10 février. Après la neige,  le froid s'est installé avec le beau temps. L'occasion de voir si le froid a prise sur le hérisson ...

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Le Hérisson est en fait une petite rivière qui va traverser la montagne grâce à plusieurs chutes . Ce sont  les cascades du Hérisson que  l'on rejoint à pied par un chemin aujourd'hui enneigé.

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L'eau du Hérisson coule bruyamment. Si en été, le bruit est un ravissement synonyme de fraîcheur, en hiver il donne plus encore une impression de froid... Et  puis il y a un autre bruit,  plus profond ...

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car tout au bout se dévoile la cascade de l'Eventail,  65 m de  hauteur. Et le bruit sourd s'explique par le fait que la cascade  n'est qu'en partie gelée...  Je suis,  je l'avoue,  un peu désappointé en le découvrant...

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Il est temps de s'en rapprocher pour constater  l'état des lieux...

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J'ai  bien essayé de figer l'eau, mais pas de chance,  elles s'est  obstinée  à vouloir  couler...

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Un  plan plus large permet de mieux  juger de la hauteur et de constater qu'effectivement,  l'eau coule,  que tout n'est pas en  glace. D'ailleurs par moment,  on entend tomber des  blocs ... Plus tard  je m'aventurai plus près, mais ce  sera pour après. Gardez simplement cette  photo en mémoire !

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On comprend mieux pourquoi cette cascade porte le nom d'éventail.

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Le sommet de la cascade. On va s'y rendre si  le chemin le permet...

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En attendant , profitons  de cette  féerie où la glace  le  partage avec  l'eau  bondissante.

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Les deux éléments, eau et  glace,  en fait le même mais sous deux états différents, se confondent . Et par moment,  il est difficile de  distinguer l'un de l'autre.

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Si j'ai le temps, demain, je vous  proposerai la suite.

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Petit  point technique : en cette saison, le soleil ne vient pas éclairer cette partie de la cascade,  d'où la difficulté de faire des photos correctes par manque de luminosité. On tente de compenser, mais c'est au détriment de la qualité, hélas.

Je vous ai quittés hier avec les brouettes à feu dans les vignes de Ménétru.  Nous les retrouvons aujourd'hui  pour la suite de la promenade à travers le vignoble enneigé.

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Les revoici donc, sous un autre angle et avec un petit effet...

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De  l'autre côté du vallon, on retrouve Château-Chalon et  je vous  propose d'y aller

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Voilà, c'est  fait. On est au  premier  belvédère en arrivant. Pour les photos précédentes, j'étais au centre de la photo, près d'un arbre. (Ne  m'y cherchez pas,  je  ne suis  plus  là-bas...)

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Le village de Chateau-Chalon. Les différentes vues (trois) proposent des éclairages différents pour varier les  plaisirs...

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Il est évident que le paysage est tout autre de ce qu'il est en été avec les jardinets en terrasse. Mais à chaque saison son charme.

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Et  puisque c'est un paysage de neige, un peu de N&B  pour changer un peu !

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J'ai repris  la route. Au  virage, on voit le vent créer un nuage de neige, qui va se déposer sur la route et causer pour un court instant,  une zone de danger pour qui n'est pas  vigilant.

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D'un peu  plus  près... on  peut admirer la sculpture.

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Et c'est  la fin de  la journée. Dans quelques  kms,  je vais retrouver un terrain sans neige. Alors conservons dans la rétine, cette forêt où la neige est encore bien attachée.

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 Demain, une nouvelle aventure hivernale...

De la neige, il y en a eu à quelques kms de chez moi. Il suffisait de grimper un peu de 250 m  pour  la rencontrer .

 C'était le 6 février dernier. Direction Ménétru  le Vignoble

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Cela paraît impressionnant, mais en fait, il ne s'agit que du talus sous la neige.

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Le vent a poussé la neige jusqu'au bord du talus puis elle s'est envolée plus loin : c'était de la poudreuse.

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Quand en montagne, comme dans le Jura, quand on vous dit que la route, voilà à quoi elle ressemble. C'est qu'elle a été déneigée. 

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Ici  plus de  talus. Le  vent a souflé et poussé la neige sur la route, c'est ainsi que se forme les congères... qui dans certains endroits atteignent de grandes hauteurs.

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Le temps n'était pas si gris mais pour les besoins de la photo et tenter de voir les rayons du soleil,  j'ai obscurci l'ensemble à la retouche.

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Toujours  à Ménétru le Vignoble,  voici les pentes qui verront pousser et mûrir les grappes qui donneront naissance au vin jaune.

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Une petite halte s'impose pour faire une prière avant que d'attaquer la descente en espérant qu'elle ne soit pas verglacée...

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Les brouettes à feu : c'est là que l'on brûle les sarments récupérés lors de la taille de la vigne laquelle ne va tarder tarder à s'effectuer.

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 Bientôt la seconde partie de ce court voyage.

J'ai repris mon périple. Nous sommes à présent à la Chaux du Dombiez. La  neige c'est bien, mais quand on peut mettre quelques couleurs en plus ...

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Comme ici, avec une opposition entre couleur rehaussée et N&B.

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Plus loin, alors que les glaçons restent un danger latent,  le bleu prédomine pour peu qu'on l'aide un peu.

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Ici, c'est l'opposisition inverse à la première photo. Le  ciel est privilégié en couleurs, au détriment de la  façade.

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Un fond très clair contraste avec la saleté des amas de neige et des murs... Le revers de la médaille de la neige ... 

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Sur la route de Saint Laurent en Grandvaux. Pas trop question de couleurs à part les gris et le blanc...

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Au même endroit, le regard, ébloui par le soleil, se porte en direction de St Pierre. Cette fois-ci, je privilégie un traitement en N&B.

