Le port de la Saisse se situe au débouché de l'Ain, dans le Jura  juste après Pont de Poitte, à 35 km de chez moi. C'est l'origine du lac de Vouglans, créé en 1968 par la mise en service du barrage du même nom.  Son volume de 605 millions de mètres cubes fait de ce lac la troisième plus grande retenue artificielle de France par sa capacité, derrière le lac de Serre Ponçon et le lac de Sainte Croix. Sa longueur est de 35 km.

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En ce 8 novembre,  c'est  l'été indien. Seulement voilà, la sécheresse est passée par là. 

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Pour un peu,  je me croyais transporté à Guerledan,  ce lac breton, visité cet été et asséché pour raisons techniques. 

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Le ponton est à sec, les  bateaux ont disparu 

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 C'est presque un paysage de désolation que je découvre.

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 En temps  ordinaire,  quand  le niveau est au plus haut,  l'eau affleure  le sommet des rochers...

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Et c'est un peu plus haut que je découvre les fameuses marmites.  D'habitude, ici l'eau est partout créant de vastes remous, des aspirations.

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Tout est bien calme, mais aujourd'hui,  fin novembre,  je gage qu'il  n'en n'est plus de même avec les pluies nombreuses sur le secteur.

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Pour la photo,  je dois me contenter de cette  vague écume...

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Et en plus jouer sur le temps de pose pour donner un  peu d'effet  à ce petit courant.

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Néanmoins, l'endroit est sympathique.

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Les marmites ou excavations creusées par l'eau dans la roche, s'étendent sur plusieurs centaines de mètres au- delà du pont à la sortie de Pont de Poitte.

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Et l'eau est si calme, que le ciel s'y regarde...

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Prochaine sortie,  retour en Bretagne...

Poursuite de ma déambulation du côté des épaves.  On pourrait se croire  sur un cimetière de cétacés.

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Une ancre, dérisoire plantée  à jamais dans  la vase.

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Les membrures de ce bateau m'apparaissent telles  le squelette d'une baleine.

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Tout aussi dérisoire que l'ancre,  ce qui reste de ce qui fut l'axe du gouvernail.

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Mousse, algues ont  pris  possession du domaine et rongent peu  à peu ce bateau

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Debout, couché, éventré,  trois étapes de la  lente disparition d'un  bateau-

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Une  autre ancre, plus ou moins de fortune mais camarade d'infortune du navire...

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Pour lui,  la fin de service est relativement récente mais dans quel état sera-t-il dans 10 ans?

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Quelques races de couleurs, de vieux clous rouillés, juste pour le souvenir.

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Triste tableau que même la saturation ne parvient pas à égayer.

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Et pour changer les esprits, une vue sur les parcs à huîtres à quelques centaines de  mètres des épaves, avec en  face,  l'ïle Loaven.

A plus tard pour d'autres lieux bretons de cette  pointe du Finistère nord.

Même si le spectacle est enchanteur, il faut bien se résoudre à quitter les lieux. Mais pas avant d'avoir encore une fois  survoler du regard, le bassin de sortie du Lison.

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L'eau est comme un miroir et donne  plus de profondeur à l'ensemble.

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Petite  vue arrangée  depuis le  haut.

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A la source,  on  note  les éléments du canal qui conduit l'eau à un moulin (aujourd'hui disparu) situé en contrebas.

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Plus  bas,  l'arrivée du même ouvrage d'art

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Le regard  a du  mal à se détacher de cette vision. De plus, on est dans une grotte entouré d'obscurité et l'on prend en pleine figure  'éclat du jour...

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Vu du surplomb de la grotte,  le fond du bassin de sortie est impressionnant.

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Il ne me reste plus qu'à prendre le chemin du retour, entouré des falaises si caractéristiques du massif jurassien.

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Au passage, un arrêt à Nant sous Ste Anne (Doubs)

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C'est quand même beau par chez moi, non? A bientôt.

Petit tour du  côté de Plougrescant, plus précisément vers Lanagu.

Là, "reposent" quelques restes de vaillants bateaux de pêche. Ces restes évoquent une vie entière, pleine vouée à la mer. Celle-ci  ne vient lus qu'alternativement  se frotter à leur coque. Certains  bateaux ne sont plus que  l'âme d'eux-mêmes.  

Comme  je  l'ai déjà fait, j'ai retravaillé ces photos, au gré de ma sensibilité et de ce que j'éprouvais à leur vue. Tantôt, ils reprennent des couleurs, tantôt ils s'assombrissent. Mais toujours  ils sont  là. Et ils nous parlent, mieux que je ne le ferais  moi-même. C'est pourquoi  je n'ai pas légendé mes clichés.

 Ecoutons-les...

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A bientôt.

Tréguier d'hier au vu des photos mais quand même Tréguier d'aujourd'hui. Merci à la photo de conserver pour un temps, notre quotidien qui deviendra notre passé

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Alors hommage à la photo avec celle-ci en nb. L'enseigne nous offre une vision bien datée des temps héroïques de la photographie. 

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La nature et le temps ... qui est l'allié de l'autre ou l'ennemi? 

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Vous avez dit Bretagne?  On associe trop souvent colombages avec Alsace ou Normandie...

