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6 septembre 2018 : Fin de ma visite de Chatillon en Diois. Une promenade très plaisante, de rues en ruelles où les plantes ont droit de cité à côté des fontaines rafraichissantes.
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Comme écrit plus haut, les plantes et fleurs sont partout dans les rues.
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Une nouvelle fontaine. Le poète inconnu l'a ainsi immortalisée :
Jardin suspendu
L'arrosoir habite là
Et puis ensuite?
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Étrangement, cela me rappelle quelque chose, pas vous?
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Et toujours ces arcs qui sans être de triomphe méritent notre regard.
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De nouveau une fontaine (il y en a 17 ...) et de nouveau un poème :
Clapotis du bois
Margelle bien humide
Mesure du temps.
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Ça y est, j'ai trouvé. Notre poète inconnu s'est exerce à rédiger ces poèmes sous forme de haïkus (poèmes d'inspiration japonaise), soit 5, 7, 5 syllabes par vers.
Et dire qu'il m'a fallu 5 mois pour m'en apercevoir ...
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Tiens la tour de l'Horloge. C'est inimaginable le nombre de tours de ce style que l'on peut rencontrer dans nos vieux villages.
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La grande fontaine de la place du Reviron avec 'arbre de la liberté (un tilleul aujourd'hui). Au fond, la mairie, coincée entre la tour de l'Horloge et le temple protestant, construit sous la Révolution en 1792 sur l’emplacement de l’ancien temple édifié en 1610.
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Construite hors les murs, entre 1688 et 1705, voici l'église Saint Julien. Elle a remplacé l’église Saint-Nicolas, trop exiguë pour accueillir les « nouveaux convertis » . L’église se distingue, extérieurement, par son clocher-mur. À noter le commerce établi juste à côté.
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Il est temps pour moi de refermer ce dernier volet de Chatillon en Diois, non sans vous avoir montré qu'ici, en matière de volets, on en un connaît un paquet ...
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À bientôt.
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26 mai 2018 : Voyage éclair à Salon de Provence. Étant en famille, je n'ai pas eu trop l'occasion de flâner en ville. Alors, voici juste quelque photos d'une ville qui mérite mieux que cet aperçu.
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Dans le vieux Salon, certains immeubles ont été décorés façon trompe-l'œil. Afin de ne pas faire d'erreur dans leur description, je vous livre à côté les panneaux d'explications.
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À peu de distance, on trouve l'église Saint Michel construite au début du 13ème siècle.
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Monument emblématique de Salon, la tour de l'Horloge. Elle fut achevée sous Louis XIV.
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Elle sonne les quarts, les demies, les heures mais indique aussi les phases lunaires. Côté Nord, une sphère décrit les mouvements de la lune. Côté Sud, comme ici, on trouve les jours de la semaine évoqués par la Lune, Mars, Mercure, Jupiter, Vénus, Saturne et le Soleil.
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Près de la place Crousillat, cette statue est assez déroutante. Je n'ai pas trouvé d'explication à cette posture.
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Enfin ce qui reste l'endroit le plus couru de Salon, place Crousillat, la Grande Fontaine. Cette fontaine-abrruvoir, érigée en 1775, est constituée de deux vasques.
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La mousse a bien envahi l'ensemble, lui conférant un certain charme.
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L'eau continue de couler en longs ruissellements que le vent semble vouloir emporter...
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Bien court ce reportage, j'en conviens.
Alors, à bientôt pour un autre regard sur un autre endroit méditerranéen
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2 octobre 2018 : l 'occasion m'est donnée de me rendre à Paris pour une réunion nationale.
Je vais pouvoir en profiter entre deux séances de travail, pour faire quelques photos. Paris, je connais, j'y ai travaillé 21 ans ...
Alors pas de vues de monuments, mais des photos de tous les jours, un peu en délire, pour coller pour une fois, au titre de ce blog.
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Pour aller à Paris, un moyen simple : le train. Embarquement à Dole. Avec les TGV, la province est la banlieue de Paris.
