7h00 du matin. Je suis réveillé par un claquement caractéristique. Celui des cigognes qui claquent leur bec en renversant leur cou... Vite debout, un œil à la fenêtre pour confirmation. Oui elles sont là, sur le toit de l'église. Malheureusement, la végétation entre ma chambre et l'église m'interdit d'avoir une vue dégagée. Et pas question de sortir car c'est à ce moment là qu'elles pourraient choisir de partir. Alors, je vais essayer de trouver une solution. 

-=-=-=-=-

Illustration de mon propos précédent.

-=-=-=-=-

Celle-ci est sur un pignon, mais le feuillage me fait obstacle. Il faut que je trouve une autre fenêtre.

-=-=-=-=-

 Voilà, c'est mieux. Mais laissons la parole à notre visiteuse.

"Moi, je n'ai pas besoin de cure-dents."

-=-=-=-=-

"Et un peu de gymnastique le matin, pour échauffer les muscles, c'est toujours bon"

-=-=-=-=-

"Ah que ce soleil levant me fait du bien... Et notre avantage, à nous les oiseaux, c'est qu'on peut en profiter avant tout le monde!"

-=-=-=-=-

"Bon, il faut que je remette un peu d'ordre dans tout cela, ça fait négligé."

-=-=-=-=-

"Il est  temps de  faire le point... et de vérifier d'où vient le vent."

-=-=-=-=-

"Quelques étirements ne seront pas de trop. C'est que j'ai de la route à faire."

-=-=-=-=-

"Le Jura c'est beau, mais en hiver,  j'ai un peu peur à cause de mes rhumatismes... J'ai besoin de chaleur!"

-=-=-=-=-

"Allez, c'est parti. Direction le Club Med... la  grande bleue...   A l'année prochaine."

-=-=-=-=-

C'est fait. Elles ont pris leur envol,  pour  un  périple qui  les  conduira  jusqu'en Afrique. An noter que cette cigogne avait deux bagues, une à chaque patte.

Quelques photos prises pour m'exercer, lors d'une épreuve de saut d'obstacle au  CSI de la Jument verte,  dimanche 2 août 2015.

 N'étant pas un spécialiste de la chose équestre et encore moins du saut d'obstacle, je ne commenterai pas ces  photos.

-=-=-=-=-=-=-

-=-=-=-=-=-=-

-=-=-=-=-=-=-

-=-=-=-=-=-=-

-=-=-=-=-=-=-

-=-=-=-=-=-=-

-=-=-=-=-=-=-

-=-=-=-=-=-=-

-=-=-=-=-=-=-

Retour sur les canards de Clairvaux les lacs, objets de ma première photo de la série précédente .

-=-=-=-=-

M'approchant  près du  lac,  je remarque tout un tas de canards. Un temps pour eux paraît-il..

-=-=-=-=-=-

Survient un vieux monsieur. Tous les canards se dirigent vers lui. Il commence à leur donner à manger.

-=-=-=-=-=-

Je laisse faire, le temps de prendre quelques photos. D'autant qu'il en arrive encore. J'ai peur que me voyant venir,  ils ne s'envolent.

--=-=-=-=-=-

Ils se sont regroupés autour du monsieur, épiant le moindre jet de pain de sa part.

-=-=-=-=-=-

-

Puis je me suis rapproché . Aucun ne s'est enfui. Alors  j'ai entamé la discussion : 

- Ils vous attendaient...

- C'est à dire que je suis passé par là tout à l'heure et je les ai vus qui venaient vers moi, alors je suis reparti en ville pour leur acheter à manger.... et  me voilà.

-=-=-=-=-=-

Et comme chez les canards, il y a toujours le vilain petit canard,  je l'ai cherché et je l'ai trouvé. Il faisait le malin :

- Regardez les copains,  je marche sur l'eau...

-=-=-=-=-=-

 A demain,  pour d'autres  paysages enneigés.

Le  Jura appartient, encore,  à la Franche-Comté, berceau de la Montbéliarde..., mais non, pas l'habitante de Montbéliard qui se nomme une Montbeliardaise, encore moins la saucisse, que  l'on  nomme  tout simplement saucisse de Montbéliard...

Ceci posé,  je veux parler de la vache dont le lait sert à produire le fromage de Comté, et non le gruyère,  fromage à trou suisse...

Pour vous en persuadez, en voici quelques portraits réalisés à Passenans, fin octobre.

---------------

- Bonjour les filles (faut toujours être  poli ...) 

-  Je ne fais que passer (visiblement, j'éveille  la curiosité)

---------------

- On se méfie?  On  me regarde  à la dérobée?

--------------

Seriez-vous des  vaches hippies, mesdemoiselles avec veau (oups pardon) vos anneaux? 

--------------

 Oui  je suis photographe pourquoi? Et vous voulez une photo?

---------------

-Alors soit. Mais vous êtes sûre que c'est votre meilleur profil?

---------------

-Oh  je sais bien que vous m'avez à l'oeil. Quant à moi, j'ai le votre...

---------------

-  Allez, vous m'êtes  sympathique, je vous fait un mode portait pour le même prix...

---------------

 Et il a fallu aussi que je fasse un portrait de famille avant de  partir... juste avant que la  pluie ne s'abatte sur nous... Au revoir, mesdames, et merci pour votre accueil.

