Voici donc le dernier volet de ce reportage un peu particulier. Encore une fois, mon propos n'est pas de faire de la photo travaillée, avec un souci d'esthétisme. Ni de défendre ou d'attaquer qui que ce soit. Je veux ici, montrer. C’est ce que l'on appelle : le choc des images... Que vous soyez interpellés, ne me surprend pas et vos réactions ne m'étonnent pas.
Nelson Mandela, comme d'autres, a droit à son effigie. Serait-il heureux de se savoir ici, ainsi entouré?
Cet avis autorisé du propriétaire ne met pourtant pas fin aux poursuites. Enfin, d'après ce que j'ai pu récupéré comme informations, ici ou là.... Car cet arrêté précédent visait "à interdire tout simplement, toute activité relative au travail des métaux, découpe, soudure, manipulation de diverses plaques métalliques… et utilisation d’engins bruyants en extérieur sur la propriété Domaine de la Source (Demeure du Chaos). "
Des caméras partout, on l'a déjà vu. Crainte, dissuasion? Craint-il une attaque des CRS?
La fin du monde était inscrire sur le mur. Thierry Ehrmann y a -il cru? J'en doute.. Alors pourquoi? C'est tout le mystère de la Demeure. Un de plus.
Sigles caballistiques, voir ésotériques pour qui ne connaît pas la clé de déchiffrement et puis une pancarte de ville : humour sous forme d'auto-dérision
Petit note humoristique quand même avec ces deux miroirs situés devatn un des portails...
Voilà, nous sommes à la fin de ce reportage dans lequel on s'aperçoit que le monde est parfois renversant ...
En conclusion, j'apporterai quand même quelques éclaircissements.
Texte de Céline Moine, historienne de l'art, extrait du fascicule à disposition des visiteurs par Thierry Ehrmann - (Ext Fasc TH) :
"Dada ou la Demeure du Chaos, c'est le règne du désordre et de l'incompréhension, de la provocation et de l'énergie créatrice. A la question du "pourquoi?" la réponse est la même : révolutionner le regard et les modes de pensées, sortir le spectateur de ses acquis, créer contre l'absurdité du monde, retrouver le terrain des émotions et de l'ivresse. A la question "Comment?", les réponses se ressemblent encore : dissoudre les limites de l'art, abolir les genres, briser les frontières artistiques, créer un ordre nouveau dans l'incohérence apparente".
Ce qu'il faut encore savoir, c'est que Thierry Ehrmann est président fondateur de Artprice leader mondial des banques de données sur la cotation et les indices de l’Art avec plus de 27 millions d’indices et résultats de ventes couvrant plus de 500 000 artistes.
Alors où est le fond du problème au sujet de ce lieu qui est le deuxième site culturel le plus fréquenté de Rhône Alpes, après le musée de Lyon? Tout simplement, cela dérange. Cela fait tâche dans le paysage. Thierry Ehrmann a eu le tort de "salir" les murs en pierres jaunes. et d'empiler du matériel "hétéroclite".
Je n'entends pas prendre position pour contre cet état de fait. Mais je sais que je reviendrai, car dans la propriété il y a matière à faire de la photographie mais cette fois-ci d'une manière plus étudiée... avec le recul qui sied aux oeuvres d'art qui existent bel et bien.
Une dernière chose, avant moi, Pastelle a eu l'occasion de se rendre à la Demeure du Chais. Plusieurs de ces reportages sont à voir ici . Merci à elle pour cette découverte...
Heu, demain, promis, on change complétemnet de sujet... ce sera plus lumineux.