2 octobre 2022 : Vincent-Froideville (39), à l'occasion d'une exposition sur le comté réalisée par un passionné de choses anciennes : Alain Pernot. Grâce à lui, retrouvons l'histoire du comté avant son exploitation moderne.
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Pour commencer, un peu de vulgarisation par la lecture, histoire de se mettre dans l'ambiance et se rappeler que le comté est exclusivement fabriqué en Franche-Comté et bénéficie d'une AOP (Appellation d'Origine Protégée).
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Quelques vénérables récipients (bouilles à lait) pour le transport du lait.
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À côté des récipients de grands formats, en voici d'autres à usage domestique, les pots à lait.
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Les pots en grès pour la crème bien épaisse...
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De vieilles photos rendent compte des conditions de travail d'antan, dans les fruitières (l'endroit où l'on apporte le fruit de son travail). Car en Franche-Comté, on ne parle pas de fromagerie. Le terme de fruitière vaut également pour la filière viticole
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Les moules à beurre, en bois, sculptés et qui s'ouvraient en deux pour démouler la motte de beurre.
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De curieuses pelles. Ce sont des cuillères à lait utilisées lors de la fabrication du comté, qui servent à agiter le lait au cours du chauffage, découper et mettre en mouvement le caillé lors du décaillage. De part et d'autre, on peut voir les tranche-caillé ou lyre, utilisés dans les chaudrons.
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Les cercles qui servent à serrer les linges dans les lesquels les fromages sont pressés, installés sur un plateau comme celui que l'on voit à droite.
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Petit rappel, le comté est un fromage fabriqué à partir du lait de vache. Dans les alpages jurassiens, les vaches portent des cloches : les clarines.
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Une vieille étiquette destinée à couvrir la surface de la croute du comté. Étiquette sur laquelle on peut remarquer les portions pré dessinées afin de faciliter la coupe avec le couteau à fromage. Et sur le côté gauche, la fameuse étiquette prouvant l'origine AOP du comte avec la cloche verte.
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