Vendredi 29 juin, j'ai été convié à faire un reportage pour le journal, sur la "mise au secret" des bouteilles de vin qui  feront l'objet du concours des vins du Jura 2012.

Voici quelques photos pour mieux connaître les coulisses de ce concours.

Mais avant cela, il faut savoir que quatre bouteilles ont été prélevées chez les viticulteurs participants : l'une à des fins d'analyse, une seconde sera débouchée et mise dans une "chaussette" pour être  "taster". Une troisième servira dans le cas  où un vin serait bouchonné et enfin la quatrième restera en cave  pendant un an,  pour un cas d'éventuelle contestation. Bien entendu, chaque  bouteille a reçu un n° de prélevement et se voit ensuite attribuée un n° de concours. C'est de cette opération dont on va suivre  le fil.

 622 crus ont été installés dans la cave de Jean-Luc Mouillard, viticulteur à Mantry (39)

Avec bien entendu le plus célèbre des vins du Jura : le Vin jaune :

Petit coup d'oeil sur l'environnement avec ces tonneaux en chêne, dans lesquels  le vin finira de vieillir....

après avoir commencé son élaboration dans les cuves en inox :

Les bouteilles ont été amenées deux par deux pour être numérotées. L'une cachée dans la "chaussette", servira pour la dégustation, l'autre en cas de vin bouchonné.

Deux tables de travail ne sont pas de trop pour tout vérifier.

Instant délicat : le débouchage de la bouteille afin de ne pas laisser de bouchon dans le vin. Le bouchon de liège sera remplacé par un bouchon cônique plus aisé à ôter le jour du concours.

Tout le monde connaît sa tâche, chacun à sa place pour un bon déroulement des opérations.

Instant de convivialité entre vignerons participant à la "mise au secret"...

A la fin, les bouteilles ont rejoint les caisses et vont attendre le concours de dimanche.

Petit passage par la cave traditionnelle de Jen-Luc Mouillard.

L'architecture y est extraordinaire et le travail de restauration bien mené par ses soins.

Dans ces conditions, le vin va mûrir progressivement et ce pour notre plus grand plaisir...

Alors santé !

Merci à Jean-Luc Mouillard et à l'ensemble des vignerons présents. Merci pour l'accueil.

Un remerciement plus précis pour Jean-Michel Petit qui m'a invité.

Et à dimanche car j'aurai l'occasion d'être "dégustateur" lors de ce concours des vins du Jura 2012.

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Au pays de Guillaume Tell,

La nature vous ensorcelle.

Et pour un oui, pour un non,

Que de photos nous prenons... 

Et même un simple signal

Autorise le cliché original,

Mêlant habillement les couleurs

Pour mon plus grand bonheur... 

Puis la route par vaux et par monts

Nous conduit  à Romont

Où sous un ciel d'azur,

S'épanouit le château sans demi-mesure.

n

Meurtrières d'où l'on surveillait l'ennemi

Pour garder son autonomie.

Mais on savait par prudente conviction,

De la religion, demander la protection...

Au pied des murailles du château

Une fontaine bien en eau.

Ombres et reflets

Créent ici bien des effets.

Derrière les grilles des  jardins

Devant lesquelles je joue les balladins

Eclatent en autant de lumières

Des brassées de fleurs altières.

La Suisse est aussi le pays des vaches

Alors ne jouons pas avec elles à cache-cache...

Et ici au pied des remparts

Elles nous regardent d'un air goguenard...

Et enfin pour finir en beauté,

Quelqu'un qui doit aimer l'heure du thé

A en juger par son costume.

Autres lieux, autres coutumes.

  Voilà ,pour ce court repartage enSuiise. Le reste est destiné à mes amis ferrovipathes.

Merci de m'avoir suivi.

A bientôt.

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Samedi 23 juin, visite en Suisse pour une manifestation ferroviaire : les 100 ans de la ligne Bulle - Broc - Broc Fabrique. Cette fabrique est celle du chocolat Cailler, dans le giron de Nestlé. Après avoir fait provision de chocolats... nous avons emprunté les  trains historiques  pour aller à Bulle et retour : Voyage gratuit... Cela  laisse réveur. Après quoi, sur le retour, nous sommes arrêtés à Romont, une ancienne ville féodale.

C'est donc ce périple en deux parties, que je vous invite à découvrir.

