15 août 2021 : Après Lanildut, petite remontée vers le nord, toujours en suivant la côte.

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Incontournable, dans tous les sens du terme, voici la maison des Seigneurs, manoir fortifié du XVème siècle qui plonge ses tours dans l'aber du Conquet.

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Étonnant travail des hommes qui ont sué sang et eau pour mettre en place cet escalier de rocher au pied de la Maison des Seigneurs.

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D'imposantes bâtisses se dressent le long de la rue menant à l'aber. Des maisons construites avec le granite local.

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Toujours dans cette même rue, d'autres maisons affirment leur caractère défensif.

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En quittant le Conquet, vers Landunvez, deux menhirs jumeaux que malheureusement, je n'ai pas pu resituer.

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Sur la presqu'île du Vivier  (Argenton,  Landunvez), les bateaux sont "en cale sèche"... 

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Au large, on distingue la Balise du Taureau et un peu avant, en rouge, celle de Brividic.  On remarquera aussi à droite, cette construction en forme d'obélisque, un amer. Tous ces éléments sont indispensables pour assurer aux navigateurs, de bonnes conditions de navigation en toute sécurité.

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Une vue plus rapprochée permet de vérifier la présence de récifs qui sont autant de dangers pour la navigation.

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Comme vous avez pu le constater, le temps était un peu morose. Alors, pour me faire pardonner, un peu de couleurs locales.

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À bientôt.

15 août 2021 : C'était mon dernier jour de vacances de cette année 2021 en terre bretonne. L'occasion de voir cette mer d'Iroise qui unit les hommes et les femmes de là-bas.

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En ce  15 août, l'activité maritime professionnelle est réduite au minimum. La preuve, les goémoniers sont restés au port de Lanildut. Celui-ci est le premier port goémonier d'Europe pour le débarquement des algues, totalisant la moitié de la production française.

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Les autres bateaux de pêche ne sont pas sortis non plus. Il faut dire que le 15 août en Bretagne est un moment fort de la vie spirituelle.

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Suivant la hauteur des marées, l'estran se couvre de débris et d'algues.

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Une ancienne bouée cardinale (sauf erreur) qui sert de décor sur la terre ferme, mais permet aussi de se rendre compte de sa taille. Ces bouées ou balises, indiquent un danger en se référant aux quatre points cardinaux.

Les bouées cardinales signalent l’emplacement du chenal le plus sécuritaire ou le plus profond par rapport aux points cardinaux. Il y a quatre bouées cardinales : nord, est, sud et ouest.

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Un autre élément indispensable aux marins : l'amer. C'est un point de repère fixe et identifiable sans ambiguïté utilisé pour la navigation maritime. Il complète les informations fournies par les phares en des points singuliers, comme ici l'entrée du port et de l'aber Ildut et permet, par triangulation avec d'autres points caractéristiques, de connaître la position du navire. 

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Une des caractéristiques de la côte nord finistérienne, c'est la présence de nombreux fours à goémon, aujourd'hui délaissés.

Le four à goémon se compose d'une tranchée creusée dans le sol et qui servait à produire des "pains de soude", obtenus à partir des cendres du goémon récolté, et qui étaient vendus au XVIe siècle aux manufactures du verre, puis surtout au XIXe siècle, lors de la deuxième période industrielle de ces algues, aux industries qui en exploitaient l'iode utilisé dans l'industrie de la photographie (iodure d'argent) et le domaine médical (teinture d'iode désinfectant les blessures externes.)  

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Sous le four à goémon, des rochers bien dans la tradition de ceux que l'on peut découvrir tout au long de cette côte magnifique, le long de la mer d'Iroise.

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À bientôt.

14 août  2021 : Je termine mon tour de la pointe Armorique, par un bref passage à Daoulas, parce qu'il y avait une brocante...

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Je ne vous proposerai pas de photos de la brocante, mais juste quelques vues du coin. Comme ici le pont franchissant la Mignonne, petit fleuve côtier.

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Fondé au 12ᵉ siècle, le Moulin du Pont a évolué au fil de l’histoire pour devenir minoterie de 1936 à 1970, date de l’arrêt de sa production. On y trouve  à  présent l'écomusée de la meunerie. 

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La Mignonne, l'un des trois fleuves côtiers de Daoulas, s'en va finir sa course dans la mer à quelques centaines de mètres plus loin.

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C'est marée basse. Il va falloir attendre un peu avant d'aller naviguer.

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L'endroit ne paraît pas très engageant. Mais  à  marée haute, c'est un tout autre spectacle.

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Voilà. C'est ici que j'en termine avec mon petit tour de la pointe Armorique, sur le pont donnant sur l'étang du Moulin, toujours à Daoulas.

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À bientôt.

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14 août 2021 : La route le long de la pointe Armorique me conduit à découvrir des endroits sympathiques et surtout loin des touristes...

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L'anse de Lauberlac'h m'accueille. L'occasion de suivre des yeux un bateau aux voiles pourpres.

