Les Hautes Fagnes forment une région qui s'étend, en Belgique dans la Région wallonne et, en Allemagne, dans la Rhénanie-Palatinat et la Rhénanie-du-Nord-Westphalie. En néerlandais, Hoge Venen, en allemand, Hohes Venn.  (Cf Wikipédia)

 J'ai eu  l'occasion de trainer mes pas dans ce  parc naturel qui a été  la proie des flammes en  mai  2011.

Vaste étendue herbeuse... mais  où le  pied s'enfonce  ,c'est de la tourbe.

La digitaline et bien d'autres plantes colonisent les lieux qui sont protégés.

Ds bornes de  pierre ou des croix comme ici la "Croix du Prieur ", érigée en  1605,  marquaient la frontière entre la Principauté de Liège et  l'abbaye de Stavelot-Malmedy.

Les  épicéas, plantés par les Prussiens  vers 1840, disparaissent peu à peu.,  laissant  la  nature (la tourbière) reprendre ses droits .  4.500 ha ont a été classés en réserve naturelle (dès 1957).

Dans un paysage encore fortement marqué par l'incendie de 2011,  des caillebotis (ici remis  à neuf,  car ayant brûlés) permettent de se promener sur le territoire en toute sécurité. Au fond, le massif de l'Eifel en Allemagne)

Les flammes ont brûlé  les feuillages. Mais  le coeur de  l'arbre n'est pas toujours mort autorisant à terme une renaissance.

Les verts sont multiples... et  la jeune fougère se distingue par ses couleurs tendres.

Fin de cette première partie, la suite demain si vous  le voulez bien.

L'Aire du Jura (aire de repos sur l'A39) réserve tout au  long de  l'année  bien des surprises. Cette fois-ci,  il s'agit d'une  petite  parcelle ensemencée en  jachères.

Mais il s'agit d'une jachère intelligente, avec différentes parcelles n'associant à chaque fois que certaines fleurs . Des panneaux pédagogiques renseignent les curieux :

Les espaces sont délimités et bien renseignés.

Et pour le photographe, cela devient un vrai bonheur.

La variété des massifs permet de jouer avec les compositions et les couleurs.

Dans  la diversité, il n'y a que l'embarras du choix.

Les amateurs de  macro seront ravis

Quant à ceux qui préfèrent les vues globales, ils auront de quoi faire...

Magnificence des  bleus...

Et pour  finir,  une  petite variation en fleur mineure... (Merci Lightroom 5)

Demain autre chose... mais quoi?

Avant d'aller plus loin, on jette un oeil sur cette cascade. Vous voyez le haut, il va falloir y aller...

Non on ne grimpera pas directement sous les chutes d'eau...

Je  ne suis pas adepte des eaux laiteuses. Mais pour une fois, je vous en donne un  peu. Il faut dire que vu l'éclairage,  j'ai opté pour une vitesse lente... ceci expliquant cela !

Voilà,  on  a  ien avancé... le petit sentier  à travers les rochers nous a bien aidé...mais  la pente est raide ! C'est haut non?

Encore un peu plus haut, là où la cascade prend naissance. Eh, attention,  ne vous penchez pas trop quand même.

Tout en  haut,  la rivière arrive par bassins successifs et saute de rochers en rochers.

Un peu de  lumière entre  les arbres,  histoire de faire  un reflet... et on a du mal à croire, que là-bas au fond, c'est la chute d'eau...

Tout doucement, on remonte vers la source, mais que je n'atteindrai pas... du  moins aujourd'hui.

Et toujours ces bassins qui retiennent en partie, une eau magnifiquement claire...

Voilà pour la découverte de cette cascade, en espérant que comme moi, vous aurez pris plaisir à la découvrir. 

 A demain  pour autre chose...

Après le côté gauche, un passage vers le côté droit,  comme cela pas de jaloux. Le paysage  peut  paraître  un  peu  particulier  avec  ces racines hors d'eau et de terre.

Moins  impressionnante que celle de Baume les Messieurs, elle possède un charme tout autre et l'on  peut y chercher  quelques évocations animales.

Je vous avoue que j'ai été tenté de m'y baigner...

Un peu d'eau rafraîchissante...

Toujours  le côté droit. C'est  par là que s'échappe  les eaux de la cascade. On  peut remarquer le lent travail de la nature  à façonner  l'endroit.

Entre les eux arbres, elle  parait  bien haute cette cascade. Finalement elle l'est,  la  preuve demain...

Allez,  une dernière pour aujourd'hui avec de la  mousse partout,  dûe  à  l'humidité ambiante.

