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09 août 2022 : Avant de parvenir au petit port du Fret, on longe à un moment, par la route du Sillon, l'étang du Fret d'un côté et l'anse du Fret de l'autre côté. C'est là qu'ils finissent leurs jours...
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C'est ici pour certains, la fin de longs voyages. Et c'est toujours avec beaucoup de nostalgie que je les prends en photo.
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Nostalgie, mais aussi respect pour ce qu'ils ont affronté sur les flots aux mains de courageux marins pêcheurs.
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Comment ne pas être encore émerveillé par le travail accompli par ces charpentiers de la mer ?
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Leur univers est à présent derrière eux, au propre comme au figuré.
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Lentement, mais sûrement, ils se meurent, mais ils ne sont pas encore morts, leur âme nous envahit quand on s'approche d'eux avec bienveillance.
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Peu à peu les couches de peinture réapparaissent, révélant leur nature intime.
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La rouille a envahi les parties métalliques et ronge inéluctablement les supports sur lesquels elle est positionnée.
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Par ta proue, tu montres avec fierté que tu avais de l'allure.
Et si tu subsistes encore à notre vue,
C'est pour nous dire au cours de cette entrevue,
Que ta vie ne va pas encore se conclure.
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À bientôt.
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09 août 2022 : Sur la presqu'île de Crozon, il y a plein de choses à voir. Difficile de tout voir et surtout de tout montrer. Alors aujourd'hui, juste un peu de ce petit port du Fret.
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Un endroit agréable parsemé de bancs qui autorisent la détente en admirant le paysage par beau temps ou pas ! Mais là, il faisait vraiment beau.
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Un endroit que certains mettent à profit pour pratiquer un loisir répandu, surtout quand il n'y a pas besoin de carte de pêche. Et la cale de 45 m de long et 6m de large, qui se découvre régulièrement au rythme des marées, est bien utile pour tenter d'attraper du poisson. Et dans le fond, Brest s'étale au fond du goulet éponyme.
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Sur le côté droit, quelques vagues font remuer les bateaux, afin de nous rappeler que nous sommes à la mer.
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Et de l'autre côté de la cale, bah la mer encore... et notamment, les installations de l'île Longue, la base des sous-marins nucléaires ! Mais chut...
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Et puis, alors que je remontais vers le nord de la presque-île de Crozon, vers Roscanvel, j'ai croisé ce navire de la Marine Nationale qui venait directement sur moi ! (photo au 70x300).
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Heureusement, il m'a vu et il a pu changer de cap...
Pour info, il s'agit du A605, bâtiment de soutien et d'assistance métropolitain, la Garonne. Le BSAM est une unité polyvalente destinée à mener plusieurs types de missions : soutien des forces, sauvegarde des personnes et des biens et soutien des moyens maritimes. Il prend également part à des missions de police.
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Puis, j'ai quitté la presqu'île pour retourner en face, du côté de Brest, du côté de la plage Sainte-Anne du Portzic. Petit détail en passant, pour aller juste en face, il faut 1 h1 5 de voiture, alors qu'à vol d'oiseau, il n'y a que 9 km. C'est tout le problème des abers...
Mais revenons à cette plage qui recèle un petit trésor : les cabanes de pêcheurs.
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Du rouge, du bleu, du vert, du jaune. Bref, toute une palette de couleurs réparties sur une soixantaine de ces cabanes de pêcheurs !
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Elles existent là, depuis 1947, en haut de la plage de galet. Et avec une particularité : c’est le propriétaire qui choisit celui à qui il veut la transmettre. Souvent dans la famille, mais ce n'est pas une obligation. En tous les cas, elles restent un lieu de rencontre pour partager un bon moment avec les copains pêcheurs.
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À bientôt avec un retour sur le Fret pour un regard passéiste...
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8 août 2022 : Petite incursion dans les Côtes-d'Armor... pour le plaisir gustatif !
