Roulants, reculants, toujours les flots
Reviennent sur la plage comme au galop,
Surveillés de loin par les deux frères
A l'allure bien fière...
Les vagues alors créent des courbes blanches
Pas toujours d'allure franche
Et forment des créatures intemporelles
Mais toujours un peu rebelles.
Et ces flots parfois si impétueux
Font toutefois des heureux
Comme ces marins sur leurs frêles esquifs
Qui s'en accomodent, comme d'un allié coopératif.
Car la mer, sans cesse renouvelée,
Jamais nivelée, mais toujours réinstallée,
Fait à l'homme, de sa substance, l'offrande
Pour y puiser une manne gourmande.
Et si le poète a écrit de cette étendue familère :
"Homme libre, toujours tu chériras la mer",
Alors profite de ses bienfaits de près ou de loin
Car d'elle toujours tu auras besoin.
A demain pour d'autres images en couleurs ou pas... et peut être un autre poème si je suis inspiré...