c'est bien connu, en Bretagne, la pluie ne tombe que sur les c..s !
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Pendant que les uns mangent, les autres chantent.
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Et le succès est au rendez-vous. Il faut dire qu'en Bretagne, la chanson de marin (ou pas) est une religion!
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Un petit regard sur le magnifique travail réalisé sur ces coiffes.
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Je sais que ces coiffes correspondent à des régions, mais désolé pour les puristes, je ne sais pas d'où venait ces jeunes fille bretonnes.
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A suivre et à bientôt. Kenavo.
PS : Merci Florence pour avoir remarqué ma faute de frappe. Erreur corrigée.
7 commentaires -
Le Grau est un terme occitan signifiant « estuaire » ou « chenal », dérivé du latin « gradus » signifiant « pas, degré » ou du gallo-roman d'origine gauloise « grauus » signifiant « grève, rivage sablonneux, plage » (source Wikipédia). Ça, c'est livresque. Mais le mieux, c'est d'aller sur place pour le vérifier.
Alors, 25 mai 2018, une petite escale au Grau...
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D'évidence, le Grau du Roi est situé près de la mer. Les bateaux de pêcheurs en sont la preuve.
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La présence du phare me le confirme. On l'appelle à présent le vieux phare. Construit en 1828, il a cessé ses fonctions en 1869. Il est maintenant classé monument historique.
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Depuis la sortie du port, on a vue sur la côte héraultaise (ici on est dans le Gard) et notamment La Grande Motte et plus à gauche Carnon.
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Depuis le pont tournant, une photo carte postale. Je n'aime pas trop ce genre, mais bon... L'endroit est plein de restaurants. Et comme c'est l'heure je vais en profiter.
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Installé à une table au bord du canal, je profite du soleil. Un avant-goût de vacances en ce mois de mai. Mais je ne suis pas seul, il y a quelques mendiants.
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Petite promenade en bord de mer pour la digestion. Ce n'est pas la grande foule sur la plage.
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Mais tout à coup, la vie s'arrête. Les regards se portent vers le ciel. S'agirait-il d'un remake de Pearl Harbor?
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L'avion fait un premier passage. Du coup son numéro me rassure : 39 comme mon département : le Jura ! La fièvre retombe !
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Mais que se passe-t-il? Après un second passage, l'avion semble vouloir se poser ou amerrir?
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La suite très bientôt.
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20 août 2017 : Voici arrivé le terme de mes vacances bretonnes en 2017. Pour le dernier jour, je vais profiter d'une fête typique au sud de Plougastel-Daoulas. La fête du Maërl à Pont Callec (Pont Kalleg).
Petit préambule : Le maërl est une algue qui pousse (pour faire simple) au large de la côte bretonne. La Fête du maërl qui se tient tous les quatre ans, célèbre sa septième édition dans le petit port de Pont-Callec. Mais le maërl ne pouvant plus être ramassé depuis 2010 (mesure de protection environnementale), la manifestation qui permettait de mettre en lumière le dragage du maërl et son utilisation, se donne une nouvelle orientation. Il s'agit du mariage collectif ou mariage groupé qui a perduré jusqu'en 1927. En effet, jusqu'à cette date, tous les les mariages de l'année se déroulaient à une même date, généralement fin mars, avant que les travaux agricoles ne commencent. Jusqu'à 70 mariages pouvaient être célébrés en même temps.
Les couples de mariés partiront du port du Tinduff vers le petit port de Pont-Callec, en milieu d'après-midi, à bord de vieux gréements profitant de la marée.
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Difficile d'imaginer que près d'une cinquantaine de bateaux seront là en fin d'après-midi...
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Et pourtant... Mais auparavant, on va profiter un peu de la fête.
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Quelques stands proposent des expositions de meubles bretons, comme ces curieux lits pour enfants...
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Puis je découvre le chien gardien d'oies.
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Aux ordres de son maître, il a mené le groupe où il fallait. Un vrai travail d'équipe.
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Du côté de l'aber, la mer est totalement absente. Il faut encore patienter.
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Heureusement, en attendant, on peut profiter des répétitions du groupe de chanteurs bretons.
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Un folklore breton bien vivant à la gloire souvent des hommes de mer.
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Un autre aspect du folklore breton, c'est sans doute la tradition du repas en plein air... Je ne sais pas combien de repas ont été servis, mais c'est vraiment surréaliste.
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À suivre et à bientôt. Kenavo.
5 commentaires
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