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Par Albert Lupus le 29 Décembre 2012 à 21:01
Suite et fin de ma promenade sur les Champs. Je descends ceux-ci en évitant la foule du marché de Noël. C'est l'occasion de mieux voir la roue de la Place de la Concorde...
Légèrement en retrait, je distingue la porte des jardins de l' Elysée. Il y a du monde, il y a de la lumière aux fenêtres...
Un peu plus loin, de l'autre côté de l'avenue, la Tour Eiffel ou du moins son clône...
Me voici enfin rendu sur la Place de la Concorde. Mais qui m'a mis cet obstacle devant la roue? c'est malin... et en plus je ne suis pas le seul à faire des photos !
Allez, encore une dizaine de mètres pour avoir un cadrage correct...
C'est qu'à présent, il faut faire le chemin inverse et en plus, le temps presse, je suis attendu. Alors juste un regard à nouveau sur la coupole du Grand Palais qui a viré au bleu ...
Rond Point des Champs Elysées. Je me laisse à nouveau prendre aux lumières et au décor... Il faut dire que je suis coincé au feu rouge, en attente de traverser ....
Dernier petit coup dans les reflets...
Et enfin, je ne pouvais pas finir ce reportage sans vous offrir la Tour Eiffel, la vraie... Voilà qui est fait !
Ainsi se termine ce reportage sur les lumières de Paris. J'espère ne pas avoir été trop barbant. A cette dernière photo, il est 18h30'18" . 27 photos pour tenter de vous faire vivre les Champs, dans un laps de temps relativement court... 1h30 ..
Finies les lumières des fêtes. J'avoue en être rassasié. Demain, une nouvelle aventure, plus de saison...
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Par Albert Lupus le 28 Décembre 2012 à 13:28
Mon chemin me fait passer devant les vitrines certainement les plus luxueuses de Paris. Comme ici, cette célèbre boutique de parfum, dont les effluves de son produit phare sont déversés sur la voie publique...
Mais n'oublions pas que je suis sur les Champs. Alors voici une vue de ceux-ci en direction de la Concorde. La nuit est maintenant tombée :
Ici, j'ai aimé la géométrie des formes futuristes opposées aux courbes déjà anciennes de la colonne Morris
L'autre côté de l'avenue est plus sobre mais ne manque pas de charme non plus.
Rond Point des Champs Elysées. Là, les quatre bassins, des quatre coins sont couverts de sphères lumineuses. Par endroit, il était difficile d'approcher et surtout ne pas déranger tous ceux qui se faisaient prendre en photo...
J'ai dû passer pour un illuminé (normal par temps de décorations de Noël...) à faire des photos de l'eau du bassin...
Le Rond Point est passéi. Devant moi, la meute des voitures qui s'avance. Heureusement que je ne travaillais pas au flash...
J'aborde le Marché de Noël : des centaines de petites baraques blanches des deux côtés des Champs. Inutile de vous dire que je ne me suis pas attardé vu la foule...
Et au dessus de toute cette gentille pagaille, flotte le drapeau français au sommet du toit du Grand Palais, transformé pour un temps en patinoire, dont l'éclairage aux couleurs changeantes, ponctue la nuit parisienne...
Allez encore un effort et on sera au bout de la promenade. Mais ce sera pour demain ...
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Par Albert Lupus le 27 Décembre 2012 à 17:52
Avant toute chose, merci à tous pour vos commentaires au sujet du Père Noël. Je constate que ce dernier a encore de beaux jours devant lui et pas seulement chez les enfants. Aussi je ne dévoilerai pas la part de mystère qui plane sur mes photos...
Laissons passer le rêve..
Enfin pas tout à fait. Car si Noël est derrière nous, il reste encore Nouvel An. Alors je vous propose de m’accompagner pendant quelques jours sur les Champs Elysées, pour en prendre les yeux et aller sereinement vers la nouvelle année.
Tout commença donc le 10 décembre à 17h00'40''. J'avais deux à perdre. Alors j'ai entrepris de descendre les Champs Elysées pour profiter des lumières de la ville... La nuit n'est pas encore tombée totalement. On est en entre chien et loup...
Les décorations des Champs cette année, sont à l'identique de celles de l'an passé. Je suis un peu déçu car je les ai vues l'an passé. Mon oeil a encore mes cadrages précédents, il faut donc que je trouve autre chose. L'Arc de Triomphe est noir de monde, et il va rester dans l'obscurité. Il ne me sera pas d'un grand secours... Et ce n'est pas avec des images comme celles-là que je vais vous faire rêver... De toute façon, je descends les Champs, il sera dans mon dos.