J'y ai en effet découvert il y a quelques années, un restaurant de dégustation de moules, direct du producteur au consommateur, et j'y retourne tous les ans, en prenant bien soin de réserver : la Moulerie Le Mée...
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Donc très petite série de photos avec ici la cale pour la mise à l'eau des bateaux.
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Un essai de nature morte u presque...
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Toujours la cale avec un effet de houle naturel et voulu et un effet de flou non voulu !
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Une côte toujours parsemée de rocher, mais qui ici sont géométriques par rapport à ceux de Brignogan qui sont arrondis.
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Une façon originale de se garer en attendant la marée haute pour ce navire amphibie, destiné à la récolte des moules.
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Un bout de la plage de la Trinité avec en surplomb, la chapelle du même nom.
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Et de l'autre côté, un peu plus de couleurs
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À bientôt
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07 août 2022 : Petit avertissement avant de regarder les photos qui vont suivre. Elles risquent de vous faire mal aux yeux. Protégez ces deniers pour votre santé...
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Nous sommes du côté de Porspoder. Du bleu, que du bleu. Et ce n'est que le début...
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Du bleu qui vire au vert. Une réelle invitation à la baignade.
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Ici le bleu est devenu translucide et se fait grignoter par le blanc du sable.
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Même les murs des édifices côtiers comme ici la chapelle Sainte-Anne, toujours à Porspoder, sont blancs à en faire mal aux yeux. Je vous avais prévenu.
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Depuis une trouée dans la végétation, près de la chapelle Sainte-Anne, on découvre le phare du Four (hauteur 28m, mis en fonction : 1874.)
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Une vue partielle sur le port de Melon, ici à marée haute. Un des deux ports à pieux en Bretagne avec Plouha.
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Pour cette photo, il fallait être là au bon moment. Accord total des couleurs.
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Et comme toujours au large, ces rochers si particuliers qui rompent la monotonie d'une mer bien calme.
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Encore un peu de bleu pour rêver ? Qui dit qu'il pleut toujours en Bretagne ?
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Un aperçu des fonds marins, là où le sable le dispute aux rochers...
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À bientôt.
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6 août 2022 : Térénez, du côté de la baie de Morlaix. Ces photos ont deux ans et plus. Mais je les découvre seulement maintenant et mon plaisir n'en est que plus grand... d'autant que je ne me souvenais plus d'en avoir fait certaines !
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Nous sommes en baie de Morlaix, à Térénez et la Bretagne m'offre, à partir du même point, trois ciels différents dont le premier bien dégagé.
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Puis depuis le port, le ciel est plus chargé, tandis que les annexes se reposent sur le côté.
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Un peu plus loin, d'autres annexes, celles-ci à la queue leu leu, tandis que le ciel est plus clair, juste traversé par un nuage longiforme.
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Un peu plus au nord, le cimetière à bateau du Diben. Un endroit bien connu des amateurs du genre. Désolé pour la photo, j'ai eu un souci de réglage, dont je ne me suis pas aperçu sur le moment.
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Une belle carcasse qui laisse entrevoir tout le travail des charpentiers de marine.
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Triste fin pour ceux-là qui ont affronté tant de tempêtes. Ils méritent tout autant que les hommes qui les ont armés, notre respect.
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Seules les grandes marées viennent encore le saluer, plusieurs fois par an.
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Nous sommes en Bretagne, terre de légendes. Alors, l'homme s'est-il fait arbre ou l'arbre a-t-il voulu devenir homm ?
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Photo au 70 x 300, mais malgré tout, le phare de l'île Noire reste hors de portée. C'est lui dont ce serait inspiré Hergé pour une aventure de Tintin.
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Le passage vers Morlaix est ponctué de nombreuses îles dans l'estuaire dont l'île Sterec qui malheureusement, ici nous cache le fort du Taureau sur une autre île.
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Avant de quitter l'endroit, un regard sur ces petits rochers qui préfigurent ceux de Ploumanac'h.
