Du haut du ciel,  

Pour les mouettes

Aux confins des arcs en ciel

 Tout parait chouette.

Et il suffit de descendre

Jusqu'à la terre promise

Pour voir se répandre

 De multiples friandises.

Alors dans un incessant ballet

Derrière  le tracteur?

On  joue les feux follets

Car le tout est bien tentateur

                                                                                                      AW  25 02 2014 / La tentation des  mouettes.

----------------

Du côté de Carhaix, un champ est ensemencé. Et cela attire les curieux.

Un  plan large nous parle un peu plus...

Petit tour  dans Morlaix. Un graffiti évocateur mais on en reparlera à la fin de ce reportage.

La vieille ville comporte nombres d'habitations datant pour la plupart du XVIème siècle. Comme ici la maison de la duchesse Anne.

Les  fenêtres et volets apportent une touche colorée aux façades grises.

Beaucoup sont décorées de motifs ciselés dans le bois.

Les ruelles sont étroites, et l'ombre parfois ne permet pas de réaliser le cliché idéal. Pourtant cette façade le méritait.

Chez moi, on appelle ce revêtement des tavaillons, mais il s'agit de pièces taillées dans le bois. Ici au contraire, c'est de l'ardoise...

Et je reviens à ma photo du début où un graffiti honorait le viaduc de Morlaix. Le voici donc, avec en prime un TGV passant dessus. Vous dire que c'est le hasard, serait mentir. Je l'ai attendu ce train et pour  un peu je le ratais. Mais ça , c'est une autre histoire.

A demain.

Magie du soir sur le port

Où les yeux vont de tribord  à bâbord.

Magie de l'instant

Où  le jour reste hésitant,

A transmettre à la nuit, le flambeau

 D'un ciel qui part en lambeaux.

Magie de ce moment

 Où l'esprit inconsciemment

S'évade vers d'autres horizons

Sans rime , ni raison...

                                                                                                             Magie du soir  / AW 02 2014

-------------------

   Sur le port de Concarneau, je retrouve à la tombée de la nuit, les 160 bateaux de la course de l'amitié. Voir ici :   bretagne-5-aout-audierne    

Sous un ciel qui s'endort, les embarcations se reposent.

 Mille et un reflets se laissent aller à la surface de l'eau sous un ciel changeant.

Pour les équipages, une grande fête a été organisée avec concert donné par un groupe breton.

Les  musiques traditionnelles montent dans la nuit tombante.

Sur scène, on ne reste pas statique...   

Et les chansons sont interprétées pour certaines, en langue bretonne

La fête bat son plein pour le plaisir des invités

.

Mais pour une fois, je délaisse la musique et la foule pour retourner sur le port. 

J'emprunte les pontons à la recherche du soleil couchant à travers les gréements des  bateaux.

Mais il faut faire vite, la lumière décline très vite et il faut profiter au maximum des dernières lueurs du soleil

La  masse des bateaux est imposante et demain matin, tous partiront pour une nouvelle escale, ailleurs.

Dernière image sous les remparts de Concarneau, alors que la marée est basse et que le bateau-musée se trouve  à sec... Le soleil se couche derrière moi, mais ses derniers éclats se reflètent dans quelques nuées du ciel, lequel joue avec le miroir de la  mer...

Plage de Guidel pour sentir le vent marin... et  pour repartir avec des photos de vagues... sinon à quoi ça sert d'aller en Bretagne?

---------------------------- 

J'ai bien conscience que ces vagues n'ont rien à voir avec celles des tempêtes récentes en Bretagne.

Les  commentaires sont ils utiles?.

Ici une photo en N&B . Peut être  un hommage à Jean-Louis Clergue.... Mais  il me manquait le modèle féminin nu !  

Quelques têtes pour donner une échelle de  valeur.

Pas eu besoin de trafiquer les couleurs. La  mer m'a offert sa palette

C'est cela que l'on  nomme l'écume des jours?

A  moins  que ce ne soit celle-ci?

Traces éphémères d'un océan qui sans cesse revient à la charge

Vagues, vaguelettes,  rouleaux,  un spectacle toujours rejoué et toujours différent.

Voila  la  plage de Guidel 

Après les épaves de Pont Aven, retour en  bord de mer.

Rien de particulier sinon le regard d'un citadin sur l'activité d'un petit port vue  à travers  mon  objectif et quelques photos un peu  bousculées...  

Le flot remonte. Pour  beaucoup, c'est l'heure de la sortie en  mer. Pour d'autres, c'est la pêche ou le  bain.

J'avoue en ayant vu cette image, avoir eu envie d'être à la place de ce marin...

Alors  le  bleu des  océans ne m'étant pas destiné,  j'ai un peu reteinté cette  photo... mais il me manque l'odeur de l'iode ! Mais je n'ai pas la touche qui va bien sur mon clavier...

Ici,  j'avoue avoir joué avec les nuages. Les rendre un peu plus sombres, leur a donné du volume.