Heureusement, il y a les vitrines. Si certaines sont tournées vers la pub, d'autres sont plus portées vers le luxe. C'est une chance pour le photographe qui peut y glaner éclats et reflets.
Une marque de voiture célèbre me donne l'occasion de capter un reflet. Par chance il est de la même couleur que les lueurs de la vitrine. Pas de faute de goût...
Retour sur la rue... pardon, sur l'Avenue ! Les arbres semblent jouer du houla-hoop...tandis que les feuilles prennent les teintes des cerceaux qui changent de couleur...
De l'autre côté, un endroit sans cerceau mais des guirlandes et l’éclairage public... Finalement, l'un et l'autre font bon ménage...
Photo très agrandie (on dit cropée) de la fente d'insertion d'une carte bleue dans un distribanque ....
Retour à la réalité de la rue, avec ses appâts, ses miroirs aux alouettes, son clinquant...
Des silhouettes, des reflets dans une bulle de plexiglas... Sommes nous déjà dans un monde virtuel?
Que me réservera demain? La société de consommation aura-telle raison de moi?
Si vous avez le temps, repassez et vous saurez...
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Par Albert Lupus le 26 Décembre 2012 à 21:22
Je comptais ce soir vous proposer des images lumineuses... Mais un événement important m'a fait changer le cours de ma programmation. En effet j'ai vu le Père Noël :
Me promenant sur une grande avenue, j'ai entendu un bruit de clochettes. En levant la tête, j'ai vu le chariot, là-haut en plein ciel...
Le Père Noël passait au-dessus de moi, dans son chariot tiré par les rennes...
Puis il s'est arrêté, a fait demi-tour et m'a regardé...
Il m'a alors lancé un grand " HO, HO,HO..." !
Puis après un nouveau demi-tour, il est parti dans une grande gerbe d'étincelles...
Je vous laisse imaginer ce que vous voulez, et à demain pour peut être, l'explication de cette apparition....
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Par Albert Lupus le 25 Décembre 2012 à 21:53
Tourner les fayes, ou failles, c'est une fête célébrée chaque année, le jour de Noël, dans certains villages du Jura. . Cette tradition serait héritée des Séquanes, ce peuple qui était l'un des peuples de l'est de la Gaule. Les fayes sont des branches de tilleul fendues. Une faye est un long morceau de bois qui va en grossissant et qui se termine en une énorme massue fendue.
Je me suis donc rendu en ce soir de Noël à Château-Chalon où se perpétue cette tradition. Désolé pour la qualité des images, mais la pluie a contrarié et les acteurs et les photographes...
Une fois enflammée , on fait tournoyer la faye devant soi à bout d ebras et on lui fait décrire de grands cercles. L'intérêt est l'on voit de grands cercles de feu, mais hélas, ce ne fut pas le cas ce soir, les élèments n'étant pas favorables....
Les hommes se réunissent à plusieurs comme autrefois. Ces fêtes du solstice d’hiver ont une longue tradition païenne.
Mais il faut aussi savoir doser son effort et laisser le temps au feu de reprendre de la vigueur....
Sur les hauteurs de certains villages voisins, il en est de même et en face de nous, la même scène se déroule, à Ménétru, mais trop loin pour une photo.
Ces images ont un goût profane et semble sorties d'un autre monde.
Et chacun va à tour de rôle, s'essayer à celui qui fera les plus beaux cercles. Et il est plus difficile qu'il n'y parait...
Vent, flammèches, étincelles, escarbilles enflammées ponctuent à leur manière le spectacle.
Et tournent les fayes mais malheureusement je n'ai pu capter de cercles de feu
Au final, tout le monde, spectateurs et participants se sont retrouvés devant un excellent vin chaud...
A demain qui sera un autre jour... et qui nous permettra de glisser doucement vers la nouvelle année, en lumière...
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Par Albert Lupus le 24 Décembre 2012 à 13:05
Après Frangy en Bresse, je me suis rendu à Lons le Saunier, pour tenter de retrouver ce soi-disant esprit de Noël...
La ville s'est un peu métamorphosée avec l'apparition de guirlandes de Noël, comme ici dans la rue Jean Jaurès.
