Après déjeuner, direction la rive gauche de la rivière Aven.
Après quelques centaines de mètres sur un sentier ombragé, je découvre ceci... Les restes d'un bateau à n'en pas douter, tel le squelette d'un dinosaure ou d'un autre animal selon ce que vous imaginerez.
Puis un peu plus loin, une autre coque abandonnée.
La proue éventrée gît sur la vase, alors que l'accastillage joue aux anachronismes...
Une vue plus générale rend mieux compte de l'aspect lugubre du tableau.
Ici, il ne reste pratiquement plus rien de ce qui fut un bateau...
Cet autre n'est pas mieux loti, envahi de vase et de végétation.
Les herbes ont poussé sur le pont, conférant à l'ensemble une allure singulière.
Là encore, la proue du navire marque bien les atteintes du temps.
D'où viennent ces bateaux, quelles étaient leur activités? Pêche, transport? Depuis quand sont-ils là? Autant de questions qui pour moi resteront aujourd'hui sans réponses.
Mais dans le reportage précédent, je vous demandais si rien ne vous avait frappé. Je voulais parler de ces morceaux de bois qui retiennent les bateaux à marée basse, pour éviter qu'ils ne se couchent sur le flanc. Est-ce l'origine de la chanson : Maman les p'tits bateaux qui vont sur l'eau, ont-ils des jambes? ....
Parce qu'après ils flottent...
Demain, il sera temps de se poser une question existentielle : Les bateaux volent-ils?