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Toujours dans la même veine, quand le soleil se cache derrière un amoncellement de neige du à la lame du chasse-neige. Et quoique vous en pensiez, il ne s'agit pas ici d'une photo en N&B... 

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St Laurent en Grandvaux : la dameuse est passée sculptant la piste. 

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J'ai joué à cache cache avec le soleil. Ici, il s'est planqué derrière le sapin. Si, je vous  jure...

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Puis il est ressorti mais j'ai eu le temps de le capturer et de modifier la photo en conséquence... 

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Et pour finir avec cet épisode un peu particulier : de la vraie neige et de la couleur, de la vraie elle aussi !

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 A  bientôt, ailleurs ici  ou là, mais jamais très loin. 

La route de Clairvaux les lacs me mène,  ar des chemins détournés,  jusqu'à Ilay et  là encore son  lac. Hélas, trop de neige pour l'aborder et  je n'ai pas de raquettes. Je me contenterai donc de quelques vues dans un rayon de 500 m autour de moi, dans ce  petit hameau ( pléonasme)

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A Ilay, le village ne tient que par quelques maisons. Et la chapelle est à la mesure du lieu...

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Voilà des endroits où il vaut mieux passer au large...

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Bon là c'est sûr, ça va être difficile d'aller chercher du pain ...

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Quand la nature se façonne elle même...

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Il fait un peu frais, si on allait chercher du bois pour la cheminée?

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A moins que vous ne souhaitiez aller faire un tour au lac... Pour les piétons, c'est pas interdit... Encore que!

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C'set quand même beau la neige quand nulle trace ne vient casser le tableau. 

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Me croirez-vous si je vous dis qu'il y a là une voiture? C'est pourtant la vérité.

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Les  nouveaux  champs de coton du Jura. Une nouvelle expérimentation transgénique... 

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Quand la bise souffle, elle roule des petits morceaux de neige qui façonnent le terrain

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Allez,  je vous ai assez refroidi pour aujourd'hui.

La suite au prochain  numéro .

Quand je dis là-haut, on n'est quand même pas sur le toit du Jura... tout juste à 629 m d'altitude... au belvédère au-dessus de la  vallée du Drouvenant.

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Petit arrêt pour contempler le paysage. Un  belvédère est aménagé, alors on en profite.

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Le relief particulmier du Jura s'exprime  totalement  ici. Les profondes vallées sillonnent le paysage, laissant apparaître ici ou là des barres rocheuses comme celle-ci à gauche  dénommée :  ocher de Gargantua

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En contrebas du  belvédère, le fond de la vallée sous son tapis neigeux, 100 m plus  bas,  à la cote  530. 

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La couche de  neige est encore importante mais peu de personnes se sont arrêtées pour profiter du paysage. A croire que cela ne peut tenter qu'un vieux fou de  photographe...

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Tout est blanc, alors jouons avec le décor.

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Rapide coup d’œil sur l'horizon, avec au fond tout d'abord, la côte de la Frasnée, puis tout au fond, les monts du Jura. 

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 Bon  demain,  on poursuit la promenade, toujours dans la neige,  c'est de saison.

Et si  vous avez  le temps, allez voir  par  là , mes  photos du  jour  . Merci.

Retour sur les canards de Clairvaux les lacs, objets de ma première photo de la série précédente .

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M'approchant  près du  lac,  je remarque tout un tas de canards. Un temps pour eux paraît-il..

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Survient un vieux monsieur. Tous les canards se dirigent vers lui. Il commence à leur donner à manger.

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Je laisse faire, le temps de prendre quelques photos. D'autant qu'il en arrive encore. J'ai peur que me voyant venir,  ils ne s'envolent.

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Ils se sont regroupés autour du monsieur, épiant le moindre jet de pain de sa part.

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Puis je me suis rapproché . Aucun ne s'est enfui. Alors  j'ai entamé la discussion : 

- Ils vous attendaient...

- C'est à dire que je suis passé par là tout à l'heure et je les ai vus qui venaient vers moi, alors je suis reparti en ville pour leur acheter à manger.... et  me voilà.

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Et comme chez les canards, il y a toujours le vilain petit canard,  je l'ai cherché et je l'ai trouvé. Il faisait le malin :

- Regardez les copains,  je marche sur l'eau...

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 A demain,  pour d'autres  paysages enneigés.

Puisque la neige n'est pas venue à moi,  je suis allé vers elle. Un coup de  voiture et je me suis transporté dans un premier temps à Clairvaux les lacs... j'avais  oublié mon maillot de bain,  mais je crois qu'il n'aurait pas été d'une grande utilité.

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Hé,  mais c'est qu'il fait  un froid de canard (s). La preuve, ils sont tous là. Mais les canards, on y reviendra dans un prochain épisode.

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En été , ici c'est noir de monde, pardon pour être politiquement correct, c'est rempli de monde ...

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Le  land art, vous connaissez? Ici, c'est la nature qui a composé ce tableau. Alors si l'art abstrait s'invite ainsi, que va-t-il rester en été pour les touristes? Période propice pour les expositions?

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Illustration d'une apparente fragilité. La  nature sait nous donner des leçons.

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Au fond, sur le bâtiment, c'est inscrit  : brasserie - glace... (humour  jurassien)

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Le soleil, même voilé, aïe, ça non plus c'est pas politiquement correct, le soleil donc, quelque peu caché, irisait la surface du lac, d'où l'idée d'en rajouter un peu en retravaillant la photo...

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Pour en finir avec ce lieu, ah non, il y a encore les canards..., bref pour terminer cet épisode,  un traitement N&B. Ah vous l'aviez vu ! Donc plus rien à vous apprendre.

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Merci de m'avoir suivi pour ce petit moment de détente. J'en avais besoin, pas vous?