Face au théâtre, dont le café est fermé à 21h30... un sapin. Mais où sont les grands sapins verts ? La région n'en manque pourtant pas.
Passage par la rue du Commerce... Pas âme qui vive. Tout est blanc, comme aseptisé...
Arrivée place de l'Hôtel de Ville, face à l'ancien Hôtel Dieu. On est loin des fastes de certaines villes. D'ailleurs pour qui? il n'y a personne en ville...
A l'intérieur de la cour, seules deux arcades se colorent de temps à autre de différentes couleurs
Juste à côté, rue Lafayette. Il y a comme un rideau en travers de la rue. Celui s'anime de cercles lumineux ou pas et finit à la fin par vous souhaiter un Joyeux Noël...
Rue Lecourbe. Celle-ci a garni son ciel, mais il n'y a pas de clignotement. Tout reste figé.
L'autre côté du Théâtre. Ici la Brasserie "le Strabourg" jette ses derniers feux... Les vitrines de l'Office de tourisme s'obstinent encore à croire à une arrivée de voyageurs... Il est 22 heures.
Et sur l'esplanade en face, les arbres maladroitement font semblant de croire que ce sont des sapins de Noël...
Seul point vraiment coloré, le père Noël sur la Tour de l'Horloge
Drôle de reportage sur la féerie de Noël. Une ville morte ou presque. En dehors de ces rues, rien pour rappeler que nous sommes en période de fêtes. Et quelle sensation bizarre de marcher en pleine nuit, au milieu des rues, sans une voiture . On a tout le temps de faire des photos. Maigre consolation.
Sur ce, je vous dit à demain, ou pas, je ne sais pas encore...
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Par Albert Lupus le 24 Décembre 2012 à 00:22
Frangy en Bresse est un petit village de Saône et Loire, à une trentaine de km de chez moi. Je m'y suis rendu pour tenter une comparaison avec le village de Vercia. Mais cela n'est pas possible, car à Vercia, c'est tout le village qui est décoré , chaque maison brille de mille feux. Ici, il en va autrement. Les bénévoles ont installé des petites scènes sur une place du village et l'effet est tout différent.
Dans une allée voisine, les arbres se sont parés de couleurs différentes. Entre chacun d'eux une évication d'un conte.
De l'autre côté, c'est la forêt des septs nains, dont un était absent d'ailleurs et j'ai même oublié de prendre les autres en photo....
L a Tour Eiffel se dresse fièrement dans le ciel bourguignon. Il n'y paraît pas comme cela, mais elle fait plusieurs mètres de haut.
Les arbres sont pourvus de guirlandes tout comme certaines réalisations "maison".
Tient une ampoule s'est échappée? Non, ce n'est qu'un jeu avec la lune...
La Bresse sait être une terre riche. La preuve avec ce tableau des plus rural...
Tout le monde à la soupe, et le cuisinier a fort à faire...
Un petit bassin dans lequel un moulin déverse son eau, agrémente le oparcours.
Dernier regard sur cette place décorée, bravo à tous ceux qui ont oeuvré.
Direction à présent un autre lieu, pour d'autres lumières. Mais ce sera pour demain ...
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Par Albert Lupus le 18 Décembre 2012 à 21:52
Voilà la fin du voyage. Et pour finir ce périple, il me fallait bien quelque chose de somptueux. Heureusement, je l'ai trouvé en la primatiale St Jean. Quel crève-coeur de ne pouvoir tout présenter. Je m'en tiens donc à mes 10 photos quotidiennes.
Cet édifice religieux semble en piteux état mais c'est sans compter sur la magie des hommes...
car quelques instants plus tard, c'est une transfiguration qui nous est proposée, façon vitrail...
avant que l'édifice ne disparaisse rongé par le temps...
Puis une autre image s’offre à nous et la cathédrale renaît de ses cendres , un peu comme sur un bleu d'architecte, ou un plan si vous préférez...
Mais là encore, il n'est pas bon construire des châteaux de sable ...
Et puis, c'est l'apparition , la révélation.... enfin pour certains.... et c'est pour moi l'occasion de tenter de ne pas rater la photo. Chacun ses valeurs...
Las, comme un film ou une diapositive approchées trop près d'une lampe pour mieux voir (épisode vécu..), tout fond...
Heureusement les hommes reconstruisent ce qu'ils ont détruit. « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme » disait Lavoisier...