---------------

A bientôt 

 Et n'oubliez  pas mon autre blog quotidien :  ici

Pour les accrocs de la Bretagne et d'Annecy, rassurez-vous j'y reviens bientôt. Mais  là j'avais un  petit reportage bien sympa à faire partager.

----------

Sans être passéiste, on peut regretter certaines pages de notre histoire patrimoniale et plus précisément du terroir. Clichés réalisées dans le cadre d'une fête du cheval et du travail à l'ancienne. D'où le parti pris de traiter certaines photos...

----------

Le comtois est  un cheval costaud, robuste, doux. Tirer une faucheuse est un jeu d'enfant (ou de poulain) pour lui.

----------

Une fois que l'on a retourné le champ de patates, il faut encore les ramasser à la main.

----------

Ici, cette  jument, une franche-montagne, se prête bien aux travaux dans les maïs, grâce à son petit gabarit

----------

Une charrue-soc menée par un attelage à deux comtois. C'est tout un art à conduire ...

----------

Du temps où les récoltes se faisaient à la main.

----------

Mais un cheval, on l'entretient. D'où la présence d'un maréchal-ferrant.

----------

 Certes un vieux métier mais qui conserve toute son importance. Si auparavant, le maréchal-ferrant  tenait échoppe sur rue dans chaque  village, aujourd'hui le corps de  métier est restreint et  les  maréchaux-ferrants se déplacent avec leur camionnette.

----------

Prise d'empreint sous le sabot du cheval. Qu'on se rassure, c'est indolore pour l'animal

----------

Et peu à peu, la mécanisation a envahi les champs. Alors quand on peut se souvenir ou pour les plus jeunes,  imaginer ...

------------

A demain  (et toujours mon autre blog  :   instant photo dujour

Des  fleurs dans  un parc,  et des insectes  qui  butinent ... ou histoire sans  paroles!

 Photos  à  mains  levées...

--------------

--------------

--------------

--------------

--------------

--------------

--------------

 C'est tout  pour aujourd'hui.

A demain.

Oui,  je suis toujours en vacances. Je ne vous parle pas du  temps, parce que au moment où j'écris ces lignes,  je suis encore à une semaine de mon départ en vacances... 

Mais pour ces grenouilles, elles, elles appréciaient ce temps du mois de juin...

----------

----------

----------

Bonjour à toutes et à tous.

Certains, et à juste titre, s'inquiètent de mon absence. Je les en remercie. Chaque jour, je  me dis, il faut que j'alimente mon blog et puis, je  passe à autre chose. Je n'ai pas délaissé la  photo et j'ai de quoi  vous  montrer. Mais le temps joue en ma défaveur... J'ai énormément d'activité et faisant deux fois  par semaine de la photo de concert, j'ai passablement de travail en aval. Donc tout va bien. Soyez rassurés même si je n'ai pas pris le temps de passer sur vos blogs. Alors  promis, je vais tenter de reprendre le chemin du mien. et par voie de conséquence, des vôtres !

Et pour ce  faire, je remets les feux au vert avec ce ver luisant.

A très  bientôt...

Après  une courte séance de  photos de train,  malheureusement ratée,  je prends le chemin du retour quelque peu dépité. Au détour d'un virage,  je découvre  un troupeau de vaches. Certes  ce ne sont pas des  montbéliardes, mais des charolaises vraisemblablement,  que l'on surnomme broutards.

A peine approché du barbelé, que le troupeau s'avance vers moi, intrigué semble-t-il  par mon apparence.  Ma  parka lui rappellerait-il quelqu'un?

Je suis détaillé sous toutes les coutures, de près comme de  loin.

Mais ma présence n'empêche pas les gestes maternels.

Ces jeunes veaux sont attendrissants mais un peu craintifs, dommage.

C'est alors en me retournant que je l'ai vu, surgi de  nulle  part, un superbe taureau  venu  remettre de l'ordre dans le poulailler,  pardon le troupeau...

Pas vraiment aimable, éloignant de ma présence toutes les vaches et leurs veaux.

J'avoue que je n'aurais pas aimé me trouver dans  le champ. Heureusement, il y avait entre lui et moi une rangée de barbelés salutaire.

Allez, je ne serai pas "vache", je te tire le portrait quand même.

A demain pour des aventures  moins piquantes...

Désolé  pour  ma nouvelle absence, mais cette fois-ci, c'est le travail qui a eu raison de  moi. D'un côté, c'est tant  mieux, car  j'ai rempli la carte  mémoire.

Reprise donc de ma  balade  glacée. 

Ma route longe un grand  pré dans  lequel tout au fond, sont des chevaux.  Je m'arrête  et c'est alors qu'ils s'approchent de  moi. En fait il s'agit de  poneys..

La pâture est bien enneigée et la  pitance bien maigre. Heureusement, ils sont bien équipés pour l'hiver...

Réunis à présent tous les quatre,  je les quitte, non sans avoir caresser les naseaux de chacun d'eux, auparavant...

Mais  ils  ne sont pas seuls et de l'autre côté de la route,  il y a un autre comité d'accueil. Ils  m'ont vu de loin et se sont approchés.

L'union fait la force dit-on, alors stoïques, ils attendent des jours meilleurs.

Il est temps  pour moi de rejoindre ma voiture. Au moment de partir, je jette un oeil à l'extérieur,  et je découvre  leurs regards. A ce moment-là, quelque part, j'ai été alors honteux de mon confort...

Demain,  on ira à quelques kms de là, découvrir....  les étangs