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Street art dans le métro? Non, panneau d'affichage publicitaire en cours de nettoyage.
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Les couloirs du métro sont bondés? Je ne sais pas où vous avez vu cela. À moins que vous ne regardiez les infos à la télé...
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La vie de presque tous les jours dans le métro à Paris au rythme des Iphone et autres smartphones.
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Les petits commerces parisiens qui font tant le charme des petites rues.
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Les chevaux des temps modernes. Mais où sont les cavaliers?
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20 août 2017 : Voilà la fin de mes vacances bretonnes cette année-là. Des bateaux, des costumes, un folklore bien vivant.
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Voici une belle arrivée groupée avec le 787018 BR, le Dahl Mad, réplique d'un bateau sablier à voile et le BR 267586, le Loch Monna, un sloop coquillier.
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Voyage de groupe pour les "jeunes mariés" sur le Dahl Mad.
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Il va falloir trouver de la place. Mais les capitaines ont l'habitude.
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Malheureusement non identifié, mais il est sympa aussi.
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Le B 7083 , la Belle Germaine : un coquillier, du type sloop à tapecul.
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Eux ont eu bien du courage....
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Je ne connais pas la signification de la marque sur la voile, mais je trouve cela marrant. Une chose est sûre, pour les connaisseurs, ce n'est pas "La Belle Poule".
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D'autres rameurs arrivent au port. Là aussi, un bel effort.
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Le monde est bien là et accompagne le Bagad et la troupe de danseurs.
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C'est la dernière image de mes vacances 2017.
Pour moi elle résume parfaitement la Bretagne : mer, bateaux, convivialité et sens de l'accueil.
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Fin pour 2017 mais à bientôt pour 2018, si vous le voulez bien.
Kenavo.
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1er septembre 2018. Ma remontée du cours de la Loue s'achève. Je vais rejoindre sa source après quelques centaines de mètres de marche à pied.
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La Loue est en contrebas mais pour atteindre sa source, il faut faire le tour du défilé, ici plus précisément les gorges de Nouailles.
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Un autre plan qui marque un peu plus le dénivelé. Je suis à l'altitude de 550 m et la Loue coule en bas, à celle de 390 m.
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Pour rejoindre la source, il faut emprunter pennat 10 minutes, un chemin réservé aux piétons mais qui jadis a vu bien du trafic . Pour preuve les rainures qui servaient au guidage des chariots sur la voie antique. (En bas, existait des moulins exploités par les Mérovingiens).
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Voici donc la Loue dont la source est longtemps restée inconnue. En fait il fallut attendre après l'incendie de la distilleries Pernod (absinthe) de Pontarlier, frappée par la foudre le 11 août 1901. Quelques jours plus tard l'odeur fortement alcoolisée des eaux de la Loue , aida à comprendre qu'il s'agissait en partie d'une résurgence du Doubs.
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Bien que je n'aime pas spécialement les photos figées, je m'y suis quand même risqué...
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Au débouché de la grotte, l'eau retrouve un caractère un peu moins torrentueux avant de parcourir 125 kms et de se jeter dans les eaux du Doubs, à Parcey.
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Voici la sortie de la résurgence. Au premier plan, subsiste un des canaux qui permettait d'alimenter un des moulins.
Il y a une vingtaine d'année, on pouvait accéder au pied de la grotte. À présent, les accès sont sécurisés et interdits. Sans doute au nom des grands principes du parapluie... et à cause de l'inconscience de quelques uns !
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À bientôt pour la suite et fin de ce voyage
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25 mai 2018 : Toujours sur un bateau à naviguer sur les canaux.
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En approche d'Aigues-Mortes, toujours sur le canal du Rhône à Sète, il y a du trafic.Le nom d’Aigues-Mortes provient des marais et des étangs qui s'étendaient autour du village et aussi du fait qu'il n'y a jamais eu d'eaux vives à Aigues-Mortes
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La Tour de Constance érigée à partir de 1242, à Aigues-Mortes, par Saint Louis, nous salue à notre passage. La tour a un diamètre de 22 m. Sa hauteur, au sommet de la lanterne, est de 33 m. L'épaisseur des murs, à la base est de 6 m.