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Pour qui aime le chocolat

C'est bien dans ce pays-là

Qu'il faut venir  

Pour  goûter son plaisir...

Il y règne un air de nostagie

Qu'une véritable posologie

Depuis des décennies

S'applique à maintenir au nid.

Voitures au charme d'antan

Qui brinquebalent  à tous les instants

Rappelent à la jeunesse

La genèse des voyages en l'espèce.

Au détour de la voie

l'Helvétie nous laisse sans voix.

On ne peut que voir et regarder

 Sans jamais se lasser.

Le regard se porte à gauche et à droite,

Comme un diable sortant de sa boite.

Le spectacle est partout

Qui nous fait les yeux doux.

Même la ville de Gruyères sur son roc

Nous montre qu'elle est d'une autre époque,

De ces temps ancestraux

Où il valait mieux avoir des vassaux... 

Paysages sublimes

Où même les patronymes

Nous mettent l'eau à la bouche

Et nous attirent comme des mouches.

 Il me faut m'arrêter pour ce soir

 Mais de vous revoir demain, j'ai bon espoir...

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Baume, rien que par ses cours intérieures

En laisse plus d'un songeur,

Voire même réveur,  

A l'ombre des porches tout en hauteur.

Mais au creux de ceux-ci,

Se sont installés sans autre bureaucratie,

Des hirondelles en des endroits précis

Afin de faire naître des vies, ici.

Tandis que le long des murs,

S'élèvent depuis les bordures, 

S'échappant en longues ramures

Des buissons de rosiers à large envergure...

C'est un total envahissement

Que cette nature en plein épanouissement

Et qui nous  procure par ce bel éblouissement

Un si grand ravissement

Tout n'est que sujet

A disposer de vieux objets,

Dont d'autres feraient rejet,

Pour créer un tableau désuet.

Le site est admirable

Et  l'eau d'une limpidité incroyable

Compose un murmure délectable

Auquel nul ne reste imperméable.

Baume dans son écrin,

Mérite plus qu'un coup de crincrin,

Et sans être le parrain,

je suis heureux d'en être riverain. 

Et enfin je ne pouvais finir cette balade

Sans avoir lancé une oeillade

Vers cette curiosité tout de jade,

A savoir de Baume..... les cascades.

L'endroit n'a pas fini de me suprendre

Et il me reste encore beaucoup à apprendre

Pour tenter de comprendre

Pourquoi ici, mon oeil devient si tendre...

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A nouveau ce charmant village 

Qui depuis le temps n'a plus d'âge.

Je veux parler de Baume les Messieurs

Qui reste toujours aussi délicieux

De quelque endroit

Que l'on soit,

Le paysage sur nous,

Exerce un charme à rester à genoux.

Les murs, de  plantes se tapissent

Pour offrir au moment propice, 

Fleurs et fruits

Nés de ce végétal enduit.

Tandis que des petits jardins,

Faits tout entier à la main,

Offrent aux passants

 Et autres promeneurs nonchalants,

Un spectacle coloré,

 Par des roses, corroboré

Ou des taches de verdure

Tant que l'été perdure.

Tandis que par dessus

Loin de passer inapercue,

Veille l'abbaye

Aujourd'hui bien vieillie

Mais qui résonna par instants,

De ces chants des moines d'antan

Lesquels partirent unis,

fonder l'abbaye de Cluny.

La suite de mon périple pré-clunisien,

demain. 

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Pour ce soir,

Avant de vous dire bonsoir,

Je n'ai pas voulu

De façon entendue,

Faire des noeuds 

Ou des bleus

A mon cerveau

D'habitude prompt aux travaux...

C'est donc tout simplement

Que je vous présente maintenant,

Quelques fleurs

D'ici ou d'ailleurs.

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Comment décrire ces fleurs?

Comment parler de ce bonheur

Qui est de contempler la nature

Et d'en faire lecture?

Notre oeil de l'une  à l'autre, rebondit,

Cherchant sans cesse l'inédit.

Pour enfin sur l'une, s'arrêter

Et l'observer, jusqu'à satiété.

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Je vous dis à plus tard et merci d'être encote là...

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A l'instar des papillons et autres insectes volants, je vous invite à passer d'une photo à l'autre, voire d'y revenir. Voici donc quelques clichés pour lesquels je suis malheureusement incapable de vous citer le nom des variétés présentées...

