Froidure... qui dure et perdure

Changement d'étang. Nous voici au Vernois. C'est la première fois que je  m'y rends. Ils ont l'air tous pareils ces étangs, vu comme cela. En fait, chacun  à sa personnalité  Et c'est ce qui  fait leur charme. Ici aussi,  une  multitude de canards...

L'étang par endroits est gelé. Mais toute la surface n'est pas prise et le courant empêche encore un gel total de la surface...

Il n'y a que  peu de couleurs mais j'aime ce mélange de blancs, gris ou  bleus, ponctué des tâches rousses de la végétation...

Mes yeux se rassasient du spectacle de la nature. Le froid est vif  mais  je ne ressens rien,  pris que je suis par le paysage et ma contemplation de celui-ci.

Quel peintre  pourrait imaginer de telles  lignes de  fuite? Le tableau se compose sous mes yeux et nul pinceau  ne m'est utile pour remplir la toile blanche...

La nature à sa façon,  façonne le paysage, créant des compositions auxquelles je n'aurais pas pensé moi-même...

Je n'ai pas pour habitude de donner un titre à mes  photos, mais pour une fois, s'il avait fallu, celle-ci se serait intitulée : la branche cassée...

Voici pour cette série dans la froidure. J'espère que vous ne vous êtes  pas enrhumés... Demain, changement de sujet avec certainement,  un retour sur Besançon...