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Après la révocation de l'édit de Nantes, la tour de Constance servit de prison pour les femmes « hérétiques », les protestantes.
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Le bateau à présent abandonne la ville en longeant les remparts qui encerclent celle-ci.
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L'endroit est bien connu pour ses marais salants et les montagnes d'or blanc qu'ils permettent de constituer. C'est le domaine de la compagnie des Salins, dont une des marques familières apparaît sur un mur au fond à gauche.
Malheureusement, je n'ai pas pu faire de photos des tas de sel, car j'étais trop bas par rapport à leur éloignement et la végétation.
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Tranquillement, nous poursuivons notre marche pour retourner au Grau du Roi, alors que la tour de Constance continue de surveiller les accès.
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Et enfin, une image que j'attendais dans cette petite Camargue, celle de flamants roses. Une vision éphémère et pas facile à gérer.
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Voilà pour cette promenade en bateau qui n'était pas inintéressante au point de vue histoire, mais un peu décevante en matière de paysages et d'animaux.
Il me restera à visiter l'intérieur de la ville, mais ce sera pour la fin de mon séjour.
À bientôt.
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16 septembre 2018 : Pour la suite de la visite, il me faut prendre un peu d'altitude. Le vieux sentier (la montée du Tricot) qui quitte le centre du village va m'y aider.
Village botanique et médiéval blotti au pied des falaises du Vercors, le village a conservé de son passé d’étroites ruelles et 20 fontaines.
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Effectivement ces fontaines jalonnent les rues et ruelles, chantant à l'oreille du passant mais le rafraichissant aussi si besoin est. Le petit plus est apporté par ces inscriptions qui sortent ces fontaines de l'anonymat . Comme ici à la fontaine du Tricot :
"Au coin de la rue
Doradille chevelue
Fontaine dodue".
"
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Un château a été érigé sur les hauteurs du village. Mais il a été abattu en 1573, pour qu'il ne devienne pas un lieu de repli pour les Réformés. Quelques vestiges subsistent mais ils sont dans une propriété privée. Sur le chemin de ce que j'escomptais être le chemin du château, j'ai trouvé ce petit havre de paix (privé lui aussi, du moins je le pense).
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Je n'ai eu qu'à regagner la route toute proche pour jeter un œil sur le panorama offert aux habitants du cimetière dont on distingue le mur d'enceinte à gauche.
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Ce cimetière est adossé à la falaise dont les couleurs et les formes sont intéressantes à étudier pour comprendre le lent travail d'érosion de la nature.
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Une nouvelle fontaine, la fontaine du château, dans un style différent de celui de la précédente. Donc pas de monotonie de ce côté là et toujours de la lecture :
"Fontaine bienvenue
Pour chat sans domicile
Drôle d'estaminet."
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Même une voiturette sans permis n'aurait pas sa place en ces lieux. Et même pour se croiser à pied, il faut raser les murs.
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Voici les vestiges de ce qui fut une église, l'église Saint Nicolas, construite vers 1200, au pied du rocher du château. En mauvais état, elle fut abandonnée en 1688. Il ne reste que la voûte romane du chœur et les vestiges d'une fenêtre côté sud, intégrée à présent dans le mur d'une maison. L'église a été démolie en 1705.
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Enfin, une particularité de la cité est d'être un village botanique. Celui-ci comprend un minimum de 150 variétés de plantes choisies sur un thème particulier et implantées dans le village dans le but d'améliorer le cadre de vie et l'aspect touristique. Chaque variété est étiquetée.
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À bientôt. Et merci de vos visites.
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20 août 2017 : Avant dernière série sur ce retour en arrière qu'est le mariage breton en groupe.
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On sent la fierté de ceux qui à travers cette reconstitution, évoquent cette tradition des mariages groupés. Ici sur un coquillier de la rade de Brest de 1950.
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Et qu'importe l'embarcation, du moment qu'on arrive au port.