  A demain pour partir  à la découverte de ce que  vous  ne  voyez  pas...

10 juillet, 20h30. Je décide d'aller à la cascade des Tufs aux Planches près d'Arbois. Pourquoi un horaire si tardif? tout d’abord pour éviter les inévitables touristes. Et puis la lumière y est plus uniforme. Il  n'y a  plus ces puits de lumière à travers les arbres. L'atmosphère doit être différente.

Avant de rejoindre la cascade, on emprunte un sentier bucolique... 

Malgré l'heure,  il a du travail aux champs. C'est le moment des foins.

Je  profite de l'instant pour faire quelques photos agréables.

Le soleil a disparu derrière la colline mais le tracteur continue de tourner inlassablement.

Voilà,  nous  y sommes. Comme je m'y attendais,  il ne reste plus ici qu'une lumière uniforme et qui n'agresse pas le paysage.

De  plus je suis seul. Je peux donc m'aventurer sous les rochers. Oups,  ça glisse...

Par la chaleur actuelle,  cela fait du bien de revoir cette eau si fraîche.

Ce sera tout pour aujourd'hui. La suite à demain.

Je prends un peu de repos et file en Belgique...

Pas eu le temps de préparer une image par jour, désolé...

Alors à  mon retour le 20 juillet.

Albert

Des bandes nuageuses viennent s’intercaler devant le soleil. Le ciel est encombré.

On pourrait croire que l'astre solaire disparaît derrière une colline. Mais il n'en n'est rien. C'est la brume qui cause cet effet. 

Puis il semble écrasé comme une barre d'acier dans un laminoir.

J'ai bien tenté de le mettre en cage pour le garder...

Mais malheureusement, rien n'y fit. Il a disparu inexorablement derrière les nuages...

J'avais espéré un spectacle plus flamboyant. 

Seules quelques nuées accrochent encore quelques reflets colorés et solaires.

Le spectacle est fini. Il me reste à rentrer chez moi en empruntant les rues désertes de Château-Chalon...

Demain étant un autre jour, peut- être aurais-je d'autres idées photographiques à vous proposer.

Lundi 8 juillet, le temps me semble propice pour des photos de coucher de soleil. Sans hésiter, le point de chute est trouvé : Château-Chalon  à 15 km.

En  me retournant, je constate que le soleil est encore bien présent. Mais... on en reparlera plus tard.

Premièr arrêt à l'entrée de Château-Chalon. Il me faut composer avec les élèments du décor. 

Les premiers plans sont rares mais nécessaires pour donner de la profondeur à la photo. Pour les curieux,  j'habite derrière la dernière colline noire.

J'avance un peu plus dans le village jusqu'au second  belvédère. Tout en bas les vignes classées en AOC..

Une  bande nuageuse semble jouer les troubles-fête, mais pourquoi pas, cela renforce le spectacle.

Je suis arrivé au grand promontoire à l'autre bout du village

L'arbre séculaire m'attend. Autant l'intégrer dans le paysage.

Sur  le  promontoire,  il  n'y a personne. En pleine journée en été, cela ne désemplit pas. Mais ce soir cet espace désertique me convient parfaitement. Et le banc de  béton m'accueillera quelques minutes dans l'attente de la disparition du soleil.

Mais ça, c'est  pour demain. Alors  à bientôt.

J'ai eu l'occasion samedi de voir en scène une jeune danseuse de danse moderne et autres.

L'occasion de faire des photos sortant de l'ordinaire. Je ne commente pas ces photos qui se suffisent  à elles-mêmes.

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A demain, avec des  photos de ???  je ne sais pas encore.

Dernière partie de cette sortie à Château-Chalon , alors qu'au loin le temps est des plus menaçants.

Le charme des vieilles pierres, agrémenté de toiles d'araignée et de plantes vivaces, reste entier et ajoute  à la magie du lieu.

Mêmes les toits jouent leur mélodie en "sur-sol"...

Comment rester insensible à ce spectacle où un simple pot de fleur à lui seul compose le tableau?

Gare,  le maître des lieux monte la garde. Normal, on est à CHATeau-CHAlon

Les  oeillets semblent pousser à profusion, en totale méconnaissance des lois de la pesanteur...

Petit exercice graphique (Merci  à Lightroom 5)

Alors que je repars, je sens l'odeur âcre de la terre mouillée qui monte du sol... Des gouttes commence à tomber. Au loin, l'ondée est bien là.

Finalement, l'orage passera au loin. Mais décidément Château-Chalon reste un endroit qui possède un charme bien particulier, allant jusqu'à la fascination.