Alors pour fêter la renaissance de l’édifice, on le pare de chaudes couleurs, mais peut être un peu trop chaudes...
Car finalement tout s'enflamme : c'est bien connu l'homme brûle souvent ce qu'il a trop adoré...
J'en ai terminé. Enfin pas tout à fait. Il me reste encore des clichés que je présenterai peut être par temps de disette...
Un regret : ne pas avoir pu réaliser les photos que je voulais , ne pouvant me déplacer à cause de la foule.
Un espoir : vous avoir donné envie d'aller un jour à la Fête des lumières. Mais rappelez-vous : vous ne serez pas seuls...
Pour Ghislaine39 : Non je ne suis resté qu'une soirée. Première photo à 17h39, dernière à 23h18. Plus de 350 photos. Au final 80 sélectionnées.
Merci enfin à Pastelle pour nous avoir promenés et tout le reste. Et puis j'ai rencontré deux autres photographes Chantal et Nicole. Finalement, une belle soirée.
A demain, pour un sujet beaucoup plus terre à terre...
8 commentaires -
Par Albert Lupus le 17 Décembre 2012 à 21:45
J'espère que vous n'êtes pas blasés par mes photos. Rassurez-vous, c'est bientôt fini. Mais pour le moment, on va regarder le grand film en cinémascope. Il est projeté sur les bâtiments des quais de Saône, sous Fourvière.
Le bleu et le blanc comme des couleurs intemporelles, prennent possession des murs.
avant de laisser la place à une fresqe dans laquelle Miro y retrouverait sûrement sa patte...
Un détail de l'ensemble, dans lequel on devine la silhouette de la primatiale St Jean.
Puis tout s'efface, ne laissant que du blanc, comme un hommage à la pureté de la Vierge, à laquelle est dédiée la basilique de Fourvière au-dessus.
Mais tout va très vite. Les façades resplendissent maintenant d'arêtes d'argent, pyramides d'un monde à venir ou diamant éclaté...
Mais voilà que dans le tourbillon d'un tsunami, tout est emporté, comme rejeté dans la Saône toute proche.
Vagues déferlantes, symphonie de bleus dont les reflets coulent dans l'onde proche.
Retour en arrière, après la création du monde, quand l'homme balbutiait... et que son expression s'étalait sur les murs de Lascaux... Tu as vu Sophie (Pastelle) il y a des mains...
Et la façade prend par de multiples carreaux de couleurs, des allures de bâtiments flamands. Serions nous à Bruges, la Venise du Nord avec ses canaux et ses bateaux?
Enfin dans le même alignement, primatiale et basilique, parées de couleurs chaudes. Comme un appel pour ceux qui croient...
Demain, nous irons voir de l'autre côté de la Saône, pour un spectacle exceptionnel. Mais tout était déjà extraordinaire, alors que verrez- vous de mieux encore?
On le découvrira demain...
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Par Albert Lupus le 16 Décembre 2012 à 15:20
Ou comment revisiter un travail "picturo-architectural"... La façade du théâtre des Célestins subit une cure de jouvence sous les doigts de l'artiste. Craie, crayon, peinture à l'huile, aquarelle, tout est mis en oeuvre pour sublimer le monument.
10 photos, c'est ce que je me suis imposé pour montrer les différents spectacles offerts. C'est bien peu. Alors à moi quand même de vous faire regretter de ne pas être venus à travers ma trop courte sélection.
Le théâtre sous les yeux de la foule présente malgré la petite pluie, dégouline de peinture...
avant de se transformer en image style imagerie Pellerin à Epinal.
Puis, le bâtiment nous apparaît tel un bas relief pollué, comme griffé par le temps.
Image fugitive qui disparaît dans un incendie virtuel de couleurs.
Puis l'artiste à grands coups de pinceaux d'une peinture largement à l'huile, donne un autre aspect à l'édifice d'où semble émerger un visage...
et tout disparaît à nouveau sous les coups d'un grand lavis...
Des taches d’encre semblent à présent consteller le mur du théâtre lui donnant un aspect camouflé.
Avant qu'à nouveau des couleurs diverses ne composent un tableau qu'aucun peintre n'aurait jamais imaginé....
Finalement, le temps fera son oeuvre et la peinture se craquellera, nécessitant un nouveau coup de badigeon...
pour un dernier tableau somptueux.
Demain, passage sur les quais de Saône. Alors réservez votre fauteuil.
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