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Sous un autre angle, toujours ce bateau que je n'ose appeler voilier. Il s'agit certainement d'un ancien bâtiment de pêche reconverti dans la promenade ou l'école. On distingue, au fond, une partie des installations de l'Ile Longue, base des sous-marins nucléaires français.

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En remontant l'anse de Lauberlac'h, on trouve le centre nautique de Plougastel avec cet appareillage particulier, qui servait peut-être, par le passé, à  l'apprentissage du gréement. (déduction personnelle...)

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Centre nautique de Plougastel  : un détail bien marqué par les ans. 

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Porz Tinduff, un endroit sympathique qui reçoit ma visite tous les ans et toujours cette vue des bateaux qui ont des jambes...

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Toujours à Porz Tinduff, avec le garage des annexes qui permettent de rejoindre les embarcations au large des quais, quand le port est en pleine eau.

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Avant de rejoindre Daoulas, terme de mon périple, une vue sur les parcs à huitres de l'anse du Moulin Neuf

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Anse du Moulin Neuf : image, entre autres, typique du patrimoine breton.

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À bientôt.

14 août 2021 :  À l'époque de la conquête de la Gaule, l'actuelle Bretagne s'appelait l'Armorique. 

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Au passage à Brest, faire un détour par les rives de l'Elorn, par-delà l'anse du Moulin Blanc, pour juger de l'architecture du pont. Attention, pour ceux qui ne connaissent pas, il y en a deux...

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 Et pour s'en convaincre, il suffit de passer sur l'autre rive, du côté de Kerrraliou.

On découvre alors le pont Albert Louppe, le plus ancien et derrière, la silhouette audacieuse du pont de l'Iroise.

Un paysage marin, normal en Bretagne, mais que, hélas, je ne parviens plus à situer.

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Ici le minuscule port de Porz Meuhr au bout de la pointe Armorique. Un endroit où règne un grand calme et où à quelques centaines de mètres au-dessus, il y a une superbe crêperie.

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Au fond, formant la ligne d'horizon, on distingue Brest. N'est-elle pas belle l'eau ? 

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Le fameux petit port bien à l'abri d'une imposante jetée.

Je les trouve sympathiques ces petites barques sur le bleu de l'eau.

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Et de l'autre côté de la jetée, ces roches qui viennent mourir jusque dans la mer avec toutes ces strates apparentes.. 

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À bientôt

13 août 2021 : Après Benodet, direction l'Île Tudy qui n'en n'est pas une mais qui est plus calme que sa voisine trop grouillante, à mon goût.

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L'Île-Tudy est située sur la presqu'île du même nom, située sur la rive gauche de l'embouchure de la rivière de Pont-l'Abbé, face à Loctudy situé sur la rive droite. Après le monde à Benodet, l'endroit est plus que reposant.

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Et puis on a toujours le charme des maisons bretonnes si typiques.

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De petites ruelles courent de part en part, offrant la fraîcheur de leur ombre.

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Un paysage baigné de soleil et tant pis pour ceux qui pensent qu'il pleut toujours en Bretagne.

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Face à l'Île-Tudy, Loctudy. La navette maritime transporte les touristes et surtout beaucoup de cyclistes d'une rive à l'autre, leur épargnant un long détour de près de 15 km par Pont-l'Abbé.  

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Inlassablement, le Tudy 2 (GV 521214) relie les deux rives. Il s'agit d'un ancien navire de pêche construit en 1980. Il a été retiré de la flottille active en avril 1991. Il a alors assuré la navette entre le Vieux Port de la Rochelle et celui des Minimes. Puis, il est devenu le Passeur du Trieux, à Pontrieux avant de rejoindre Loctudy.

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Prendre le temps de s'arrêter, de humer l'air marin et peut-être rêver à des horizons lointains...

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Et les horizons lointains sont là-bas, au loin...

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À bientôt.

13 août 2021 : un court passage, histoire de ne pas mourir idiot... car je ne pense pas que j'y passerai des vacances un jour... D'ailleurs, le nombre réduit de photos atteste de mon peu d'intérêt pour l'endroit, même si je lui reconnais quelques aspects positifs en matière de photographie.

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Un arbre magnifique, inspirant.

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L'ancienne villa Magdalena, connue aujourd'hui sous le nom le Minaret, du nom de l'hôtel qui s'y trouve. Construite en  1926-28, cette maison est le seul témoin en Bretagne de cette architecture influencée à la fois par les références musulmanes et par l'architecture paquebot.  

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Immanquable comme beaucoup de phare, celui-ci l'est par sa couleur et surtout parce que ce n'est pas un phare, mais un feu... Celui-ci remplace, depuis  1946, le feu détruit pendant la Seconde Guerre mondiale. Haut de de 13 m, sa portée est de 17 milles, soit plus de 31 km.    

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Mais il est un autre phare, un vrai dans sa terminologie. C'est celui de la Pyramide, d'une hauteur de 48 m, construit en 1872.