Mais je vous parlais des bateaux qui volaient. En voici la preuve :

Le Deborah II ne va pas tarder à retrouver son élément après une belle remise en état.

Alors que dans le chenal passe une embarcation dont je serais bien incapable de vous donner le nom...

 Mais en attendant,  le Deborah II, tout fringant, a repris la mer, prêt à affronter les flots pendant les périodes de pêche.

Mais l'activité du petit chantier naval bat son plein. Situé à l'intérieur des terres, c'est par camion que les bateaux remis à neuf regagnent le  port.

Une fois sur le quai, la grue se charge de leur faire prendre l'air avant de les remettre à l'eau...

Vous me pardonnerez ces traitements parfois hasardeux des photos...  et demain  je vous emmènerai respirer l'air du large,  mais les pieds sur terre... 

 Après déjeuner, direction la rive gauche de la rivière Aven.  

Après quelques centaines de mètres sur un sentier ombragé, je découvre ceci... Les restes d'un bateau  à n'en pas douter, tel le squelette  d'un dinosaure ou d'un autre animal selon ce que vous imaginerez.

Puis un peu plus loin,  une autre coque abandonnée.

La  proue éventrée gît sur la vase, alors que l'accastillage joue aux anachronismes...

Une vue plus générale rend mieux compte de l'aspect lugubre du tableau.

Ici, il ne reste pratiquement plus rien de ce qui fut un bateau...

Cet autre n'est pas mieux loti, envahi de vase et de végétation.

Les  herbes ont poussé sur le  pont, conférant à l'ensemble une allure singulière.

Là encore, la  proue du navire marque  bien  les atteintes du temps.

D'où viennent ces  bateaux, quelles étaient leur activités? Pêche, transport? Depuis quand sont-ils  là? Autant de questions qui pour moi resteront aujourd'hui sans réponses.

Mais  dans  le reportage  précédent,  je vous demandais si rien ne vous avait frappé. Je  voulais  parler de ces morceaux de  bois qui retiennent les bateaux à marée basse,  pour éviter qu'ils ne se couchent sur le flanc.  Est-ce  l'origine de la chanson  : Maman  les p'tits  bateaux qui vont sur l'eau,  ont-ils des jambes? ....

Parce qu'après ils flottent...

Demain,  il sera temps de se poser une question existentielle  : Les bateaux volent-ils?

6 août.  Je dirige mes pas vers Pont Aven,  ce  lieu si populaire de la Bretagne.  Sur le port pas de chance, c'est jour de  marché.  Il ne me reste plus pour une fois qu'à faire de la photo carte postale... (en abrégé CP, car  je sens que ce terme va revenir souvent...). Bon là,  j'ai exagéré un peu l'effet CP...

Quel mystère entoure ce bateau? Il semble apte à naviguer mais  les algues sur la coque me font pencher (et penser)  à une escale au long cours...

En attendant la marée remonte et les bancs de poissons aussi...

Et maintenant si les deux photos se rejoignaient, on pourrait avoir ceci . Mais ici pas de montage... :

L'Aven est à sec. Mais dans quelques heures, le vide sera comblé, changeant complètement la physionomie de cette CP...

Bon, il est temps d'aller manger. Alors je vous offre  ...  non pas l'apéro mais la vue depuis la terrasse où je déjeune.

Opposition entre l'éclat des hortensias et la grisaille du  mur. (Traitement N&B sur la moitié de la photo...)

 Mais  Pont Aven sait attirer  le regard qui mène immanquablement vers les galeries des peintres... ou  les  magasins de galettes !

 Petit effet de style. Promis,  je  n'en n'abuserai pas... 

Allez retour sur le port, avec  une  nouvelle  CP. Mais au fait, rien ne vous interpelle dans celle-ci?

La réponse demain...

_________________________________________________________________

PS : Pour tous mes amis qui pourraient avoir pensé que j'avais déserté la blogosphère, qu'ils se rassurent, je suis toujours là. Mais j'ai de nombreuses activités qui m'ont bien occupé. Je n'ai pas  alimenté mon blog pendant quelques temps, ni même je ne suis passé chez vous. Aussi,  je tiens  à  m'en excuser. Mais je vais revenir  progressivement.

Albert

Douarnenez. Et plus précisément à Port Rhu. Et c'est là que je découvre mon premier vrai cimetière de bateaux.

Entre eux et moi, le chenal avec tous ces bateaux amarrés qui me cassent la vue...

Obligé de sortir  le zoom  pour faire quelques photos. Une fois encore, je joue sur les couleurs.

Ils sont là qui pourrissent tranquillement,  n'intéressant  plus personne sauf quelques photographes en mal d'émotions.

Quelque  part, cela fait mal de voir ces épaves, mais elles ont aussi les témoins d'une certaine époque.

Délavées, délabrées, elles offrent au passant un piteux spectacle mais évoquent aussi le dur travail de ceux qui les ont armés.