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Encore  une fois, j'ai cru que mon objectif me jouait des tours. Enfin ici,  je parlerais plutôt de courbes ... 

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Liberté,  je crie ton nom,  

 Liberté,  j'écris ton nom

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Derrière la fenêtre, une part de mystère... Décor sciemment étudié  ou simple capharnaüm?

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Gardons le mystère, tout comme cette porte qui s'est refermée sur la maison abandonnée... 

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Les grilles peu à peu, de mousse se sont couvertes et les hortensias tentent une sortie.

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Autre regard,  et finalement toute  une  poésie qui se dégage. Le charme d'antan ... 

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Prochain  épisode :  quand la nostalgie nous tient et nous étreint...

Pour mieux découvrir la source, il faut monter vers la falaise pour découvrir le bassin de rétention naturel. Ce qui permet au passage d'apprécier un peu plus le paysage.

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Entre les falaises,  les arbres s'émancipent et vont chercher la lumière.

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Voici  le premier ressaut de  la source

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Au pied du ressaut, quelques bassins avant que le Lison ne devienne vraiment rivière.

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Au débouché de la falaise, le premier bassin de rétention qui grâce aux feuilles de l'automne, a pris des couleurs.

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Étrange paysage où toutes les surfaces non mouvantes, sont couvertes de feuilles.

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 Au sortir de  la source souterraine,  l'eau est calme, transparente

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Le  monde  est tombé sur la tête... au propre,  comme au figuré,  hélas.

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 A suivre... bientôt

La Bretagne,  ce n'est pas que du soleil. De temps en temps, il pleut. Enfin quand je dis il pleut,  non,  juste un peu d'humidité ... Et cela  n'empêche pas le tourisme comme ici à Lannion, avec mon amical souvenir à Christiane, mon amie de là-bas.

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De beaux nuages gris pour m'accueillir et me faire souvenir que la Bretagne, c'est ça aussi et pas seulement la plage, les rochers, etc..

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 On a beau être en ville, la nature en prend à ses aises, comme ici dans la rue St Yves... 

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 Un regard à l'église St Jean du Baly. Oui, je sais, ce n'est qu'une montée d'escaliers à plusieurs volées. Mais moi j'aime . Quant à l'église, vous pouvez toujours la voir grâce  à G......

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 La rue St Yves est pavée de bonnes intentions. Elle permet de nous élever ...  mais ça glisse, le revers des temps humides. 

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Place du Général Leclerc. Celle-ci a son bâton de maréchal...

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 J'ai eu beau faire, je n'ai par réussi à  mettre cette vieille droite. A ils étaient  forts les architectes de ce temps là...

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Mais enfin, sont-ce des manières vous à-haut?  Je comprends  mieux pourquoi la rue s'appelle rue de Chapeliers. C'est qu'il valait mieux se couvrir en passant dans le coin ....

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 Voilà pour cette première vision de Lannion. 

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A quelques centaines de mètres de Nant sous Ste Anne, célèbre pour sa taillanderie, aujoud'hui musée, dans le Doubs, le Lison sort des entrailles de la terre. Je  vous propose de  m'accompagner pour en savoir sinon un peu plus, pour cela je vous renvoie à Mister G..., du moins pour le découvrir en photos.

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Arrivée dans la reculée au-dessus de la source du Lison. Un  paysage classique dans le massif du Jura.

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Les environs se sont parés de leurs dernières teintes automnales, ajoutant à la magie du lieu.

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Avant de retrouver la source, il faut longer la rivière et découvrir dans ces eaux calmes, les reflets de la végétation environnante. 

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Peu à peu, le bruit sourd de la cascade augmente. Nous approchons et la source se dévoile là-bas au fond...

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On va faire durer le plaisir d'où cette photo flou à dessein ... 

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Nous y sommes. Le Lison sort de la  montagne un peu comme crachée par un visage difforme issu de nulle  part ...

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Un petit filé pour ceux qui aiment...

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Un plan vertical permet de se rendre compte de l'aspect géologique de l'endroit et de la taille du site. 

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Avant d'aller voir plus loin et plus haut, un dernier coup d'oeil au pied du site.

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A plus tard pour la suite des aventures de Lison à l'air libre.

Ça y est j'ai atteint le fond ... le fond du lac, bien entendu. Le spectacle, si l'on peut parler ainsi est surprenant. Maisons en partie effondrées, arbres sans vie, vestiges du canal, tout concourt  à apporter un sentiment désagréable, nauséabond, rappelant pour les plus anciens de biens tristes images liées à un passé douloureux. J'ai retravaillé  différentes photos, ce qui va sans doute accentué ce sentiment. Qui plus est,  je me suis efforcé d'éviter de mettre des personnes sur mes photos,  pour rendre encore plus l'impression de désolation .

Aujourd'hui, le  barrage a été remis en eau. L'élément liquide va peu à peu  envahir les  lieux, effaçant  à nouveau de notre mémoire  et ce pour de nombreuses années, tout un pan de  l'histoire locale.

je n'ai pas commenté ces photos. Je vous laisse simplement vous faire une idée.

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A bientôt  pour d'autres  photos  plus "bretonnantes"...