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L'œil de Pierre Chanteau. Enfin, l'un des yeux réalisés par l'artiste et disséminés dans les ports finistériens depuis  2019. C'est un hommage au courage des marins et des sauveteurs d'hier et d'aujourd'hui.

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En face de Bénodet, de l'autre côté de l'Odet, Sainte Marine. Un petit port plus typique et pittoresque que je regrette de ne pas avoir visité. Mais ce n'est que partie remise. À voir en 2023.

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À bientôt.

Bonjour, 

Juste pour vous dire que si je suis resté un peu trop longtemps silencieux, tant ici qu'à commenter vos parutions, c'est que mes diverses activités m'ont beau accaparé. J'espère pouvoir rapidement reprendre un régime de croisière plus normal.

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12 août 2021 : Plus on avance dans la forêt d'Huelgoat, plus on se sent tout petit. Que doivent imaginer gnomes, lutins et autres farfadets ?

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Nous voici au Ménage de la Vierge. Un amoncellement insolite de roches qui ne doit rien au hasard... Ça serait un certain Gargantua qui, de passage dans le coin, s'est vu refusé l'hospitalité par les gens du pays. N'ayant reçu qu'une misérable pitance, il chercha dans le Léon proche, des roches pour les jeter sur la route, emplacement actuel du chaos.

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La Roche Tremblante, une des curiosités du lieu.

Des générations de visiteurs ont exercé leur ingéniosité pour découvrir le point névralgique de cet énorme rocher qui permet de le faire bouger… sans le faire tomber !

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Ce bloc rocheux pèse 137 tonnes. Il mesure  7 m de long et  3 de large. Elle oscille sur son arête de base en exerçant une pression à un endroit précis. On comprend mieux que ce soit Gargantua, à l'origine de tout ce chaos.

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Heureusement que ce passage n'est pas sur le chemin. J'en connais qui y seraient restés coincés...

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La rivière d’Argent que l'on suit sur plusieurs centaines de mètres. L'eau y prend parfois une teinte rouge sang, due à la couleur des rochers. Mais la rivière doit son nom enchanteur à la mine de plomb argentifère située en amont.              

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Voici un autre endroit où l'effet est encore plus saisissant.

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Enfin, il faut bien à un moment retourner au parking. La solution, traverser sur ces gros blocs... aussi appelés le vieux pont rouge.

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À bientôt. Promis.

12 août 2021 : Oublions pour un temps la mer et projetons-nous dans les terres, plus précisément en forêt d'Huelgoat pour en découvrir quelques sites mystérieux, mais sans pour autant en percer les secrets.

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Pas de doute, en regardant la maison, on est bien en Bretagne. Il s'agit là d'un moulin installé sur la rivière d'Argent, un beau nom au demeurant.

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Ce n'est que le début du chemin, mais déjà, nous sommes dans l'ambiance avec ce magnifique bloc de granite.

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Effectivement, le Chaos se révèle à nos yeux, mélangeant minéral et végétal. La forêt est indissociable du Chaos de rochers que longe la rivière d'Argent.

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Le cheminement est par endroit, impressionnant. Il faut endroits se baisser. L'humidité est palpable et la mousse est partout sur les rochers.

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Il faut savoir se faufiler entre les blocs, surtout dans la première partie du parcours et se demander ce qui nous attend derrière ces rochers. Notamment quand on sait que la forêt est remplie de légendes...

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 Même le soleil et ses rayons passant à travers le feuillage, donne un aspect bien particulier à ce paysage.

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Ce chaos est constitué de roches éruptives, nées à plus de 20 km de profondeur d'un magma en fusion.  Refroidies, elles ont subi une lente érosion. Les eaux de ruissellement vont entraîner les parties de roches désagrégées tout en déblayant le terrain surmontant ces roches. Celles-ci dégagées vont se retrouver en équilibre les unes sur les autres. 

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À bientôt pour la suite de ce voyage extraordinaire

11 août 2021 : fin de mon passage à Saint Jaoua.

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Voici le dernier vitrail de la chapelle, que je n'ai pas présenté dans le reportage précédent.

Au nord, les couleurs les plus froides, les plus sombres du spectre lumineux. Les courbes sont incurvées vers le bas. C’est la symbolique de la nuit, puis de l’Ancien Testament. Ils se rapportent à l’élément terre.

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L'intérieur de la chapelle, alors en restauration, les petites figures jalonnant les sablières des bras du transept.

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Sous la charpente en forme de coque de bateau renversée, une fresque dans le bras nord. (Désolé pour la mise au point!)

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Une fresque murale que l'on peut encore deviner. Je ne sais pas si celle-ci sera restaurée.

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Le vieux canal qui servait à évacuer l'eau de la fontaine, a, lui aussi, été l'objet de décorations éphémères.

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Un dernier regard sur le formidable travail des dentellières.

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Et enfin, la chapelle Saint Joua, havre de paix dans un écrin de verdure.

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À bientôt.

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