Si l'homme ne vient pas les aider, combien de temps resteront-elles  ainsi? Faut-il dépolluer le lieu ou en faire un sanctuaire?

La réponse par mes photos.

Et ces  images qu'on voudrait du passé, ne sont pourtant pas si loin dans notre mémoire...

Allez, reposez en paix. Grâce à vous les hommes ont pu être nourris.

Même morts, vous êtes des témoignages vivants d'une activité dont jamais l'homme ne pourra se  passer.

A demain,  mais de quoi pourrais je donc bien vous parler? Repassez par ici pour le savoir...

S'il est un endroit incontournable en Bretagne,  c'est bien la pointe du Raz. Alors j'ai succombé aux sirènes et je  m'y suis rendu.

Petit avertissement préalable. Toutes ces photos ont été retravaillées pour éviter de tomber dans le piège de l'uniformité des couleurs. Mais soyez sûrs que l'eau était bleue,  le ciel  aussi et les nuages  blancs et gris....

 Photo carte postale, difficile de faire autrement . Pointe du Raz, le phare de la Vieille  et à gauche la balise appelée tourelle de la Plate. Tout au fond l'île de Sein.

Quelques  vagues  mais sans commune mesure avec celles des tempêtes récentes.

Un  petit coup de zoom avec  le  300 mm pour découvrir la structure du phare et à gauche celui de l'ïle de Sein. Tout au fond ente les deux, on distingue celui d'Ar men surnommé  "l'Enfer des Enfers".

Au  pied de la falaise,  l'océan vient s'écraser avec vigueur sur les rochers. Le spectacle est entier.

Cent fois sur le  métier, remettez votre ouvrage. Ici l'océan ne s'en prive pas et nous offre une séance en continu dont on a du mal  à s'arracher...

D'ailleurs, je  ne suis pas le seul à venir voir le site... Au fond, le sémaphore du Raz, gardien de de  la côte.

J'ai quitté  la  pointe du Raz pour le cap Sizun, plus  précisément  à la  pointe du Van. Il  y a nettement moins de monde. C'est  pus  calme  même  pour la mouette.

Et puis je découvre la végétation si typique avec sa lande de bruyère d'où émergent quelques amas rocheux.

Les côtes découpées du Finistère, dans lesquelles l'océan pénètre et donnant cette forme si particulière à la pointe de Bretagne.

Ici et là émergent des rochers  rappelant le danger des côtes...

A demain pour une série mémoire...

Matin du  5 août, direction Audierne. Arrêt sur le port pour le repas de midi mais auparavant petit balade pour découvrir les lieux. Il  semblerait qu'il  y ait de  l'embouteillage  au  niveau du  port de  plaisance... :

En attendant d'en savoir plus, quelques photos pour rester dans la tradition mais sur  ce coup  là,  je  ne suis  guère  inspiré. Mais bon, des ports, ce n'est pas ce qui  manque en Bretagne...

Combien de capitaines auront largué les amarres depuis ce quai?

Un petit merci à la technique pour faire une photo sortant de  l'ordinaire...

Mais c'est ce côté-ci du port qui m'intéresse. Pourquoi une telle concentration de  bateaux?

Pavois, flammes, fanions, volent au vent signalant à n'en pas douter une fête.

La  preuve, ici et là résonnent chants et airs de musique...

Finalement la curiosité me pousse à descendre sur le ponton pour me renseigner. Même en vacances, le correspondant de presse que je suis, reste un homme curieux... Et donc j'apprends qu'il s'agit du  départ de la Route de l'Amitié,  qui réunit 160 équipages pour un rallye nautique qui conduira des  passionnés de bateaux jusqu'au Bono, en passant par Loctudy, Concarneau,  Groix, Lorient et Houat.  

Et  les équipages venus du nord (Dunkerque) ne sont pas les derniers à mettre de l'ambiance et apporter de la couleur.

Et pour finir, une image pour le moins traditionnelle d'un port breton, toujours à Audierne.

A demain, je vous emmènerai respirer l'air du large tout en  gardant les pieds sur terre. 

A la fin du dernier reportage, je vous parlais de vous ressourcer. Alors je vous propose de vous promener en ma compagnie à la nuit tombante, sur la plage de Cornouaille à Concarneau.

Il  n'y a  plus âme qui vive. La marée est descendue, découvrant la grève, laissant dans les rochers quelques flaques dans lesquelles le ciel vient encore jouer...

Les  bateaux sont à coffre, attendant demain leurs propriétaires pour des balades en mer.

Quelques traces de pas attestent d'une activité humaine passée.

Ailleurs, ce sont les traces des roues des remorques qui sont venues chercher les voiliers pour les mettre au sec.

Peu à peu la nuit étend son manteau

Dernière  image de la soirée :  le vol de  la  mouette. Cette seule photo me contente et clôt de belle manière une journée pourtant déjà  bien riche...

A bientôt pour la suite de cette balade bretonne.