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À bientôt.
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23 juillet 2022 : Poursuivons le travail effectué par les fromagers au moment du façonnage du Comté.
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Nous avons laissé notre fromager avec un grand linge dans les dents. Il y est toujours, mais à présent, il est en partie immergé dans le chaudron.
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Il faut à présent remonter le linge pour récupérer la pâte.
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Le travail avec le tranche-caillé a été bien fait. La pâte a été réduite en tout petits morceaux.
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Deux bonnes épaules sont nécessaires pour sortir le linge bien rempli de la cuve. La fabrication du comté à l'ancienne reste un travail physique.
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On place le tout dans la forme, ou plutôt le moule, avec son cerclage en bois.
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Il s'agit de bien répartir les grains dans le moule. Il faut là encore être en possession d'un savant savoir-faire.
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Juste un geste simple pour vérifier que tout est bien rentré.
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Et on emmaillote le bébé !
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Le couvercle est disposé sur le dessus. Le cerclage du moule est assuré au moyen d'une corde.
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Le pressage peut commencer et peu à peu, le futur comté va
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Il aura fallu 400 l de lait pour obtenir une meule d'environ 40 kg. Après le pressage d'une dizaine d'heures, la meule sera entreposée dans une cave de pré-affinage à 12°c, pendant approximativement trois semaines. Placée sur des rayonnages de planches d'épicéa, elle sera retournée tous les deux jours, les 15 premiers jours, avant un affinage en cave dédiée. Il faudra compter :
- 6 mois d'affinage pour un comté doux,
- 12 mois pour un comté fruité
- plus de 18 mois pour un compté intense.
Bon appétit et à bientôt.
- 6 mois d’affinage : pour un comté doux ;
- 12 mois d’affinage : pour un comté fruité ;
- + 18 mois d’affinage : pour un comté intense.
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23 juillet 2022 : Blois-sur-Seille (39) organise sa première fête du lait. L'occasion, pour beaucoup, de découvrir à la fois le téléphérique à lait et un savoir-faire ancestral.
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Pour cette première fête du lait, l'accent avait été mis sur la présentation du téléphérique à lait, récemment restauré, dont on voit la nacelle arriver à droite.
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Ce "porte-lait" a été conçu en 1893 pour descendre les bidons de lait (les bouilles à lait) des deux traites du jour pour la fabrication du comté, depuis le hameau du Chaumois-Boivin jusqu’au village de Blois-sur-Seille, où se trouvait la fromagerie.
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Un câble d'une longueur de cinq cents mètres de longueur et deux cents mètres de dénivelé. Pas de moteur : la nacelle contenant les bouilles pleines qui descendaient permettait à la nacelle avec les bouilles vides de remonter.
Les bouilles, contenant chacune 30 litres de lait, descendaient ainsi jusqu'au village. Le lait était ensuite transporté à la fruitière à comté, de l'autre côté de la place.
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Le lait est servi au visIteur, pratiquement du producteur au consommateur... On ne peut circuit plus court, surtout du haut vers le bas !
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Passons maintenant à la fabrication de ce fameux fromage. Ce dernier bénéfice d'une AOP (Appellation d'Origine Protégée). Sa fabrication est exclusivement jurassienne (départements Jura, Doubs et Ain) à partir de vaches de races Montbéliarde ou Simmental françaises. À l'arrivée à la fruitière (coopérative ou d’exploitants), le lait des différentes exploitations et mélangé en cuves et tiédi à 32°C. Puis partiellement écrémé, il est versé des cuves ouvertes en cuivre.
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Une vénérable cuve en cuivre qui rend encore bien des services et dans laquelle va se poursuive la maturation du lait avec apport de levain sur sérum, puis l'emprésurage du lait.