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Ils ont remonté tout le chenal depuis Tinduff à la godille, soit quelques 5 km. Bravo messieurs.
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Et le défilé s'accélère. À tel point que j'ai du mal à prendre de bonnes photos au zoom, des mariés. Heureusement, il me reste les bateaux tous différents.
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Ici, le Sav-Heol (appelé à son lancement La Fourmi), un coquillier à voile à deux mâts, construit en 1958.
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Celui-ci a participé à la parade des Tonnerres de Brest en 2012.
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Tous ces bateaux sont magnifiquement entretenus et tiennent la mer comme au temps de leur première jeunesse.
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La foule était au rendez-vous et ce, des deux côtés de l'aber.
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La marée est bien haute à présent, mais il faut encore jouer avec les vents et tirer des bords comme ici.
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Un jeune équipage féminin est à la manœuvre, pour affaler la voile.
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Seuls, les "jeunes mariés d'un jour" sont exempts de manœuvre. Ils ont bien d'autres choses à penser...
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À bientôt pour une dernière série qui bouclera mes vacances bretonnes de 2017 - Kenavo
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1er septembre 2018 : Toujours en remontant le cours de la Loue. Arrêt à Mouthier Haute Pierre.
Mais ici, la route passe en hauteur et il faut prendre les petites rues pour retrouver le cours d'eau.
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1570, c'est la date de construction de ce pont. Finalement, il va devenir le centre de ce reportage.
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Étonnant, non? ce rideau de végétation qui masque une partie de l'arche.
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À peine plus loin, une fontaine de vieilles pierres qui affiche elle aussi son âge, mais que je n'ai pas pu relever. Néanmoins, elle est toujours fonctionnelle.
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Là-bas, au détour d'une courbe, la Loue s'assagit. Une aubaine pour les canards des environs.
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Tiens, les habitants du lieu auraient-ils pavé le fond de la rivière? Non, il ne s'agit que d'irisations causées par le vent à la surface de l'eau et accentuées de reflets.
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La vieille maison en pierre ajoute un certain cachet à l'ensemble. La fontaine se situe en haut des escaliers.
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Je laisse ici la Loue continuer son parcours, un peu plus courant. Et moi, je vais poursuivre la remontée de cette superbe rivière.
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À bientôt.
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25 mai 2018 : Après le repas sur le port, embarquement pour un tour sur les canaux.
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Une petite promenade d'une heure trente pour tenter de comprendre un peu mieux la Camargue, que depuis la voiture.
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Au départ du port du Grau du Roi, nous remontons le Vidourle sur un cours rectiligne mais sans grand intérêt photographique, hormis les vagues commises par notre bateau.
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Par le passé, ce fut un bateau ...
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Et puis le capitaine nous avertit, nous approchons d'un lieu où l'on peut trouver des guêpiers.
Déjà sur la terre ferme, il faut s'armer de patience pour les photographier, alors en bateau ... En vol, ils vont très vite et un APN ordinaire ne suffit pas. Heureusement, j'en vois un, posé sur une branche. Avec le 70 x 300 et un peu de chance, j'ai enfin un guêpier !
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Pour comprendre la difficulté de la prise de vue, avec un objectif standard, voici une photo avec un autre guêpier sur son arbre. Si, je vous l'assure !
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Une des particularité du parcours, nous quittons le Vidourle pour emprunter le canal du Rhône à Sète. Les deux cours se croisent à niveau. Alors pourquoi cette porte gigantesque?
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Et il a deux portes comme cela qui peuvent barrer le canal.
Le système d’écluses isole le canal du Rhône à Sète lorsque le Vidourle est en crue.
Les imposantes portes métalliques ont été construites pour protéger le canal mais aussi la cité d’Aigues-Mortes en cas de crues du fleuve que l’on appelle dans le pays « les Vidourlades ».-=-=-=-
Que serait la Camargue sans ses chevaux. Malheureusement trop rares durant cette promenade.
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Un autre des hôtes de ces lieux :un héron.
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La suite, bientôt.
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