14 août 2020 : Passage dans l'après-midi à la pointe Saint Mathieu. Beaucoup de monde, des touristes, dont je suis. Cela veut dire peu de photos.
Mais ici , il n'est pas nécessaire de mettre une pléthore de clichés pour être en phase avec le lieu.
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Les hauts murs de l'ancien abbaye aujourd'hui ruiné. Les ruines que l'on peut voir de nos jours ne sont pas celles de l'abbaye du VIe siécle, mais celles du monastère bénédiction reconstruit aux XIe et XIIe siècles. Ce sont les vestiges de l'église abbatiale qui fut élevée de 1157 à 1208 et remaniée aux XIVe et XVe siècles.
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Se mêlant gaillardement au dessus des ruines, on découvre le phare construit en 1835, haut de 37 mètres et s'élevant à 56 mètres au-dessus du niveau de la mer. (Portée en mer 24 km).
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Ces vastes ouvertures devaient sans doute être munies de vitraux qui devaient diffuser une douce clarté dans l'édifice.
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Ici, un bas-relief (?) dont je doute que ce soit sa position originelle et qui doit dater de la période gothique.
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À côté des ruines alliant art roman et gothique, le sémaphore moderne actuel a été érigé au plus près de la pointe en 1906, pour avoir une vue sur le chenal du Four comme sur l'entrée du Goulet de Brest. Haut de 37 mètres et s'élevant à 56 mètres au-dessus du niveau de la mer, il s'agit en fait d'une vigie car il est opérationnel 24h/24, au contraire des sémaphores qui ne sont armés par leur personnel que du lever au coucher du soleil. .
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Un bel ensemble constitué d'éléments disparates : ruines de l'abbaye, ancienne église paroissiale Notre-Dame-de-Grâce, croix monumentale Saint Mathieu, vigie et phare. Pour tous une seule mission veiller sur les vivants et sur leurs âmes.
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À bientôt.
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