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Après quelques minutes, lorsque le caillé présente la consistance souhaitée, on procède au jugé à son découpage pour obtenir des morceaux de la taille des grains de blé. Chauffé alors à 53°C, on brasse en continu pour exsuder le petit lait. (Petit lait qui servira à la nourriture des porcs destinés à la fabrication de la saucisse de Morteau, autre AOP régionale).
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Cet appareil étrange n'est autre que le tranche-caillé pour réduire la pâte en petits grains.
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Puis vient une opération bien particulière, mais à suivre dans un autre épisode.
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À très bientôt.
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21 juin 2022 : C'était il y a plus de deux ans déjà. J'ai bien du mal à rattraper mon retard... Mais les photos, quelque part, restent intemporelles.
Voici donc une dizaine de clichés du côté de l'étang de Vaccarès. Des images difficiles à vous présenter, car le temps n'était pas avec moi et j'ai été obligé d'intervenir avec de nombreuses retouches pour qu'elles soient lisibles. Sans parler d'un problème de poussières sur mon objectif...
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Un vaste étang : 6500 ha... Oasis pour plus de 300 espèces d'oiseaux. Sans parler des poissons. En attestent ces filets de pêcheurs.
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Vue dégagée... sur le lointain
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Près du mas de la Capelière, vision de premiers flamants roses.
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En passant au 70 x 300, on les voit un peu mieux, tandis qu'ils cherchent leur nourriture en cet endroit de prédilection.
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Puis un peu plus loin, une colonie plus importante.
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Deux flamants, deux positions, mais une même liberté d'action au sein du parc naturel de la Camargue, dont fait partie l'étang de Vaccarès
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Puis en faisant le tour de l'étang, arrivée du côté domaine de Méjanes. Et découverte d'une autre espèce bien connue de la région, à savoir les taureaux de Camargue.
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Pas spécialement envie de m'approcher d'eux. Heureusement, le téléobjectif démontre, ici, son utilité.
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Autre habitant des lieux, le cheval camarguais. Un animal magnifique dont l'homme, ici, ne saurait se passer pendant son travail au sein des manades.
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Un tête-à-tête bien sympathique, malgré quelques mouches.
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Merci pour votre passage et à bientôt.
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20 juin 2022 : Avec les photos suivantes, on va passer de Frontignan à Sète.
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Il ne doit pas être jeune, mais il est bien entretenu. Moins clinquant que certains autres plus modernes, il me plaît bien.
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Ouverture sur la Grande Bleue qui ici serait plutôt la Grande Verte. Tiens, un bateau au loin.
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On a quitté Frontignan pour Sète pour un endroit que j'aime bien : le quartier de la Pointe courte et son port si typique.
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Un village de pêcheurs qui sait vous prendre dans ses filets.
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Rencontre avec le street art et la daurade d'un artiste appartenant au collectif La Maise. Un peu trop grosse pour le chat en arrière-plan.
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Et puis au hasard des petites rues du quartier, un peu de couleur dans cette grisaille du jour.
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Retour sur le canal Royal pour y découvrir ces superbes embarcations dont j'ignore malheureusement l'utilité
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Et enfin, ce qui fait l'une des spécificités de la ville de Sète, ce sont ces célèbres barques pour les jouteurs. Des joutes très populaires dans la région et qui attirent toujours plusieurs centaines de personnes.
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À bientôt.
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20 juin 2022 : Un regard du côté de Frontignan, loin du pôle industriel.
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Toutes hélices dehors.
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On ne peut pas dire ici : toutes voiles dehors. Ce serait plutôt : collé, serré.
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À mon avis, elle a trouvé de quoi se substanter. Mais quel contraste de couleurs.
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Une photo pour montrer que ce port n'a rien de naturel...
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Il faut commencer petit pour être grand plus tard.
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Pour une fois, il y avait un peu de vent et quelques vagues sur la Grande Bleue.
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Une maigre végétation pour tenter de… De quoi d'ailleurs ? Hormis l'occasion de permettre à un photographe de faire une photo avec un premier plan.
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À bientôt pour une petite suite.
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