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Les lavandins

De mon voisin,

Comme tous les matins,

Accueillent les copains.

Celui-ci, bien qu'au repos,  

Ne m'a offert que son dos...

Même de face,

Bien en  place,

Il reste de glace,

Mais avec classe...

Heureusement

Au même moment

Un de ses congénères, élégamment,

Déploie ses ailes brillamment...

Ailleurs,

Pour l'heure,

Pour notre bonheur,

L'abeille se mue en travailleur...

Pour la piéride du chou,

Pas de fleurs tabous.

Question de goût...

Quant à celui-ci,

Aux ailes en dent de scie,

Il a bien fait de venir ici!

Et celui-là, tel un colibri

Avec espiéglerie,

Me semble d'une grande folâtrerie

Et manger par gloutonnerie...

Quant à ce dernier,

Il n'était pas casanier

Et même avec une aile dépenaillée,

Ne se faisait pas oublier...

Après les tatouages d'il y a deux jours,  des papillons. Mais ceux-ci ne font-ils pas de beaux tatouages...

A demain...si vous le voulez bien !

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Toulouse le Château, à 1 km à vol d'oiseau de chez moi. Le ciel est en partie dégagé, m'autorisant une sortie tardive pour un coucher de soleil.

Pas trop de nuages, mais suffisament pour permettre quelques beaux effets: 

A ma droite, la tour du prévôt de Toulouse le Château

L'emplacement des fenêtres offre quelques fantaisies...

Puiis je joue avec les vieilles pierres et la végétation...

 Toujours vers la droite, je cherche une trouée. Et le nuage noir est toujours omniprésent, même s'il a changé de forme.

 Enfin, petit passage par le cimetière  pour immortaliser et la croix de mission et la tour de guet dans la nuit tombante d'un premier soir d'été.

A noter que ce soir, j'inaugurais mon nouvel APN, à savoir l'Alpha 77 de Sony. Toutes mes photos ont été traitées en RAW  sous Lightroom 4.1

A demain pour d'autres découvertes..

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Dimanche, grande concentration de voitures anciennes. Mais pas seulement. Car il y a des endroits où il y a aussi de la concentration.

Encore qu'en cherchant bien, on trouve encore de la place, comme ici en haut :

 voire là en bas :

Je ne porterai pas de jugement, quel qu'il soit... chacun étant libre de faire ce qu'il veut de son corps. Quant au côté artistique, je ne suis pas compétent dans cette forme d'art...

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Bonsoir, 

Tout d'abord,  un petit mot d'excuse pour vous avoir délaissés sans préavis. Mais l'actualité m'a rattrapé et j'ai été  très occupé tous ces temps derniers. Heureusement, cela se calme et je devrais pouvoir tenir le rythme d'une parution par jour.

Merci à tous ceux qui sont passés pendant mon absence.

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La pluie a été omniprésente pendant plusieurs jours. Il m'a fallu sortir pour faire des reportages. Aussi j'ai mis à profit ces sorties pour en ramener quelques clichés évocateurs.Voici donc ces derniers réalisés à Poligny (Jura) le 13 juin 2012.

Du centre de le ville, on distingue la croix du Dan. Les fortes pluies viennent de cesser, laissant s'échapper les bancs de brume.

Sur la place des Déportés, la fontaine toute en fonte est rutilante. Certes, elle a été restaurée l'an passé mais l'humidité lui donne un côté "ciré"...

Au sommet, la coupe est bien rincée... et où l'on s'aperçoit qu'il n'est pas forcément utile de retraiter ses photos en N&B...

Illusion d'optique... mais Poligny est quand même la capitale du comté...

Serais-je dans un quartier chaud d'Amsterdam? Non, encore une illusion d'optique, ou plutôt un reflet...

Ici par contre, il y a tromperie sur la marchandise. Un cadran solaire par ce temps...

La pluie lave tout et ces pauvres fleurs en savent quelque chose...

Il y en a qui ne savent pas lire. Génant quand il s'agit de la charrette destinée à la livraison à domicile du journal "le Progrès"...

Que d'eau, que d'eau a dit un certain Mac Mahon... la phrase est toujours d'actualité, aujourd'ui encore.

Et pour en finir avec la pluie, ce petit condensé d'humidité...

En espérant que vous ne vous êtes pas enrhumés,  à demain...

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