Au mois de juin, je me suis rendu chez des amis. A cette occasion, nous sommes allés à Barbizon., un des endroits mythiques de la période pré-impressionniste en France. Seulement, n'étant pas comme tout le monde, je vous invite à une visite particulière de ce charmant village. A commencer par cette oeuvre d'art bien loin de la peinture de la fin du 19ème siècle...
Si je reconnais le travail de l’artiste, je m'interroge encore sur le sens à donner à cette oeuvre. Je vous livre l'inscription située sous l'oeuvre : "Archéologie de l'angélus - Ils ont rejoint les ancêtres, seules leurs empreintes demeurent - Yvon le Bellec 2010. Vu sur Internet : "Oeuvre monumentale rendant hommage à Jean-François MILLET. La démarche symbolique de l'artiste est d'avoir parcouru le lieu où Millet a peint son chef- d'oeuvre, d'avoir creusé la terre et d'avoir retrouvé des vestiges. Ces trouvailles, galoches, sabots et fourche brisée seront implantées sur un support mouvementé représentant un champ de pommes de terre."
Face à cette oeuvre monumentale, on trouve l'espace culturel où il y a une exposition sur les sept péchés capitaux. Je ne vous en livre que quelques-uns. Comme ici l'avarice : "C'est la soif , la fièvre exécrable de l'or, son insatiable accumulation" (Texte accompagnant l'oeuvre)
Pour le créateur, voici la représentation de l’orgueil .. "C'est le prince des péchés, la racine de tous les maux. Autour de l'homme politique : Tout ce qui brille n'est pas d'or - Tu m'as donné ta boue et j'en ai fait de l'or (Baudelaire). (Texte accompagnant l'oeuvre)
En extérieur, une création surprenante : la pollution sauvage qui détériore l’environnement : une graine de bronze géante entourée de « dépôts sauvages » dans la forêt de Fontainebleau
Un péché parmi d'autres : la gourmandise . "C'est le péché le plus enfantin, le "péché mignon" de celui qui est esclave de son ventre. (Texte accompagnant l'oeuvre)
Autre évocation d'un péché : la luxure. "C'est la jouissance excessive par les plaisirs charnels" (Texte accompagnant l'oeuvre)
On est bien loin de ce que fut Barbizon, avec ces peintres aventureux et audacieux (Corot, Courbet, Millet…) qui, à partir des années 1830, ont jeté un pont entre le classicisme et l’impressionnisme et ont été parmi les premiers à sortir de leurs ateliers et à planter leur chevalet en pleine nature pour capter la lumière naturelle.
Alors pour revenir à ce que fut Barbizon à une certaine époque, je vous offre cette photo retravaillée dans l'esprit des peintres avant-gardistes pour l'époque .
Pour comprendre les motivations des auteurs de l'expo d'art moderne, je vous invite à suivre ce lien.
http://www.barbizon.fr/wp-content/uploads/DP-web-Expo-ML.-VIEBEL-B.TOGUO-GALOPEC-Barbizon.pdf
Demain, promenade à Barbizon ... suite.